L'Archer blanc

Note: 2.2/5
(2.2/5 pour 5 avis)

Dans le futur, la ville de Sherwood est toujours infestée de méchants, mais ils doivent désormais affronter le justicier de lumière: l'archer blanc et son arc magique.


Les super-héros 'à la française' Robin des Bois

En l'an 0 de l'ère nouvelle, la paix enfin revenue, l'Archer Blanc rendit son arc magique aux druides. Mais 300 ans plus tard, Klovos le tyran asservit Sherwood. Une légende raconte que l'Archer Blanc reviendra toujours pour combattre la tyrannie. Tout le peuple attend alors son retour. Chaque épisode de l'Archer Blanc comprend dix planches. L'Archer Blanc vit dans la forêt de Sherwood, comme Robin des Bois mais à une époque indéterminée. Le lieu également d'ailleurs puisque ce Sherwood est très différent de celui de Robin. Disons que l'époque et le lieu sont synthétiques et que les récits se rattachent à l'heroic fantasy. La légende prétend alors que "l'archer reviendra et tirera l'arc de sa gangue de cristal". Cela fait penser à Arthur et à Excalibur. L'Archer Blanc a pour compagnons Arko et Tork et son arc est doté de flèches à différentes fonctions (flèches explosives, à gaz, etc...).

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Juillet 1998
Statut histoire Histoires courtes 2 tomes parus

Couverture de la série L'Archer blanc © Soleil 1998
Les notes
Note: 2.2/5
(2.2/5 pour 5 avis)
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10/05/2004 | Ro
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L'avatar du posteur Agecanonix

J'ai pu lire les 2 albums Soleil de cette série fugace créée par Mitton et Corteggiani, à une époque où Mitton était en période super-héros : il avait déjà travaillé pour les éditions Lug qui éditaient Strange, sur des épisodes de Spiderman, puis dans la revue Titans, sur des épisodes du "Surfer d'argent". Créateur d'autres super-héros à la française dans les années 80, mais dans un style comic-book, très proche des super-héros américains, Mitton dessina "Cosmo" ou Mikros & Photonik dans le pocket Mustang... Ces travaux voisinent avec cette série de "l'Archer blanc" créée en 1987 dans le Journal de Mickey, il me semble en avoir lu 2 ou 3 épisodes à l'époque, parce que c'était une science-fiction non sérieuse, dans le ton de Dani Futuro, donc ça ne m'emmnuyait pas comme les bandes de Moebius, de Gillon ou de Forest, mais pour moi ce n'était pas une bande très marquante. En relisant les albums Soleil, ça se vérifie en effet, mais je reste toutefois indulgent avec ce genre de Bd car c'était soigné et sympathique. Il s'agit d'une transposition totale du mythe de Robin des Bois dans un univers futuriste, en même temps inspiré sans doute un peu par Green Arrow, avec un archer galactique. Je sais que j'ai critiqué les transpositions dans l'Antiquité galactique comme Le dernier Troyen ou Le Fléau des Dieux, mais c'est parce que non seulement je n'aime pas trop ces histoires, et aussi surtout que je trouve que ça s'y prête mal, or ici, je trouve que transposer Sherwood devenue une cité du futur, ça ne me dérange pas, l'adaptation est bienvenue. Après, on peut trouver discutable le fond où le héros est un Robin des Bois moderne qui combat toujours la tyrannie, face à son ennemi Klovos, monstre obèse à la peau verte, et son âme damnée Yargo, c'est un peu comme dans les anciens films de SF, très théâtral et factice, avec des histoires un brin naïves, classiques, à l'ancienne donc, avec de nombreuses facilités scénaristiques qui permettent au héros de se sortir de situations improbables, de ce côté là, Corte ne s'est pas trop foulé. Mais bon, qu'importe, c'était destiné à un lectorat plutôt jeune, et surtout ce que je trouve intéressant, c'est le dessin de Mitton qui avait atteint déjà une belle maturité, avec un graphisme et une mise en page annonçant ses grandes séries proches, car dès 1989, il se lançait encore avec Corte sur De Silence et de Sang, et puis après, ça va être Vae Victis, on a donc à faire à un dessin qui tient la route, sorte de combiné très séduisant entre les graphismes de De La Fuente et Carlos Gimenez. Je profite de cet avis pour dire que j'ai jeté un oeil sur la réédition de Original Watts parue en 2013, c'est du bel ouvrage et ça embellit cette série de façon considérable, avec un encrage et des lettrages refaits, et une colorisation magnifiée. Je ne sais pas ce qu'en pense Mitton, car lors de mes multiples entretiens avec lui, il m'avait souvent dit qu'il voulait oublier un peu cette époque qu'il considère comme du travail de forçat (mauvais souvenirs des petits formats de la période Lug sur Blek notamment), pour lui , la vraie BD commence en 1989.

