Daytripper (au jour le jour) (Daytripper)

Will Eisner Award 2011 : Best Limited Series or Story Arc Les mille et une vies d’un aspirant écrivain… et ses mille et une morts.
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Les mille et une vies d’un aspirant écrivain… et ses mille et une morts. Brás de Oliva Domingos, fils du célèbre écrivain brésilien, passe ses journées à chroniquer les morts de ses contemporains pour le grand quotidien de Sao Paulo… et ses nuits à rêver que sa vie commence enfin. Mais remarque-t-on seulement le jour où notre vie commence vraiment ? Cela commence-t-il à 21 ans, lorsque l’on rencontre la fille de ses rêves ? Ou au crépuscule de sa vie… (Texte de l'éditeur)
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Date de parution | 27 Avril 2012 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis


Pas grand chose à dire, mais ce comics ne m'a pas du tout emballé, je l'ai trouvé à la fois original dans son angle d'attaque et répétitif dans sa forme narrative, je l'ai même trouvé démoralisant. Chacun des 10 chapitres constituant cet album raconte un moment important de la vie du héros, des fragments d'existence. L'ennui, c'est que les procédés narratifs sont un peu lassants à la longue, et chaque chapitre se termine par la mort du héros pour ensuite recommencer et ainsi de suite... Je n'ai pas saisi la signification exacte de tout ça, le comment du pourquoi, c'est pourquoi je rejoins l'avis de Michelmichel qui résume bien ce que je pense aussi, et j'ai du mal à vraiment comprendre les avis positifs sur cette Bd, il y a sûrement un truc qui m'échappe, mais c'est pas grave vu que ça m'a plus ou moins rebuté. Je ne suis pas spécialement fan du dessin, mais il est correct et pas désagréable, si le fond du récit m'avait séduit, il est clair que ça aurait été un atout supplémentaire.


C'est en lisant récemment Toutes les morts de Laila Starr avec la belle préface de Fábio Moon que j'ai eu envie de relire cet album. Deux comics qui traitent des mêmes thématiques, la vie et la mort, avec des ressemblances dans la construction narrative. Un récit qui à travers la vie ou plutôt les vies de Brás est un hymne au bonheur. On va suivre le parcours de Brás à plusieurs périodes de son existence et à chaque fois la mort sera au rendez-vous. Une narration non chronologique qui prend le temps de déployer son sujet pour mieux nous en donner sa vision, savoir profiter du moment présent. J'ai encore pris beaucoup de plaisir à me replonger dans ce comics. La mise en images est une réussite, tant dans la mise en page que dans les couleurs choisies. Le trait est tout en finesse, avec de nombreux détails et tous les personnages ont "des gueules". A lire et à relire, c'est comme les vaccins, il faut faire une dose de rappel de temps en temps. Forcément, toujours un coup de cœur.


Je n'avais pas été très emballé par les autres productions de ces deux auteurs jusqu'à présent et, au vu des nombreux avis élogieux, je pensais enfin avoir trouvé un album de ce duo que j'aimerais. Je me suis rapidement rendu compte durant ma lecture que je n'arrivais pas à être touché par le personnage principal et ce qu'il vivait. Le procédé narratif utilisé par les auteurs est intéressant au début, mais à force j'en avais un peu marre de voir le héros mourir tout le temps. Les auteurs utilisent des thèmes qui me laissent souvent indifférent (l'amitié, la famille, l'amour) et c'est encore le cas ici. Je ne dirais pas que j'ai trouvé l'album mauvais. Il y a des bons moments sympathiques et le dessin est bon, c'est juste que je m'attendais à une oeuvre exceptionnelle qui allait me captiver et me procurer des dizaines d'émotions et au final je tombe sur le genre typique d'oeuvre qui touche bien des gens, mais pas moi.


Une excellente BD, il n'y a pas le moindre doute là-dessus. Et cela tient à peu de choses au final : la façon de raconter cette histoire. Pour moi, les meilleurs auteurs sont ceux qui arrivent, d'une façon ou d'une autre, à raconter ce qu'on connait déjà mais en nous accrochant. Et c'est exactement ce que font les auteurs dans ce récit : c'est simplement une vie, une vie simple et même assez banale, mais qui peut s'arrêter à n'importe quel moment. C'est l'application à la lettre du proverbe "Carpe Diem", mais où il se dégage un incroyable espoir. Au final, chaque jour de plus est une chance inouïe, et c'est précisément ce qui se dégage de cette oeuvre. C'est beau dans la façon de faire, et c'est surtout marquant à la lecture. Je ne détaillerai pas à quel point j'ai apprécié le scénario, qui passe sur l'amour, l'amitié, la famille, la vie, les espoirs, les rêves, les envies, et qui finit d'une magnifique façon cette vie de tous les instants, mais je tiens à rendre honneur à la façon dont ils ont organisé ces chapitres, qui sont décousus et pourtant incroyablement bien enchaînés. Jamais pris au dépourvu, jamais de problèmes pour comprendre la suite logique. C'est à la relecture que ça m'a frappé, tant c'est bien fait : on ne remarque rien, mais la fluidité est parfaitement calculée. Évidemment, cette BD est servie par un dessin de qualité, très expressif et dont les tons plutôt sombres s'accordent bien avec le propos. Bref, vous l'aurez compris : c'est une excellente BD dont je ne peux que recommander la lecture, et si la pléthore d'avis positifs ne vous convainc pas, je ne pourrais rien faire de plus. Mais c'est tout de même une belle trouvaille.

