La Cavale de Lézard

Note: 3.2/5
(3.2/5 pour 5 avis)

Lézard est une petite frappe ! Ses magouilles n'ont pas l'envergure des grandes escroqueries et sa carrure d'haricot vert ne lui permet pas de donner les coups de poings qu'il rêve de distribuer. Mais Lézard possède un atout : il sait se laisser porter par le vent... C'est ainsi que cet anti-héros sympathique va se retrouver précipité au coeur d'un trafic d'armes, côtoyer une ribambelle de flics et de gangsters et, guidé par " son karma pas trop balèze ", traverser non sans encombres cette folle aventure.


Les Losers

Lézard est une petite frappe ! Ses magouilles n'ont pas l'envergure des grandes escroqueries et sa carrure d'haricot vert ne lui permet pas de donner les coups de poings qu'il rêve de distribuer. Mais Lézard possède un atout : il sait se laisser porter par le vent... C'est ainsi que cet anti-héros sympathique va se retrouver précipité au coeur d'un trafic d'armes, côtoyer une ribambelle de flics et de gangsters et, guidé par " son karma pas trop balèze ", traverser non sans encombres cette folle aventure. Après le très remarqué Fables de Bosnie, T.B.C., alias Tomaz Lavric, nous offre un thriller survolté où coups de feu et coup de théâtres crépitent en rafale ! Un alliage d'humour et d'action dont on fait les meilleur s polars et qui permet à T.B.C. d'exploiter à 100 % son sens aigu du cadrage, de la ligne et du mouvement. . A ces qualités graphiques, il convient d'ajouter des dialogues particulièrement réussis. Voici 70 pages d'une bande dessinée jubilatoire au plaisir communicatif. Texte : Glénat

Scénario
TBC
Dessin
TBC
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Août 1999
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Cavale de Lézard © Glénat 1999
Les notes
Note: 3.2/5
(3.2/5 pour 5 avis)
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01/04/2003 | ArzaK
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L'avatar du posteur Noirdésir

Sans grosse surprise ni immense originalité, cet album a tout de même réussi à m’intéresser, car il possède des qualités certaines. D’abord un très bon dessin dans un très beau Noir et Blanc, simple, mais efficace. C’est un réel atout. Ensuite une histoire elle aussi simple et efficace, autour de la cavale de Lézard, pauvre type veule et embarqué dans une embrouille qui le dépasse largement. Un looser, mais qui a la peau dure (ou la chance du débutant ?). Au final, sans être exceptionnel, cet album est de bonne facture, et sa lecture est tout à fait recommandée.

18/09/2014 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
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Je ne suis pas très amateur de thrillers et d'histoires basées uniquement sur une grosse cavale avec des méchants qui poursuivent un... heu... gentil, mais je dois dire que cette Bd n'est pas désagréable. Déjà, le dessin me plait bien. C'est un pur noir et blanc, dans un style qui me rappelle un peu Comes, un peu Pratt et, oserais-je dire, presque un aussi bon N&B que Miller par moments. L'encrage est très fin, usant de grandes plages de noir pour le contraste, le trait est rond, la technique me semble très maîtrisée sans être époustouflante. Lézard, le héros, a tout d'un John Difool (l'Incal), aussi bien physiquement que psychologiquement, un minable egoïste accro à l'alcool et au drogues douces mais assez attachant. Dès le début du récit, il se retrouve impliqué sans ménagement dans une grosse combine impliquant des hauts-placés et même l'armée. Et tout le récit raconte sa fuite pour retrouver un peu de calme tandis que des gens autour de lui réfléchissent à sa place à démêler l'enquête. Ce n'est pas un scénario très original mais sa narration est plaisante et on suit avec le sourire la cavale du pauvre lézard.

22/08/2006 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Je ne connais pas TBC, mais je suis rentré dans cette BD yougoslave sans à priori. Cette chasse à l'homme est assez haletante, on est vraiment dans la peau de cette petite frappe qu'est Lézard, qui ne comprend pas trop ce qui lui arrive, lui qui se trouve malgré lui au coeur de ces conflits d'intérêts. Le dessin est franchement bon, très expressif avec son noir et blanc, et j'ai trouvé très intéressant le fait de ne pas en dire plus que ce qu'apprend Lézard (ou presque). Cependant, on referme l'album avec un étrange goût d'inachevé, une petite déception par rapport au changement de rythme de la partie finale, peut-être ?

