Carthago
Depuis l'aube des temps l'homme est fasciné par ce qui se cache dans les profondeurs des océans. La mer est trop grande, trop grande pour l'homme, même s'il lui consacre sa vie entière, il n'en verra qu'une infime partie, et comme dans les jungles terrestres, les réalités de la vie sont plus étonnantes que les fantaisies élaborées par les écrivains de science-fiction. A voir aussi : Carthago Adventures
Christophe Bec Cryptozoologie École européenne supérieure de l'image La BD au féminin Les coups de coeur des internautes Sous la mer
Au début du XXIe siècle, la raréfaction des ressources gazières et pétrolières créa une crise mondiale et entraîna une course effrénée pour la découverte de nouveaux gisements. Ces ultimes tentatives poussèrent les hommes à explorer les derniers territoires inconnus de la planète : les grands fonds marins. Lors d’un forage d’une caverne sous-marine, des scaphandriers sont attaqués par un fossile vivant, un mégalodon. Ancêtre préhistorique du grand requin blanc, il est le plus grand prédateur des mers et des océans qu’ait jamais connu notre planète. C’est un monstre de 25 mètres, une vraie machine à tuer. L’océanographe, Kim Melville, découvre que des spécimens ont survécu dans un dédale de grottes sous-marines alors que les mégalodons sont censés avoir disparu depuis 3 millions d’années ! Une découverte scientifique qui pourrait remettre en question l’équilibre écologique de la planète et la survie même de l’humanité.
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Editeur
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Genre
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Public
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Type
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| Date de parution | 21 Mars 2007 |
| Statut histoire | Série en cours - cycle(s) terminé(s) (différents cycles) 14 tomes parus |
Les avis
Grand amateur de Christophe Bec, je trouve chez lui autant de séries que j’admire que de séries qui me laissent sur ma faim. Toutefois, je ne m'étais jamais attaqué à ses séries les plus longues, par crainte de m'embarquer dans une trop longue saga dont je ne saurais pas me dépêtrer. Et pourtant, j'ai toujours aimé les premiers tomes de Carthago que j'ai lus il y a maintenant quelques années. Je viens enfin de découvrir la saga au complet et malgré quelques divagations passagères, qu'est-ce que c'est bon ! Il est vrai que le long récit suivi qui va du tome 1 au tome 10 s'égare régulièrement. A force de multiplier les personnages, les créatures, les lieux, les époques, on perd parfois quelques repères. A ce titre, je regrette un peu que la série ne soit pas restée focalisée sur les mégalodons... Mais une fois accepté que le postulat réel de la série ne se limite pas à la résurgence du mégalodon, mais à quelque chose de beaucoup plus ancré dans le registre de la science-fiction, Carthago fonctionne très bien. On sent que Bec sait (à peu près) où il va, et son histoire se déroule d'une manière assez cohérente. Surtout, passé le tome 10, on sent que Bec a trouvé le moyen de recentrer son histoire et de fluidifier sa narration. Après un premier diptyque "flashback" sur le père de son héroïne, il emmène enfin à partir du tome 13 sa saga dans des eaux parfaitement inexplorées et inattendues. J'ai l'impression que beaucoup de lecteurs ont lâché la saga avant, et je les comprends un peu, mais s'ils savaient ce qu'ils ratent... En choisissant d'orienter soudain sa saga vers du post-apocalyptique, Christophe Bec lâche enfin les chiens (enfin, les requins) et nous offre un diptyque presque parfait avec les géniaux Abzu est notre seul dieu/Courbée, je me redresse ! Un monde ruiné par l'apocalypse nucléaire, des moines fanatiques qui s'affrontent sur une plateforme pétrolière abandonnée, un mégalodon devenu divinité païenne... Débarrassé de sa multiplicité de lieux et d'époque (ou presque) le récit de ces deux tomes constitue l'apothéose d'une saga qui a enfin trouvé la bonne direction, et qui n'oublie pas de répondre à