La Malle Sanderson

Note: 2.78/5
(2.78/5 pour 9 avis)

Entre Paris et New York, le magicien Sanderson asseoit sa réputation internationale. Ses spectacles se jouent à guichet fermé.


Ecole Duperré Magiciens et Prestidigitateurs Mirages

Entre Paris et New York, le magicien Sanderson asseoit sa réputation internationale. Ses spectacles se jouent à guichet fermé. Les hommes sont intrigués et les femmes sous le charme. Préparant un numéro d'évasion qui fera de lui l'égal d'Houdini, sa volonté de ne jamais séduire une femme mariée, pour ne pas risquer sa réputation, vacille lorsqu'il rencontre Marie. Texte Delcourt.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Septembre 2004
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Malle Sanderson © Delcourt 2004
Les notes
Note: 2.78/5
(2.78/5 pour 9 avis)
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28/09/2004 | ArzaK
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L'avatar du posteur Noirdésir

Le travail de Götting est reconnaissable et agréable, avec un trait gras, un rendu charbonneux. Un petit côté rétro qui convient bien ici à l’intrigue, se déroulant dans le milieu du spectacle dans les années 1930. L’histoire se laisse lire, n’est pas désagréable. Mais j’aurais aimé plus d’aspérités, de consistance. En effet, c’est un peu trop linéaire. Ce qui est un comble, alors que le personnage joue sur l’effet de surprise dans ses tours d’illusionniste. Mais c’est vrai qu’il ne cache pas à ceux qu’il côtoie le côté professionnel, méticuleux, et tout sauf « magique » de son « métier ». A emprunter à l’occasion.

19/12/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

J’ai beaucoup apprécié l’ambiance et le début du récit. Rencontrer ce prestidigitateur qui ne cache pas le côté très terre à terre et l’aspect « mécanique bien huilée » de son art m’a changé de ces multiples personnages de magiciens incroyables et mystérieux. A ce titre, ce Sanderson sort du commun. Le récit prend ensuite une direction plus déconcertante encore avec cette liaison dangereuse entretenue par Sanderson lui-même et une amante fascinée. Je me suis alors dit que ce roi de l’évasion allait avoir du mal à réussir un tour qui lui permettrait de disparaître aux yeux de la belle devenue quelque peu envahissante… et j’ai aimé cette analogie entre son métier, le tour qu’il était en train de préparer et sa vie privée. La fin du récit, par contre, m’a quelque peu déçu. Il lui manque un effet de surprise tant tout semble suivre son cours avec une logique déprimante. Il n’empêche que j’ai trouvé là un récit agréable à lire, original dans le chef de son personnage central, bien dessiné (même si, par moments, un peu plus de dynamisme dans le trait et d'expressivité au niveau des visages aurait été de bon aloi), bien découpé et bien écrit. Pas mal du tout, donc. Il ne lui manquait, en fait, qu’une conclusion plus marquante pour faire de cette malle Sanderson une œuvre hautement recommandable. Je n’en déconseillerai certainement pas l’achat mais un emprunt en bibliothèque peut suffire si vous n’êtes pas trop sensible à ce genre d’univers.

05/01/2016 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

Bien que le style graphique de cette bd ne me plaît pas, j'ai bien apprécié la lecture de cette bd qui conte les dessous d'un spectacle de magie dans les années 30. Le personnage principal Sanderson est bien intéressant. Le ton est juste et les dialogues plutôt relevées. Cependant, j'aurais aimé que l'histoire prenne une tournure différente comme un duel entre un fakir et notre magicien plutôt que de se perdre dans une énième aventure d'adultère qui tourne mal. Cela n'apporte pas grand chose au final. Néanmoins et en tout état de cause, c'est joliment bien écrit et bien pensé.

25/11/2007 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
L'avatar du posteur Pierig

Après La serviette noire, voici le deuxième album de Götting qu’il m’est donné de lire. Cette bd nous plonge dans le monde de la magie des années 30. On y suit le grand prestidigitateur Sanderson qui peaufine son dernier tour. A cela vient se greffer une histoire d’amour avec une femme mariée . . . La lecture est agréable même si on peut regretter une fin aussi prévisible. Cette histoire convenue n’est donc pas très palpitante mais l’auteur distille juste ce qu’il faut pour inviter le lecteur à tourner les pages. Le point fort de la bd réside dans le traitement graphique remarquable. Certes, on peut lui reprocher une certaine froideur mais le résultat me plait. A lire mais il ne faut pas s’attendre à un récit d’exception.