21/01/2005 (modifier)

Connu du grand public depuis la publication du quatrième tome du Décalogue, il est cependant nécessaire de revenir sur les précédents ouvrages de Tomaz Lavric TBC. Dessinateur du meilleur album du Décalogue (pour l'instant), dans lequel il nous montre qu'une facette de son immense talent, TBC est aussi un excellent scénariste dont les oeuvres précédentes sont un peu passées inaperçues à cause d'une mauvaise campagne de promotion des éditeurs. Vendre TBC comme le nouveau Enki Bilal (comprenez comme un artiste engagé dénonçant les misères de son pays (Bosnie)) n'était certainement pas la meilleure façon d'attirer la majorité du lectorat français plus enclin à la détente qu'à une prise de tête supputée. Surtout quand un autre facteur rédhibitoire pour le commun des mortels, le noir et blanc, se trouve sur l'ensemble des oeuvres du dessinateur. Mais à une époque où peu d'albums ont du cachet, il est bon de découvrir un artiste complet ayant un style reconnaissable entre mille. Comme Tardi avant lui, TBC possède un ton, un graphisme unique et original (inimitable ?) auquel on peut ne pas adhérer mais qui ne peut pas laisser indifférent. Son chef d'oeuvre personnel (il assure scénario et dessin) est sans conteste La cavale du Lézard, polar à la fois intelligent et drôle renvoyant aux films des frères Cohen (Fargo et The Big Lebowski ). Il a du se passer quelque chose....Tous ces hommes...L' armée? En principe, je n'ai rien contre les militaires...Depuis que j'ai échappé au service...Mais, je reconnais la bagnole...Accident de la route? Ouais...Ca m'étonnerait...Trop d'impact de balles pour ça... Y'a peut être pas de raison de flipper mais moi j'en vois plein! Tac tac tac (bruit de mitraillette) Y'a sûrement une explication rationnelle à tout ce bordel...Mais chez moi c'est comme un réflexe inné...Quand on me tire dessus, je dégage sans attendre mon reste...C'est peut être bizarre, mais je suis comme ça! Je suis résolument contre toute forme de violence...Surtout si elle est dirigée contre moi... Voilà en quelques mots la mentalité de Lézard, petit truand, paumé, looser et drogué embrigadé dans une affaire beaucoup trop importante et dangereuse pour lui. Il se retrouve opposé aux militaires, à des tueurs sanguinaires et au ponte local. Alors qu'il a qu'une envie c'est déguerpir pour se planquer, il est capturé par un policier en vacance souhaitant le faire témoigner. Dans cet album TBC s'attaque à la mafia et à la corruption présente dans son pays. Mais pour notre plus grand bonheur il ne fait pas un exposé didactique, ennuyeux car donneur de leçons. Il préfère l'humour allié à un scénario béton remplis de rebondissements pour faire passer son message. Une BD à lire donc absolument

06/05/2003 (modifier)
Par ArzaK
Note: 2/5

Après la lecture de cet album, je reste sur un sentiment de déception. Sans doute parce que les qualités intrinsèques de cet album sont fameusement contre-balançées par certains défauts majeurs. Commençons par les qualités. TBC est un dessinateur talentueux, son trait en noir et blanc, quelque part entre Frank Miller et Pratt (si, c'est possible) fait mouche. L'album regorge d'idées géniales de mise en scène, le découpage est incisif. Le lecteur dispose d'un véritable plaisir immédiat au cours de sa lecture. Les dialogues sont très bons, plein d'humour et d'ironie, ils permettent de cerner au mieux le personnage de Lézard. Tout cela pourrait faire un très bon album si malheureusement l'argument narratif de cet album n'était pas si léger. Cette espèce de chasse à l'homme est trop convenue, trop linéaire et trop floue pour captiver réellement. Le lézard est poursuivi pendant les trois quarts de l'album par des hommes dont on ne sait rien. Et lorsque vient le temps des explications, les révélations s'avèrent assez peu originales. J'ai vraiment eu l'impression d'avoir été mené en bateau par un dessinateur qui voulait avant tout dessiner et mettre en scène mais qui n'avait pas vraiment envie de raconter une histoire.

01/04/2003 (modifier)