Le Fléau de Dieu

Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)

Biographie d’Attila et de ses frères adoptifs.


Attila, Gengis Khan et les Hordes Au temps de Rome et de l'Empire Romain

Nous sommes en 410. Rome est pillée par les Wisigoths. Théodoric, l’un des officiers de l’armée d’Alaric, enlève une jeune romaine et va vivre une folle passion pour elle. Mais un jour il trouve son campement saccagé par des cavaliers asiatiques. Il va voir leur suzerain, Régula, roi des Huns. Celui-ci décide de punir les Avars, mais dans la bataille la femme de Théodoric est mortellement blessée. Elle réussira, comme la mère de César, à mettre au monde un garçon, après qu’on l’eût éventrée. Mais en vertu d’un pacte, Régula récupère tous les mâles pris dans la bataille. L’enfant présumé de Théodoric, prénommé Aetius, devient donc un petit Hun, et cela pour une douzaine d’années. Plus tard il pourra retourner auprès de son vrai père…

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Février 1995
Statut histoire Série abandonnée 1 tome paru

Couverture de la série Le Fléau de Dieu © Soleil 1995
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)
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12/10/2009 | Spooky
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L'avatar du posteur Agecanonix

Malgré un sujet déjà abordé dans d'autres Bd, notamment dans Histoire de France en Bandes Dessinées (mais traitée de façon résumée), cet album offrait la possibilité de développer ce Vème siècle encore barbare, et surtout le personnage d'Attila, mêlant fascination et répulsion, celui dont "là où le cheval avait passé, l'herbe ne repoussait jamais" ! C'est encore un exemple navrant de série abandonnée très prometteuse, et qui semblait bien documentée en contant fidèlement l'épopée d'Attila et Aetius, où Rocca alias Ramaïoli est comme toujours inspiré et précis dans sa narration scrupuleuse. Cet abandon doit encore résulter des relations tendues qu'il a entretenu entre 1995 et 96 avec Soleil, le résultat étant le même que pour Barca : on laisse entrevoir au lecteur un beau potentiel historique où Rocca fait toujours preuve de sérieux, et on laisse tout tomber par dépit ou lassitude... La partie graphique ne démérite pas, la mise en page et la construction donnent une dynamique et un style séduisant à cette Bd qui malheureusement s'éteint au champ d'honneur..

20/04/2015 (modifier)
Par Sebper
Note: 3/5

"Le Fléau de Dieu" fait partie des trop nombreuses séries de Georges Ramaïoli a avoir été abandonnées trop tôt par les éditions Soleil. Pourtant, l'album est intéressant, même si comme tout premier album de série, il faut au lecteur le temps de s'habituer aux personnages, aux ambiances et au climat de l'histoire naissante. Georges Ramaïoli, qui signe ici de son pseudo de scénariste Simon Rocca, se montre fidèle à lui-même et pose des bases scénaristiques solides à ce récit qui aurait pu être une belle saga. Un album, c'est évidemment trop peu pour pouvoir donner un avis complet, il aurait été intéressant de voir où le scénariste voulait nous emmener après 4 ou 5 tomes. Outre son arrêt prématuré, mon plus gros regret sur cette série vient du choix du dessinateur. Non pas que Février ne soit pas doué, même si là encore il aurait fallu plus d'albums pour vraiment se faire une opinion, mais parce que j'ai toujours un peu de regret quand Georges Ramaïoli confie le dessin de ses histoires à quelqu'un d'autre. Au final, je dirai que le "Fléau de Dieu" demeure un bon moment de lecture trop vite achevé.

14/10/2009 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

C’est un peu dommage que cette série ait été abandonnée… Bon, le dessin n’est pas exceptionnel, et la mise en couleur accuse le poids des années, mais Février avait un vrai sens de la mise en scène, il avait tout de même un style assez lisible, et qui, en évoluant vers plus de maturité, aurait pu rendre de grands services à cette histoire. Cette histoire, en fait la biographie d’Attila et de ses frères adoptifs Egon et Aetius. Le premier tome nous montre comment ce dernier est venu au monde, comment il est devenu un Hun, avant de (re)devenir un Wisigoth, et plus tard un général romain, plus farouche ennemi d’Attila, son frère adoptif… L’histoire s’avérait plutôt pas mal, malgré des petits soucis narratifs, notamment lors des passages d’une séquence à l’autre. Une biographie intéressante, qui aurait pu compléter la série "Attila… mon amour", par Mitton et Bonnet. Dommage.

12/10/2009 (modifier)