plusieurs questions qu'on craignait de voir laissées en suspens (même s'il faut aussi faire un détour par le tome 6 de Carthago Adventures pour certaines réponses primordiales). Alors comment continuer Carthago après ce diptyque aussi réussi ? N'était-ce pas du suicide de lui offrir un dernier diptyque (le tome 16 étant encore à paraître) ? Non, car Christophe Bec a, là encore, trouvé la formule parfaite. On reste dans le post-apocalyptique, mais plus intime, avec un aspect survival, cette fois. Et on sait que Bec excelle dans ce registre... Il nous offre ainsi une bande dessinée de très haut vol avec Au Cœur des ténèbres (et pitié, fais revenir le zmeu dans le tome suivant !!). Ne reste plus qu'à espérer que le 16e (et normalement dernier) tome ne vienne pas briser cet état de grâce ! En tous cas, au gré des divagations de la saga, je craignais de devoir plafonner à 3 étoiles, mais quel plaisir de constater que Christophe Bec a su faire muter sa saga exactement de la bonne manière pour rendre son évolution satisfaisante et l'amener là où on ne l'attendait pas ! Sans compter qu'avec l'excellent Ennio Buffi au dessin, il laisse enfin à son dessinateur quartier libre dans les tomes 13 et 14 pour nous offrir de grandes images (parfois pleine page) qui illustrent enfin la présence des mégalodons avec toute leur puissance. Bref, voilà indéniablement une saga qui n'aura pas toujours su aller droit au but, mais qui semble achever sa carrière d'une manière presque parfaite. On croise les doigts pour la fin !
J'avais raté Sanctuaire à l'époque, je ne passerai pas à côté de "Carthago" ! En gros amateur de fantastique et de thriller, j'ai été très émoustillé par les avis positifs relatifs à cette nouvelle série initiée par Christophe Bec. Une nouvelle série qui s'annonce comme diablement excitante, tant elle est pétrie de qualités. Commençons par le plus facile, le dessin. Le trait d'Eric Henninot est impeccable, il n'y a aucune erreur de perspectives, de proportions ou de designs. Tout juste chipoterai-je en disant que certains visages manquent d'un peu de détails, de caractère. Les couleurs de Delphine Rieu nous permettent d'apprécier des ambiances, surtout aquatiques, de toute beauté. On se pâme d'admiration face aux abysses aveugles dans lesquels sont plongés nos héros et leurs proies. Dans le deuxième tome Henninot épure son trait, sans doute en prévision de son travail sur un XIII mystery, et même si je ne suis pas forcément preneur de tous ses choix graphiques, je dois avouer que cela reste remarquable. la double page avec un troupeau de mégalodons est tout bonnement exceptionnelle. Au tome 3 c'est Milan Jovanovic qui reprend le pinceau, après des années de recherches par Christophe Bec. Je suis un peu moins enthousiaste, son trait étant un peu plus rond, moins rugueux que celui d'Henninot, mais il semble se libérer au fil des pages. Quoi qu'il en soit cela reste de la belle ouvrage, même si je reste encore réservé sur cetains des visages de ses personnages, que je trouve peu travaillés. Côté narratif, c'est du tout bon là encore. Le récit s'étale sur plusieurs époques, mais c'est pour mieux les lier dès la fin du premier tome. Par contre continuer ce genre de ficelle scénaristique me semble peu redondant. Alors bien sûr, les influences du scénario sont évidentes, des Dents de la Mer aux "Aventures de Gilles Roux et Marie Meuse" en passant par Sanctuaire, avec une grosse part de thriller techno-financier. Cela donne un cocktail explosif, tour à tour surprenant, excitant, passionnant et intrigant. Car Bec a bien ficelé son intrigue, et elle vous prend très vite, malgré des passages un brin bavards. A la fin du tome 3, qui boucle un premier cycle, rien, ou presque, n'est réglé. Je suis bien sûr curieux de voir ce que nous réserve la suite. Le tome 4 utilise les acquis du premier cycle, on retrouve peu ou prou les mêmes protagonistes, et le récit ne décolle pas trop ; heureusement ce second cycle sera bouclé en deux tomes, en espérant que ça va bouger un peu plus... Un futur classique.
