Starlight

Note: 1.5/5
(1.5/5 pour 4 avis)

Frank Mandela et Giuseppe Wong sont deux des meilleurs policiers de l'agence Starlight, l'unité d'élite que le pouvoir appelle dans des situations désespérées.


Auteurs italiens Trash

Aujourd'hui, en cette belle année 2374, les deux flics de choc ont enfin une tâche à leur hauteur : mater une émeute d'un million de personnes ! Trop facile... Il leur faudra de nouvelle missions autrement périlleuses pour vraiment les énerver !

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 25 Août 2004
Statut histoire Série abandonnée 1 tome paru

Couverture de la série Starlight © Delcourt 2004
Les notes
Note: 1.5/5
(1.5/5 pour 4 avis)
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01/09/2004 | ArzaK
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Par Ro
Note: 1/5
L'avatar du posteur Ro

Je savais que cette série avait été abandonnée et qu'elle avait peu convaincu les lecteurs, mais je ne m'attendais pas à la trouver moi-même aussi mauvaise. Le graphisme m'avait intrigué : un mélange de SF cyberpunk et de Cité-Puits façon L'Incal, avec des flics barrés sortis tout droit d'un revival 70s, dans une dictature futuriste et ouvertement amorale. Sur le papier, ça promettait une SF déjantée et mordante à la Transmetropolitan, deux héros outranciers et un peu con à la Spoon & White, une bagnole volante entre Le 5e élément et la Motown, des dialogues qui claquent et une mise en scène assumant le délire. Mais très vite, la lecture m'a refroidi. Tout repose sur l'esbroufe, mais peu de choses tiennent réellement la route. Le dessin est bourré de détails, les cadrages sont dynamiques, les angles de vue cherchent constamment l'effet... mais l'ensemble finit confus, parfois illisible. Et dès qu'on élargit le plan, tout devient bien plus bâclé. L'humour noir tombe régulièrement à plat, l'intrigue est inexistante, et les scènes d'action s'enchaînent dans un capharnaüm de violence gratuite. On devine que les auteurs voulaient marcher dans les pas de Frank Miller, Geoff Darrow ou Tarantino... mais ce qui en ressort tient davantage du fanzine adolescent. Même les dialogues, censés faire mouche, fatiguent à force de surjouer. Trop lourds, parfois interminables par rapport au rythme frénétique que voudrait imposer le dessin, ils ne rattrapent rien. Quant au récit, il ne repose sur aucune structure solide : juste une succession de scènes brutales et de rencontres absurdes, émaillées de sous-entendus racistes, homophobes ou machistes, jamais vraiment interrogés. J'ai terminé l'album sans plaisir et sans y trouver de substance. Dans le genre bourrin et politiquement incorrect, on trouve bien plus drôle, mieux construit, et plus percutant. Que la série ait été abandonnée ne m'étonne pas : entre le clinquant creux, l'action vaine et l'absence totale de propos, il ne reste finalement rien à retenir.

22/07/2025 (modifier)
Par kalish
Note: 2/5

La série semble abandonnée, si c’est le cas, ça n’a rien d’étonnant ; étant donné le style, le public n’a pas du être simple à trouver. C’est original, complètement immoral mais pas très prenant. Il y a de bonnes idées : dans un futur à la sauce Blade Runner, deux flics sans pitié servent la dictature homosexuelle en place. Frank Mandella et Giuseppe Wong, un black sorti des années 70 qui cultive son mojo et un asiatique tout en muscle complètement barré. Leur caisse volante à la Starsky & Hutch, leurs gros flingues et leurs dégaines font que l’on aurait pu s’attacher à ces personnages. Malheureusement les qualités de l’histoire s’arrêtent là, les scènes d’action sans intérêt s’enchaînent et l’intrigue n’a rien dans le froc. La qualité est vraiment dégressive tout au long de l’album. Quand on le ferme, on se demande vraiment ce qui nous a plu au début. Le dessin, en revanche, n’est pas mauvais, juste un peu bâclé pour les plans larges. A noté de bonnes idées question prises de vues.

11/05/2009 (modifier)
Par Cassidy
Note: 1/5

Le dessinateur aurait bien aimé être Frank Miller et Geoff Darrow, le scénariste/dialoguiste aurait bien aimé être Frank Miller et Quentin Tarantino. Malheureusement, le 1er tome de Starlight n'est qu'une BD d'action beauf et con comme une production Luc Besson façon Yamakataxi, où une succession d'explosions et de fusillades tient lieu d'intrigue et où les vannes foireuses cherchent à passer pour des dialogues percutants. Si on voulait comparer ça à une BD plutôt qu'à des films, disons que c'est Tank Girl qui me vient à l'esprit en premier, ce qui n'est pas un compliment. Seule qualité notable, l'album se lit très vite. Mais à part ça, bah, rien.

01/04/2005 (modifier)
Par ArzaK
Note: 2/5

Starlight mélange SF et revival 70’ sur un ton plutôt …mordant. Enfin, surtout dans l’intention parce que très concrètement l’humour acerbe contenu dans l’album tombe trop souvent à plat. Faut aimer les dialogues rentre-dedans et les répliques de bourrins… Ca se laisse lire mais s’oublie aussi vite une fois l’album refermé, d'autant plus vite qu'il ne s'y déroule pas grand chose... Les deux héros sont des policiers complètement immoraux au service d’une dictature, ils matent les émeutes en tirant dans le tas et en atterrissant avec leur bagnole volante au milieu de la foule. Evidement tout cela est à prendre au second degré mais semblerait tout de même un peu moins vain si c’était réellement drôle… Le dessin est intéressant, plutôt agaçant dans sa manière de chercher sans arrêt des angles inédits sans de réelle justification narrative, mais de bonne facture. Attendons la suite avant de donner un jugement définitif… Mais dans le genre volontairement bourrin, sanglant et politiquement incorrect, on est largement en-dessous du délicieux Hard Boiled, je trouve…

01/09/2004 (modifier)