18/12/2019 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

Une série jeunesse sans grand intérêt. Il faut dire que je n'ai jamais compris ces mondes futuristes où les gens s'habillent encore comme au Moyen Âge... Le héros n'a aucun charisme et il est toujours sauvé par son arme magique ou par un deus ex machina. Klovos le tyran est vraiment le tyran le plus minable que j'aie vu. On dirait que même ses victimes n'ont pas peur de lui. Je me demande encore comment ça se fait qu'il n'ait pas encore été renversé. Mais le pire ce sont les péripéties qui sont tenues avec de grosses ficelles et des retournements de situations pas possibles. Je déteste ce genre de récit jeunesse qui semble croire que les enfants sont des idiots. La seule qualité est le dessin de Mitton qui me rappelle les bons vieux comics des années 70-80.

12/10/2011 (modifier)
Par Jugurtha
Note: 2/5

Sympathiquement naïve, voilà une courte série pour laquelle il faut retrouver son âme d'enfant afin de la juger avec toute l'indulgence requise. Invincible et héroïque, notre archer blanc ne saurait que rétablir la justice dans un monde futuriste qui a basculé dans la dictature. Cortegianni fait preuve de suffisamment d'énergie et d'imagination pour livrer des histoires lisibles et agréables, à défaut d'originales et passionnantes. Tout reste gaiement superficiel, et c'est bien l'action qui domine... Action qui ne fait pas peur à Mitton, qui fait preuve d'une belle énergie pour illustrer tout ça avec la nervosité voulue, tant au niveau de la mise en page que du trait, et il confirme la lisibilité des intrigues de son compère sans jamais démériter. Bref, des récifs qui possèdent une certaine fraîcheur sympathique sans jamais prendre l'épaisseur qui en aurait fait une oeuvre marquante. A réserver avant aux amateurs des deux auteurs.

05/08/2007 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
L'avatar du posteur Spooky

Mon avis rejoint en partie celui de copaing Ro, en ce sens que les histoires de l'Archer Blanc étaient complètement rocambolesques, et que ça me faisait vraiment rigoler, même à l'époque où ces histoires étaient publiées (il y a 15-20 ans donc). Par contre, j'aime beaucoup le dessin du Mitton de cette époque ; j'ai d'ailleurs eu la chance de pouvoir voir des planches originales du côté des sables d'Olonne. Mais c'est sûr, c'est une série qui fait aujourd'hui figure de curiosité.

10/05/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

L'Archer Blanc, c'était une Bd d'aventure SF pré-publiée dans le Journal de Mickey. C'est un mélange de Robin des Bois, de Zorro et de Batman, le tout transposé dans un décor de science-fiction. Le dessin n'est pas mauvais, tout à fait dans le style des comics de super-héros de l'époque puisque Mitton avait déjà travaillé avec John Buscema. Quant aux histoires, en elles-mêmes, elles ne cassent pas neuf pattes à une araignée. Ce sont les ficelles typiques des petites histoires d'aventures pour la jeunesse, avec des retournements de situations miraculeux juste au moment où le héros risquait de perdre, et à la fin, l'Archer Blanc gagne toujours. C'est... gentillet donc, mais bon, ça se laisse lire.

10/05/2004 (modifier)