Je n'avais jamais entendu parler jusqu'à la semaine dernière de Carthago. Ma libraire a vite corrigé le tir avec la sortie récente du deuxième tome. C'est l'histoire d'une foultitude de personnes qui au fil des âges (de l'antiquité à aujourd'hui) ont croisé le chemin d'animaux préhistoriques, censés avoir disparus il y a des millions d'années. L'histoire est parsemée de nombreux flashbacks, et plus particulièrement centrée sur une océanographe qui se retrouve embarquée dans une "chasse" au megalodon (l'ancêtre du requin blanc, autrement plus gros, le prédateur le plus puissant qu'ait connu notre planète). Ajoutez à cela une compagnie ultra-puissante (qui donne son nom à la série et qui va certainement jouer un grand rôle plus tard) qui tient à cacher la possible existence de ces monstres (pour contenter les actionnaires de ses filiales d'extraction de gaz), une petite fille à la sensibilité particulière, des cétacés totalement désorienté, et vous obtenez une série vraiment palpitante, au dessin classique mais très réussi, et qui laisse le lecteur dans un brouillard total sur l'issue de cette saga. Pourvoir les autres futurs tomes puissent être de ce niveau et distiller aussi savamment découvertes et suspense. RV dans 3 ans pour le tome 3 !
Excellent premier tome, le scénario est vivant et rythmé, on ressent clairement une maîtrise du sujet. Le dessin est superbe et apporte un plus à l'ambiance générale. J'attends le tome 2 pour m'étendre sur cette série, j'ai vraiment aimé cette BD et je pense qu'il y a de bonnes raisons d'être optimiste pour la suite :-) 10/02/2009 : lecture du second tome. Je passe la note à 5. Cette série est consensuelle mais elle est plaisante et terriblement efficace. Le scénario du T2 est ficelé comme le T1 de Prométhée mais en plus accessible. Certains diront que c'est too much mais pourtant ça fonctionne. Le dessin est tout simplement sublime et bien coloré : que du bonheur sur papier. Une série référence.
Moi qui n’avais pas spécialement été emballé par Bunker et étais pour le moins complètement resté insensible au trop poussif Le Temps des loups, je me vois offrir la possibilité de me réconcilier avec les productions de Bec avec ce premier tome de Carthago que je trouve complètement réussi et carrément emballant. Les raisons en sont simples, Carthago possède ni plus ni moins toutes les qualités qu’on demande généralement à une bonne bd de divertissement : de bons dessins (ceux de Henninot sont tout simplement magistraux, perfection de la mise en scène, beauté des compositions de planches), un scénario qui ménage le suspense et fasse rêver. C’est le cas ici avec une très bonne mise en place de tous les protagonistes qui, sans être laborieuse, expose tout avec clarté tout en procurant déjà une bonne dose de suspense. L'album s'impose en une cinquantaine de pages comme le tome 1 indispensable du moment, le prologue de ce qui pourrait devenir, si les auteurs continuent sur leur lancée, une très grande série populaire de genre. A l'image d'un Sanctuaire ou d'un UW1.
Ca faisait longtemps que je n'avais pas autant accroché à un 1er tome. Le Lagon de Fortuna est une monumentale introduction à une série qui devra compter 8 tomes une fois achevée. Le dessin est net, agréable, époustouflant ! Et l'histoire, elle, me fait grimper aux rideaux, je retrouve des sensations inconnues depuis Sanctuaire et c'est véritablement jouissif. Longue introduction, donc, nourrie de flash-back, de scènes chocs dans les attaques des monstres marins et saupoudrée de mystère (La tirade du commandant Bertrand "Ne doit pas être révélé à l'humanité", on tient là quelque chose de sûrement plus fantastique que le mégalodon...). Un 1er tome qui part sur les chapeaux de roue, l'histoire débute à la fin mais la base est solide et surtout, elle est prometteuse. Si la suite est à la hauteur ce sera (en tout cas à mes yeux) une oeuvre époustouflante. J'ai hâte de lire la suite, ça me titille. Je ne peux que saluer le travail des auteurs autant pour le dessin que le scénario. Je suis aux anges, un grand merci à eux.
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