Topless

Note: 3/5
(3/5 pour 6 avis)

Quand un pianiste solitaire s’acoquine à une strip-teaseuse solaire… un road movie existentiel plein d’élégance et d’aventure.


Ecole Estienne Paris Road movie

Martin est pianiste dans un bar à strip-tease. Un bon job, diront certains ! Si ce n’est que Martin est plus du genre à s’absorber dans ses feuilles de partitions et ses volutes de cigarettes que dans l’effeuillage fumeux des filles sur scène ! Ce qui convient parfaitement à Monsieur Frognard, le gérant de la boîte. Trop ravi que son pianiste ait plus les yeux sur son clavier que sur la symphonie de magouilles dont il est le chef d’orchestre… Jusqu’au jour où la sublime Jeanne, l’effeuilleuse vedette de la revue, propose à Martin de tout plaquer pour partir à l’aventure dans la DS du patron… Un pianiste lunaire. Une strip-teaseuse terre-à-terre. Un gros magot planqué dans le coffre de la DS. L’escapade romantique ne n’annonce pas des plus reposantes…

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 23 Juin 2009
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Topless © Glénat 2009
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 6 avis)
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23/06/2009 | Miranda
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L'avatar du posteur Mac Arthur

Excellente surprise que ce Topless. En l’achetant, je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre, mais le ton badin employé par ce pianiste de boîte de striptease m’avait directement conquis. Après lecture, je ne peux que confirmer : ce ton est le principal atout de l’album. En effet, le suspense n’est certainement pas son point fort, et son final, très prévisible, avait dès la première lecture un goût de déjà-vu. En fait, Topless est un polar au scénario très classique, dont le charme réside avant tout dans la narration à la première personne de son personnage principal, original et désabusé, et dans le graphisme élégant, spontané et audacieux d’Olivier Balez. L’adéquation entre ces deux paramètres provoque une alchimie convaincante et envoutante. Le choix des couleurs est également important dans la réussite de l’œuvre. Olivier Balez n’hésite pas à utiliser des teintes flashantes lorsque le personnage principal part dans un délire, pour retrouver directement les teintes les plus sombres dès que l’ambiance de polar reprend le dessus. L’alternance est très réussie et illumine l’album. Certes, on peut regretter que l’opus se lise si vite (en fait, il se dévore), mais, avec de tels atouts (graphisme et narration) une relecture reste intéressante. A découvrir.

20/07/2009 (modifier)