Momo

Note: 4/5
(4/5 pour 2 avis)

Avec Momo, Jonathan Garnier et Rony Hotin recomposent le parfum inoubliable de l'enfance. Le temps des copains, des découvertes, des petite bêtises, des grands bonheurs et des gros chagrins. Le temps aussi d'un émerveillement constant que contrarient parfois les réalités du monde adulte.


Enfance(s) Hébergé chez ses grands-parents La Normandie Séries peut-être abandonnées

Son père parti travailler en mer, Momo, 5 ans, se retrouve avec sa grand-mère durant l'été. C'est le temps des petits riens qui marquent. Le temps des copains, des découvertes, des petite bêtises, des grands bonheurs et des gros chagrins. Le temps aussi d'un émerveillement constant que contrarient parfois les réalités du monde adulte.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 01 Mars 2017
Statut histoire Série en cours - cycle(s) terminé(s) (cycles de deux tomes) 2 tomes parus

Couverture de la série Momo © Casterman 2017
Les notes
Note: 4/5
(4/5 pour 2 avis)
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22/02/2017 | Mac Arthur
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Par Ro
Note: 4/5
L'avatar du posteur Ro

Une série sur la jeunesse pleine de poésie, d'un peu d'humour et de beaux sentiments. Elle est prévue pour être structurée en diptyques, pour peu qu'elle ait assez de succès pour aller au-delà des 2 tomes actuellement parus. Ceux-ci se suffisent à eux-mêmes car ils forment une histoire bien complète, mais c'est avec plaisir que je lirais d'autres albums du même tonneau. C'est donc l'histoire d'une petite fille qui vit avec sa grand-mère dans un village côtier Normand. Son père est marin et absent car en mer pendant des semaines. De sa mère, on apprendra dans le tome 2 qu'elle les a abandonnés. La fillette, assez dévergondée et un peu rebelle quoique encore très jeune, s'aventure souvent dans les campagnes et rues de son village et use de son caractère très affirmé dans ses relations avec les adultes et autres jeunes des environs. Et ceux-ci forment peu à peu une petite communauté variée mais attachante. C'est mignon, assez futé et plein de sentiments nostalgiques des années 80 ou 90 où se déroulent l'action. Le graphisme fait un peu penser à celui de Miyazaki pour Ponyo sur la falaise tout en gardant un ton résolument européen. Il est doté d'une jolie personnalité et très agréable à lire. L'histoire n'est pas toute rose et il y a un peu de tristesse à la fin du premier tome, mais celle-ci est surmonté par le caractère chaleureux des protagonistes et une fin de cycle pleine de charme.

19/09/2017 (MAJ le 18/12/2018) (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Cette courte série a réussi à me toucher malgré l’aspect déjà vu de son synopsis. En fait, plutôt que Momo, personnage central qui donne son nom à ce récit, ce sont bien les autres personnages qui gravitent autour d’elle qui ont fait en sorte que j’ai totalement adhéré à la série. Momo n’est qu’un simple catalyseur qui permet à ceux qui l’entourent de révéler le meilleur de ce qu’ils ont en eux. Du poissonnier bourru à la jeune citadine rebelle, chacun se dévoile au contact de Momo, avec peu de mots, toujours en retrait mais attentifs. Cela donne une bande dessinée peu loquace et bourrée de bons sentiments, mais qui sonne étonnement juste, qui fait du bien au cœur, qui redonne envie de croire en l’homme dans ce qu’il a de plus simple, de plus accessible, de plus normal. Aimer et prendre soin de ceux qu’on aime donne tout son sens à nos existences, tel est le message véhiculé par cette bande dessinée. Cela peut paraître simpliste (et je suis le premier surpris à m’être laissé séduire par ce propos) mais lorsque c’est dit avec un tel talent, je succombe. Tout cela n’aurait pas été possible s’il n’y a avait eu une totale complémentarité entre le travail du scénariste et celui du dessinateur. Peu de mots mais beaucoup d’émotions sont distillés grâce à un séquençage bien pensé, grâce un usage régulier de grandes cases, grâce à un trait expressif, grâce au fait que les auteurs prennent leur temps pour décortiquer l’évolution des sentiments. Une série destinée aux jeunes lecteurs mais qui pourra séduire bien des tranches d’âge. Pas révolutionnaire (ni dans ses propos ni dans sa forme) mais très bien faite, avec cette économie de mots qui permet aux regards de s’exprimer.

22/02/2017 (MAJ le 05/02/2018) (modifier)