Première lecture pour moi d’un album des frères Ba et Moon et je dois admettre que c’est une bonne surprise. Les thématiques existentialistes (le sens de la vie, le rapport à la mort, la famille, l’amour, l’amitié) sont traitées avec finesse et intelligence. Le héros, Bras, avec ses faiblesses et ses hésitations, peine à commencer sa vie ou plutôt croit passer à côté de sa propre vie. Les personnages sont intéressants, d’autant que les auteurs s’appliquent à soigner les rapports entre Bras et son entourage proche ; élément fondamental de l’intrigue. Chaque chapitre met en scène Bras à un moment important de sa vie. Graphiquement, c’est agréable à l’œil. Coloré, fluide et parfaitement mis en scène, le trait personnel des auteurs apporte un vrai plus à l’album. Daytripper est un beau roman graphique, sensible et intelligent. Une belle découverte.


Ce sont les nombreux avis très favorables voire dithyrambiques (sur ce site ou ailleurs) qui m'ont poussé à emprunter cet album. Et c'est plutôt une agréable découverte que cette histoire écrite par deux Brésiliens dont je ne connaissais rien. Si l'effet de surprise de la mort de Bras est quelque peu éventé au bout de plusieurs chapitres, la construction de l'album est quand même bien faite, avec une histoire pas si "déconstruite" que ça. Avec Bras, on se pose des questions essentielles. Où, quand et par quoi commence sa vie ? Se finit-elle ? Quels en sont les moments clés ? En fait, c'est un éloge du "carpe diem", une histoire où l'on meurt beaucoup, mais qui exalte avant tout la vie, avec ses aléas. Une histoire qui nous rappelle que la mort est là pour accélérer, et non pour raccourcir la vie. Ajoutons que le dessin, lui aussi très "doux", fluide, aide à entrer dans cette histoire, et que le duo de frangins possède de réelles qualités narratives. Alors pourquoi, après n'en avoir dit pratiquement que du bien me contenter de trois étoiles ? En fait parce que le genre roman graphique, en tout cas ce genre de roman graphique, n'est pas forcément mon truc (j'ai le même problème avec les romans en littérature). Je ne suis pas le cœur de cible. Ce qui ne m'empêche pas de vous en recommander lecture et achat. Si vous êtes friand du genre, ça peut constituer un must qui vous plaira.


Si un jour vous recevez "Daytripper" en cadeau, chérissez celui qui vous l’a offert (merci mon Pierrot !). Et si ce chef d’œuvre vous tombe dans les mains par hasard, chérissez la vie, tout simplement. Car après une telle lecture, il y a de fortes chances que vous ne voyiez plus les choses tout à fait comme avant. A travers Brás, le lecteur se verra rappeler certaines évidences fondamentales – car c’est bien connu, c’est souvent l’habitude qui nous fait oublier ce qui se trouve sous nos yeux – en se mettant dans la peau du personnage, d’autant plus facilement que celui-ci facilite l’identification par son côté anti-héros humain et attachant. La trame est à la fois simple et très originale. Découpé en dix chapitres, chacun d’entre eux constituant une nouvelle se terminant par la mort de Brás à un âge différent avec des causes diverses, ce récit leitmotivique souligne notre condition éphémère comme pour mieux nous faire assimiler cette maxime pleine de sagesse : vivons « au jour le jour », comme si chaque jour était le dernier. A l’aide d’un trait voluptueux, Fábio Moon et Gabriel Bá nous offrent là une histoire généreuse, sensuelle et profonde comme le Brésil, où l’âpreté du monde et son corollaire, le désenchantement, rencontrent le sacré puis s’effacent devant lui. La mise en couleurs de Dave Stewart reste sobre et élégante, tout en contrastes comme la vie peut l’être. Il semble que rien ne manque à cette œuvre très aboutie, qui bénéficie par ailleurs de textes et dialogues d’une grande qualité. Il y aurait encore beaucoup à dire, tant cette production recèle de richesses. Mais afin d’éviter que la présente chronique n’empiète sur cet objet magnifique, une simple liste d’adjectifs devrait suffire à définir "Daytripper", même si celle-ci ne saurait être exhaustive. Harmonieux, humain, humble, fraternel, sensible, vibrant, poétique, lumineux, poignant, tragique, merveilleux… Au final, cette « excursion d’un jour » se révélera un véritable baume sur nos « coração » soucieux, un baume capable de suspendre pour un instant le temps de nos vies, aussi éphémères qu’un éclair dans le ciel infini. C’est pourquoi, nous disent les auteurs, pour réaliser nos rêves, nous devons vivre notre vie, et ne pas rester passifs par peur de l’échec. Vivre. « Se réveiller. Avant qu’il ne soit trop tard. » Demeurer humbles. Apprécier la beauté du monde dans les choses les plus simples. Récompensé par un Eisner Award, préfacé par Cyril Pedrosa et postfacé par Craig Thompson, excusez du peu !, "Daytripper" s’impose incontestablement comme une œuvre majeure du neuvième art brésilien et plus généralement planétaire. L'ouvrage m’aura par ailleurs permis de découvrir non seulement la production de ce pays mais également deux auteurs de grand talent.