09/07/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 2/5

Cet album marquait le retour -en 2004- de Jean-Claude Götting à la bande dessinée. Il avait brillamment débuté en 1986 avec "Crève coeur". Depuis, il s'est surtout fait connaître dans l'illustration et le dessin de presse. Les illustrations de Harry Potter en français : c'est lui ! Voilà donc qui a dû combler d'aise ce grand amateur de magie, comme en témoigne le sujet de cet album. J'ai ici eu affaire à un tome au ton et au graphisme élégant, atypique, envoûtant même... Bien que ce ne soit pas ma tasse de thé, j'apprécie quand même... un peu. Je ne mets pas une haute cote parce que, même si l'histoire est sympa et que l'auteur a quelque chose à dire; l'ensemble ne me convainc pas. C'est comme ça !...

13/02/2007 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

J'avais également beaucoup entendu parler de cette BD ne me souvenant plus si on la louait pour son scénario ou son dessin. Dans tous les cas, alors que je m'attendais à une oeuvre assez remarquable, je l'ai simplement trouvée bien mais sans rien d'exceptionnel. Au niveau du dessin, je ne suis pas très amateur de ces visages sans grande expression et de ces images figées. Par contre, non seulement je trouve que ça se lit très bien car le dessin est clair et lisible, mais je trouve aussi que les décors sont souvent bien jolis. Et certaines grandes planches de paysages nocturnes, où l'on ne voit pas les visages des personnages, sont très réussies. Concernant le scénario maintenant, il est plaisant et bien raconté. C'est une histoire sympathique avec des personnages réalistes et justes. Le récit n'est pas vraiment palpitant mais il est juste assez prenant et bien fait, avec quelques touches d'originalité dans le choix de ce personage principal de Sanderson qui est bon et bien trouvé. Une BD qui se lit très bien, un dessin assez sympathique, un récit qui ne marquera pas trop ma mémoire mais sans reproche.

15/10/2005 (modifier)
Par iannick
Note: 2/5
L'avatar du posteur iannick

Au vu des nombreux prix décernés pour cette bd et de sa nomination pour le meilleur dessin au dernier festival d’Angoulême, je m'attendais à ressentir un choc lors de ma lecture de cet album. Ce ne fut pas le cas à cause d'un scénario classique et surtout d'un dessin que je trouve trop figé. Le ton monochrome employé par l'auteur pour cette bd ne semble pas vraiment en adéquation avec le thème, ce choix semble avoir été pris pour donner une ambiance immortalisée par les nombreux films en noir et blanc de cette époque. Et pourtant, j’aurai aimé voir plus de couleurs dans les passages où le public attend le début du spectacle dans le grand hall du théâtre, j’aurai aimé ressentir cette ambiance de fête ! De même, les séquences de fin où l’action devient conséquente sont, à mon avis, gâchées par ce dessin statique. La narration est bonne et les dialogues sont excellents mais le scénario se révèle sans surprise. Les cadrages et la mise en page sont excellents mais manquent singulièrement de fantaisie. J'ai donc lu "la malle sanderson" avec un sentiment d’ennui…

10/08/2005 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Il semblerait que JC Götting, dans la foulée de ses illustrations des Harry Potter, continue dans le monde de la magie, un monde qui le fascine, visiblement. Ici on suit les traces d'un illusioniste célèbre, tombeur de dames et fin tacticien, qui finira par payer ses imprudences. ca ne mange pas de pain, et on a là une histoire sans grand relief, mais assez plaisante à lire. Le dessin de Götting reste élégant, mais paradoxalement, me semble assez froid.

28/03/2005 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5

Dès les premières pages on sent qu’on entre dans une bd précieuse et délicate aux effets très minutieusement calculés; un peu le même genre d’ambiance feutrée et très proprette que l’on ressent dans les albums de Cailleaux, une espèce de classe graphique et narrative qui confine au classicisme tout en étant, dans les faits, résolument moderne. Pas de sentimentalisme déplacé ici, pas d’effets trop appuyés, pas une case ni un ligne de dialogue de trop. L’intrigue est réduite à son axe essentiel, là où d’autres nous aurait conté la même histoire en tentant en vain d’approfondir la psychologie des personnages, Götting synthétise au maximum, chaque scène peut être relue et encore relue, à chaque lecture, on pourra lui trouver un sens nouveau, remarquer un détail qui nous avait échappé. C’est joli, en même temps le fond de cette histoire est un brin trop banal, je trouve : une histoire de triangle amoureux de plus, une histoire d’amour et de jalousie qui vire au drame. L’ensemble est assez prévisible, pas au point, heureusement, de gâcher le plaisir que l’on a à lire cet album au style impeccable.

28/09/2004 (modifier)