Captain Britain - La Fin du Monde

Note: 4/5
(4/5 pour 3 avis)

Merlin l'Enchanteur entraîne Captain Britain dans une réalité alternative au bord de l'annihilation. Un univers que le héros ne réussira pas à sauver.


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Merlin l'Enchanteur entraîne Captain Britain dans une réalité alternative au bord de l'annihilation. Un univers que le héros ne réussira pas à sauver. Et quand les événements qui ont conduit à sa perte se reproduisent, Captain Britain se retrouve confronté à une nouvelle tragédie. Découvrez dans son intégralité une magnifique aventure signée Alan Moore et Alan Davis, à l'origine publiée en exclusivité en Grande-Bretagne. La seule grande saga écrite pour Marvel par le génial Alan Moore (V for Vendetta, Watchmen) !

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 26 Octobre 2006
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Captain Britain - La Fin du Monde © Panini 2006
Les notes
Note: 4/5
(4/5 pour 3 avis)
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31/10/2006 | Ro
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Par Gaston
Note: 4/5
L'avatar du posteur Gaston

Le seul travail d'Alan Moore pour Marvel si je comprends bien et ce sont des épisodes écrits durant les années 1982-1984. Je trouve que le résultat est très bien. L'histoire commence lors d'une aventure de Captain Britain, mais le fait ne pas avoir vu ce qui s'est passé avant ne m'a pas du tout gêné car la situation est facile à comprendre si on lit bien et le caractère des personnages est bien montré dès le début. J'ai trouvé que les différentes histoires qui au final forment une sorte de saga étaient bien écrites. C'est du comics de super-héros avec des gentils, des méchants et de la baston, mais qui vole au-dessus du lot et c'est plus intelligent que cela en a l'air. Le seul reproche que je peux faire est que le Captain Britain manque de charisme et j'ai préféré les vilains. Le dessin est pas mal. Le dessinateur sait très bien montrer la folie sur certaines pages.

15/07/2015 (modifier)
Par hevydevy
Note: 4/5

J'ai connu Alan Moore avec Watchmen, V pour Vendetta et Swamp Thing, et donc, le premier titre vraiment "super héros" du Barbu de Northhampton que j'ai lu est Captain Britain (je mets volontairement de coté le one shot Batman Souriez). Avant de le relire, j'en avais un souvenir de quelque chose d'assez sombre pour du super héros "main stream", et le fait d'y trouver un des vilains les plus terrifiants qu'il m'avait été donné de lire. Et la très agréable relecture de cette BD n'a fait que confirmer ces premières impressions. Ceux qui sont familiers de l'arc "days of future past" des x-men ("futur antérieur" me semble-t-il en v.o., de Claremont et Byrne) se retrouveront en terrain connu en arpentant cette réalité alternative où les surhommes ont été traqués, enfermés et/ou purement éradiqués (c'en est d'ailleurs troublant de similitudes par certains cotés). Une réalité alternative créée par un seul "mutant" aux pouvoirs démesurés (et là, c'est à l'arc "apocalypse" des X-men auquel on pensera, troublantes similitudes comprises, mais cette fois dans l'autre sens), capable de façonner le monde par la seule volonté de sa pensée. Mais c'est surtout une création de ce mutant, le cybiote (?) Fury, qui va retenir une bonne partie de notre attention, et s'il ne devait me rester qu'une seule image de cette histoire, c'est justement celle de Fury. Avec lui, Moore reprend le concept du Terminator, et le pousse réellement jusqu'à l'extrême, c'est à dire un point, où même le lecteur aguerri d'histoires de surhomme sera persuadé que le héros ne pourra pas survivre à une confrontation. Il faut dire que Moore est bien aidé dans cette tâche par l'aspect qu'Alan Davis a donné à leur Cybiote implacable. Je dirais aussi beaucoup de bien de la narration en générale, qui alterne les points de vues et donc les ambiances dans l'histoire. Cette dernière est prenante du début à la fin (un début sur les chapeaux de roues comme expliqué dans l'avis précédent) car justement, la qualité des méchants fait qu'on ne peut pas en prévoir l'issue. Pour la petite histoire, cette BD doit être aussi la première où Moore s'essaye à la confrontation d'un héros et de ses équivalents venus d'une multitude de mondes parallèles (voir Suprême et Tom Strong en particulier).

11/03/2008 (MAJ le 11/03/2008) (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
L'avatar du posteur Ro

Cette BD n'est pas l'une des meilleures oeuvres d'Alan Moore, mais cela reste un très bon comics de super-héros. Déjà, il faut savoir que même si l'histoire racontée ici a une vraie fin, son début par contre fait suite à d'autres aventures du même héros. Captain Britain n'est pas en effet une création d'Alan Moore comme je le pensais mais un personnage qui avait existé auparavant, qui avait déjà vécu des aventures et qu'on retrouve sur la fin d'une d'entre elles au début du présent album. C'est un peu déroutant quand on ne connaît pas le personnage car il est entouré d'autres personnes dont on ne sait rien, dans une situation déjà relativement complexe et que les évènements viennent encore davantage chambouler. Le commencement de cette BD est donc un petit peu ardu à appréhender. Et à la difficulté à rentrer dès les premières pages dans le récit s'ajoute la longueur de cette introduction, car ce n'est qu'arrivé à la moitié de l'album environ que l'on rentre dans le vif du sujet avec la rencontre entre Captain Britain et Captain UK. Et toute cette introduction manque un peu d'accroche pour captiver le lecteur. Autre semi-déception, j'imaginais en Captain Britain un détournement irrévérencieux et intelligent des super-héros à l'américaine par un Alan Moore décidé à mettre en avant les spécificités européennes et plus spécialement britanniques. Au lieu de ça, le fait que Captain Britain soit le héraut de la tradition celtique britannique n'a que très peu d'importance dans cette histoire. Tout au plus voit-on Merlin intervenir à distance et l'ennemi prendre la forme d'une sorte de Chapelier Fou de Lewis Caroll, pour le reste le décor britannique et l'Union Jack auraient très bien pu être remplacés par les habituels USA et la bannière étoilée. En outre, le glorieux Captain Britain parait souvent bien minable, passant son temps à sauter sur des ennemis aussi ou plus puissants que lui et se ramassant le plus souvent de gros coups qui le mettent KO et forcent tout son entourage à venir à son secours, si ce n'est à le ressusciter ni plus ni moins. Gentil mais pas très imposant comme grand héros d'une nation quand n'importe quel mercenaire de l'espace semble au moins aussi fort que lui. Passé ces petites mises en garde, le récit est quand même très bon et le dessin tout à fait correct pour le mettre en forme. On retrouve de nombreuses influences d'autres oeuvres d'Alan Moore. Miracleman est largement cité bien sûr, mais on retrouve aussi l'idée de Suprême de voir de nombreuses versions d'un même super-héros. L'abondance de personnages aux super-pouvoirs divers et une petite dose d'humour fait aussi penser à Top 10. L'Angleterre tombant sous une férule faciste fait penser à V pour Vendetta. Bref, autant d'idées parfois déjà-vues mais formant ici un tout néanmoins sympathique. Et autant la première moitié du récit manque un peu de liant, autant il devient assez palpitant et prenant par la suite. Raconté avec intelligence, il captivera le lecteur amateur d'histoires pertinentes de super-héros modernes. Au final, malgré quelques petites déceptions, j'ai passé un très bon et dense moment de lecture que je conseille aux férus d'Alan Moore comme aux autres amateurs de super-héros.

31/10/2006 (modifier)