Comme en Quatorze

Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)

La Première guerre mondiale a débuté par l'attaque allemande sur la Belgique. Au fort d'Embourg (Liège), deux frères sont envoyés en mission périlleuse par leur commandant. Nécessité militaire ou cynisme d'un gradé issu d'une famille de patrons à l'encontre de subalternes agitateurs sociaux et militants du suffrage universel avant-guerre ?


1914 - 1918 : La Première Guerre Mondiale Des Ronds dans L’O Luttes des classes & conflits sociaux Première Guerre mondiale Wallonie

La Première guerre mondiale a débuté par l'attaque allemande sur la Belgique. Au fort d'Embourg (Liège), deux frères sont envoyés en mission périlleuse par leur commandant. Nécessité militaire ou cynisme d'un gradé issu d'une famille de patrons à l'encontre de subalternes agitateurs sociaux et militants du suffrage universel avant-guerre ? Le frère cadet de ces derniers se persuade qu'il doit « faire justice » en retrouvant le commandant replié avec ce qui reste de l'armée belge, près de Dunkerque. Sa mère et sa soeur, désormais seules, se lancent à sa poursuite... Un passé et des antagonismes plus lointains vont resurgir mais la guerre bouleverse les destinées. La vengeance a-t-elle encore un sens ?

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 03 Juillet 2014
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Comme en Quatorze © Des Ronds dans l'O 2014
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)
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08/09/2014 | Mac Arthur
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Par Spooky
Note: 2/5
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Bon, je suis, à l'instar de mes deux camarades, assez déçu par ce one-shot. L'idée était de montrer la première guerre mondiale par le petit bout de la lorgnette. Si l'intention est louable, les moyens mis en œuvre sont moins réussis. En cause, le choix du scénariste de "plier" l'Histoire pour servir son histoire. Sans minimiser l'importance réelle des événements relatés, je pense qu'il aurait peut-être pu s'en passer pour que son récit soit plus fluide. On sent l'auteur un peu novice sur ce coup-là... Côté graphisme, Georges van Linthout fait du boulot correct, mais pour avoir lu d'autres albums de sa production, je sais qu'il peut faire mieux. Dommage, donc.

09/05/2015 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

En ce qui me concerne, c'est l'overdose des récits ayant trait à la première Guerre Mondiale. Il y a eu un espèce de foisonnement lié au centenaire de cette grande guerre. Il faut que cela soit original pour susciter un véritable intérêt. Les thématiques tournent indubitablement vers la même chose à savoir le traumatisme. Je suis victime d'un phénomène de lassitude même si je reconnais le devoir de mémoire. Pour autant, en l'espèce, c'est un aspect méconnu de ce conflit avec l'invasion de la Belgique et ses conséquences. Il y aura également une étude fine du système social belge où les puissants disposaient de tous les droits (même ceux de vie et de mort en se servant des événements). On apprend ainsi qu'ils avaient trois droits de vote et non un seul pour un homme. Les inégalités étaient ancrées même à ce niveau. Par ailleurs, la vision du conflit sera celle des femmes ce qui demeure toujours intéressant. Cela change de la donne traditionnelle. Pour le reste, ce récit de vengeance ne sera guère passionnant même s'il y aura un retournement de situation qu'on n'a pas vu venir. Bref, un témoignage de plus.

27/12/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Je suis triste de ne mettre qu'une note très moyenne pour cet album, mais ma déception est grande. Pourtant, j'aime le style de Georges Van Linthout et le fait que cet album parlait de la guerre de 14 en province de Liège n'était pas pour me déplaire (bien au contraire). Malheureusement, j'ai un peu le sentiment que Philippe Brau a voulu trop bien faire. Beaucoup d'évènements historiques sont pris en compte sur lesquels l'aspect fictionnel vient se greffer. Et, à la longue, cela semble forcé. Si on ajoute à cela le fait que le scénariste se permet quelques libertés en inversant la chronologie d'évènements pour que sa fiction fonctionne, le point de rupture est atteint. C'est dommage car la sincérité et la volonté de bien faire sont manifestes mais ce récit, s'il est instructif à plus d'un point de vue, ne m'a jamais touché. Je soulignerai toutefois le souci de l'auteur de prendre en compte l'époque dans sa globalité. La guerre occupe l'avant de la scène mais tout le contexte social de l'époque est pris en compte. Comme en 14 marque donc un changement d'époque et cette manière d'aborder le conflit m'est apparu très novatrice (d'autant plus que l'horreur de la guerre n'est pas occultée). Le trait de Georges Van Linthout, s'il est toujours très efficace, m'est apparu moins soigné que dans ses collaborations récentes (Celui qui n'existait plus, Mojo ou encore Braquages et Bras Cassés). Cela reste quand même agréable à lire. Bof, donc, mais c'est surtout dû à une volonté de trop bien faire (et c'est encore plus râlant).

08/09/2014 (modifier)