Varlot soldat

Un album court et percutant. Les dessins sont d’une grande violence. Peu bavard, peu de cases mais tout y est. La relecture de « Le Der des ders » m’avait plutôt déçu, là c’est plutôt l’inverse. J’ai retrouvé la terrible efficacité de Tardi quand il dessine la guerre des tranchées, la terreur de l’assaut, les corps désarticulés après l’explosion, les trous où ceux qui se planquent des obus ennemis finissent parfois noyés. Ces grandes cases sont autant de grands tableaux qui dénoncent l’horreur de la guerre et l’histoire de Varlot passe au second plan. C’est un peu le problème de cet album qui se lit évidemment avant ou après Le Der des ders.

25/11/2023 (modifier)

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Je ne suis pas convaincu par ce préquel de Le Der des ders. On retrouve Varlot en jeune soldat dans le bourbier des tranchées. Pourtant les sujets évoqués par cet album, celui de la mutinerie lors de la grande guerre et les conditions de vie des soldats, sont des plus intéressants. Le développement est rapide, trop à mon goût, du fait de la faible pagination, 36 planches. Varlot est un miraculé, vue les situations auxquelles il sort indemne. Indemne physiquement. Rien ne manque, des horreurs aux absurdités de la guerre, mais un récit qui manque d'âme et qui ne m'a pas touché plus que ça. Graphiquement, Tardi fait du Tardi, toujours ce noir et blanc expressif, mais je l'ai connu plus inspiré. A l'occasion, un prêt en bibliothèque. Note réelle : 2,5.

20/05/2022 (modifier)

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Voilà un album qui se lit assez vite. Peu de pages, peu de dialogues, et seulement deux images par page. Pourtant, c’est une histoire qui donne à réfléchir. Se situant dans les tranchées, durant l’une des périodes les plus noires de la Première guerre mondiale, en 1917, durant laquelle l’écœurement, les mutineries se développent. La « Chanson de Craonne », défi lancé par les survivants du Chemin des dames et autres boucheries à la face de leurs gradés est d’ailleurs l’un des rares moments de calme, sa musique pourtant noire contrebalançant celle des obus qui déchiquètent les poilus autour du héros. C’est donc noir, et le dessin de Tardi rend bien l’atmosphère désespérante qui sert de décor au calvaire de Varlot et de ses copains en sursis. Moins développé que d’autres ouvrages de Tardi sur le même thème (comme C'était la guerre des tranchées par exemple), mais quand même une lecture intéressante et recommandée.

24/12/2013 (modifier)

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Breve pero impactante recorrido por la guerra de trincheras de la Guerra del 14. El dibujo tiene el inequívoco sello de Tardi y las líneas de cada viñeta la rotundidad de la tragedia que representan. La participación de Daeninckx introduce un giro inesperado al relato. Publicado en España por Norma Editorial, debería ser, junto a "La guerra de las trincheras", de obligatoria lectura en las escuelas. Formaríamos, así, una generación de pacificistas y alejaríamos, definitivamente, el fantasma de la mortífera guerra. Altamente recomendable. Traduction : Bref mais impressionnant voyage à travers la guerre de tranchées de 14-18. Le dessin est la marque caractéristique de Tardi et les lignes de chaque case traduisent la tragédie qu'ils représentent. En outre, la participation de Daeninckx au scénario donne un tour inattendu à l'histoire. Publié en Espagne par Editorial Norma, cet album devrait être, aux côtés de C'était la guerre des tranchées, une lecture obligatoire dans les écoles. Cela permettrait de former une génération de pacifistes qui tourneraient enfin le dos au spectre meurtrier de la guerre. Hautement recommandé.

18/06/2010 (modifier)

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Sorti après Le Der des ders dont il partage le personnage principal, cette BD lui est pourtant antérieure sur les faits. On y découvre la vie de Varlot pendant la seconde guerre. Les auteurs développent ses traumatismes. On y découvre les causes liées aux situations extrêmes vécues. Dans Le Der des ders, Varlot se réveille toujours à cause du même cauchemar. "Varlot soldat" explique d'où vient cette psychose et quelle en est la raison. J'ai trouvé ce récit très fort. Les auteurs ne font pas dans la dentelle. Cette petite BD me parait être un bon complément à la BD d'origine.

06/07/2009 (modifier)

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Ok sympathique petit récit d'un soldat qui ne se sort pas de la première guerre, de ses horreurs, ses tranchées, ses bombardements. Que dire de plus, c'est peut-être trop court et anecdotique, mais comment construire un truc vraiment original sur ce sujet... Dessin habituel du Tardi, on aime ou pas Je demande qu'à jeter un oeil à Le der des ders si cet album en est un avant-goût.

16/04/2006 (modifier)

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Je dois préciser que je n'ai pas (encore) lu "la Der des ders". Varlot reste pas mal. On retrouve le style de Tardi aussi bien dans le dessin que dans les dialogues. Son graphisme est en accord avec la représentation que l'on a de l'avant 1945, de la France d'antan et illustre encore mieux la Grande Guerre. L'histoire et le personnage de Varlot sont intéressants. Mais bon j'ai pas plus accroché que ça, je sais pas trop pourquoi, peut-être à cause d'une impression de déjà vu. Mais on plonge bien dans l'horreur des tranchées et de la guerre en peu de temps

09/10/2003 (modifier)

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En ces temps troublés, Varlot soldat nous invite au pacifisme... Tardi est le maître Français de l'histoire des poilus et de la dénonciation des atrocités de la guerre. Daeninckx apporte l'esprit et la précision du récit à des planches époustouflantes. Tout y est : les corps décharnés et mutilés, la soliture des combattants, les mutineries et j'en passe... Bref,si on l'a possède pas, on doit se procurer cette BD.

20/03/2003 (modifier)

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Cette BD est plus une oeuvre d'art qu'une BD, le scénario n'a pas beaucoup de suspense ou d'action mais il est original et les dessins sont fabuleux, ça ressemble si j’ose dire à une petite biographie.

30/11/2002 (modifier)

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L'aversion de Tardi envers la première guerre mondiale est connue et Varlot Soldat nous conforte un peu plus dans cette voix. Cet album est, en fait, le prologue du Le der des ders (Casterman) Le scénario nous aide a mieux comprendre le personnage principal au demeurant bien plus complexe qu'il n'en paraît. Un one-shot, certes pas, indispensable mais complémentaire. Si vous avez aimez Le der des ders cet album vous séduira sinon passez votre chemin !

01/07/2002 (modifier)

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