Excellent album. La vie, la mort, l'amour, l'amitié, et tout ce qui les entoure... Il faut prendre cet album non comme une histoire linéaire, mais plutôt comme une infinité de possibilités, de variations autour d'une vie. J'avoue, je n'ai compris qu'au bout de trois chapitres ce principe, mais cela m'a ensuite aidé à comprendre, et donc à apprécier ce récit à tiroirs, l'histoire de Bras avec tous les tournants qu'elle prend, tous ces instants de vie qui auraient pu être le dernier, entre 0 et 76 ans. La finesse du récit n'aurait pas eu autant d'impact sans un dessin puissant, comme l'indique Craig Thompson en postface ; c'est bien évidemment le cas, il y a une véritable osmose entre les deux pour ce récit réalisé entièrement à quatre mains par deux jumeaux. Il y a des envolées lyriques dans cette mise an abyme de l'histoire d'un homme dont le métier est d'écrire des nécrologies, dont le talent d'écrivain ne demandait qu'à éclore avec l'extinction de centaines de vies... Une coïncidence qui n'en est pas une, bien sûr, et qui rajoute une nouvelle dimension au récit, qui gagne encore en qualité. Incontournable.


J’ai eu un peu de mal au début de ma lecture. Et puis le charme a opéré. La structure du récit est très particulière mais derrière l’apparence fantastique de l’approche se cache, je pense (du moins c’est ainsi que je l’ai perçu) une volonté de mettre en exergue des passages essentiels, des tournants (ici symbolisés par autant de morts) de la vie du personnage. Qui plus est, toutes les séquences ne nous sont pas présentées dans l’ordre. Il y a des retours en arrière qui enrichissent encore le portrait ainsi dressé. Et je dois bien avouer que cette manière très originale de nous présenter un parcours de vie m’a séduit. Séduction également au niveau du dessin, très lisible, expressif et riche. Et comme le papier est agréable au toucher (oui, c’est important à mes yeux : un papier avec un grain, dans le cas présent, c’est un plus en comparaison d’un papier glacé), j'ai éprouvé un réel plaisir à tourner les pages. Ma note se situe entre le « pas mal » et le « franchement bien » car je pense que les auteurs auraient pu aller encore plus loin dans la démarche (avec plus de retours en arrière, notamment) mais l’album vaut indéniablement le coup d’œil.


J'ai pas été emballé plus que ça.... Malgré un dessin bien réussi avec une belle colorisation, un papier à grains dont les pages sont agréables à tourner, je me suis pas mal ennuyé avec cet ouvrage... J'ai eu au final du mal à comprendre la signification de cette BD, ça m'a plus embrouillé qu'autre chose. La mise en page non-chronologique est certes originale, mais assez déconcertante. Les deux plus gros défauts de cet opus à mon sens sont premièrement sa répétitivité. A chaque chapitre, on sait comment ça va se terminer, du coup, plus les pages défilaient, moins j'étais motivé. Par ailleurs, étant donné que le héros meurt à la fin de chaque séquence, c'est relativement triste, et je ne m'attendais pas à ça. J'aime pas trop les BD tristes. Franchement, cette lecture ne donne pas la patate, mais plutôt un bon spleen du dimanche soir. Bref, à vendre ou à échanger, faites votre choix ! (272)
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