Le Portrait

Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 3 avis)

D'après la nouvelle de Nicolas Gogol


1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Adaptations de romans en BD Ecole Pivaut, Nantes Peinture et tableaux en bande dessinée

St Petersbourg à la fin du XIXe siècle. Tcharkov est peintre. Doué, à l’académie ses professeurs le reconnaissaient aisément. Mais depuis, il creve la faim dans les rues enneigées de la capitale tsariste. Il erre dans les galeries, les marchands de tableaux, quand il tombe sur ce portrait couvert de poussière. Sans trop savoir pourquoi, alors qu’il n’a même pas de quoi payer son loyer, il l’achète. Accroché à son mur, les yeux du vieil homme sur le tableau ne cessent de le ficher. Ce visage l’obsède et hante ses nuits. Sa vie bascule au moment où le cadre du tableau se brise et révèle un trésor de pièces d’or. Le voilà au carrefour de sa vie : continuer à creuser inlassablement sa vie d’artiste ou jouir de cette richesse soudaine.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 2006
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Le Portrait © Carabas 2006
Les notes
Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 3 avis)
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13/01/2006 | ArzaK
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Par Spooky
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
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Pas mal ce diptyque. Nicolas Gogol est l'un des meilleurs auteurs de la littérature russe, mais il est mal connu du grand public. Dauvillier a donc décidé de nous faire découvrir l'une de ses meilleures oeuvres, "Le Portrait", histoire fantastique à souhait. Pour lui donner l'ampleur nécessaire, le récit s'étale donc sur deux albums. J'ai trouvé ces deux albums très bons, presque envoûtants. François Ravard a le don pour installer des ambiances très prenantes, et il est ici au service de l'un des meilleurs raconteurs d'histoires du moment. Le découpage en chapitres est très bien vu, il permet de bien suivre le rythme et l'évolution du personnage principal. Dans la tradition fantastique, c'est un récit somme toute assez classique, mais pourtant très bien raconté. Graphiquement la césure entre les deux tomes est assez marquée. Alors que le style de Ravard est hésitant, brut, presque brouillon, il gagne en netteté et en maturité dans la seconde partie. Peut-être est-ce voulu, peut-être Ravard a-t-il expérimenté une autre technique entre-temps, toujours est-il que cela ne gêne pas la lecture, au contraire. "Le portrait" était un classique de la littérature mondiale, son adaptation en BD est aussi un classique.

04/07/2007 (modifier)