Filles des Oiseaux

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Honfleur, au pensionnat des Oiseaux, un établissement pour jeunes filles tenu par des soeurs chanoinesses de saint Augustin, dans les années soixante. Marie-Colombe et Thérèse ont 13 ans.


1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide La BD au féminin La Normandie

Honfleur, au pensionnat des Oiseaux, un établissement pour jeunes filles tenu par des soeurs chanoinesses de saint Augustin, dans les années soixante. Marie-Colombe et Thérèse ont 13 ans. L'une vient d'une famille très aisée vivant à Neuilly ; l'autre, d'une famille du coin, dans laquelle on est paysans depuis des générations. Les deux jeunes filles deviennent inséparables et font les 400 coups dans le vénérable pensionnat. Une amitié à toute épreuve dans la France des sixties.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 09 Septembre 2016
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Filles des Oiseaux © Dargaud 2016
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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28/09/2016 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Mac Arthur

J’ai beaucoup aimé le premier tome qui évoque la jeunesse des deux personnages principaux dans un internat catholique d’avant mai ’68. C’est vivant, souvent drôle, parfois touchant. Florence Cestac fait vraiment bien revivre cette époque et les anecdotes qu’elle nous livre m’auront remis en mémoire les souvenirs de ma propre mère. Ses personnages sont attachants et très complémentaires. Avec ce tome, l’auteure illustre merveilleusement une époque avec ses travers mais aussi ce vent de nostalgie. La lecture finie, je ne me suis certainement pas dit « c’était mieux avant ! » (bien au contraire) mais je ne peux m’empêcher de penser que ces années ont laissé quelques bons souvenirs, quelques belles anecdotes à celles et ceux qui les ont vécues. Le deuxième tome m’a par contre beaucoup déçu. Le principal reproche que je ferai à celui-ci est qu’il cherche à couvrir un bien trop grand espace temporel ! Du coup, les différentes époques traversées défilent sans nous laisser le temps de souffler. Tout est évoqué, rien n’est approfondi et la caricature se fait plus simpliste. Par conséquent, les personnages deviennent moins touchants, les seconds rôles deviennent franchement secondaires (à peine croisés et déjà derrière nous). Je suis vraiment triste du résultat final car, je le répète, le premier tome était vraiment agréable à lire. Même les très gros nez de Florence Cestac ne me choquaient pas alors qu’ils finissent par me fatiguer dans le deuxième opus. J’accorde une note globale de 3/5 mais le premier tome vaut franchement plus. A posséder… si vous savez vous arrêter à celui-ci (qui peut, à la limite, se lire comme un one-shot).

28/09/2016 (MAJ le 29/03/2018) (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

C'est pour l'instant l'un des meilleurs albums de Cestac que j'ai lu jusqu'à présent et j'ai bien envie de lire la suite. On suit donc deux filles, une riche et une autre venant d'une ferme, qui deviennent amies dans une pension religieuse et qui font les 400 cents coups ensemble. Je pense que l'une des raisons pour lequel j'ai plus accroché à cette série qu'avec, par exemple, Les Ados, c'est qu'elle a vécu cette période et si j'ai bien compris les dédicaces qu'elle fait en début d'album, elle a vécu dans le pensionnat qu'on voit dans la BD. Cela donne donc un côté authentique à plusieurs situations. De plus, je trouve que Cestac est mieux dans le format d'une histoire longue qu'en gag d'une page où elle est obligée de faire une chute drôle à la fin de la page. C'est une histoire touchante avec des moments drôles et des moments joyeux. Les deux personnages principaux sont terriblement attachants. Si la suite est excellente, peut-être que je vais même augmenter ma note !

28/01/2017 (modifier)