Bota Bota (Botabota)

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

D'amour et de sang, ou la poursuite du bonheur.


Douleurs intimes La BD au féminin : le manga Nihon Bungeisha Nouveautés BD, comics et manga Seinen

Mako désespère de trouver l'amour. Pourtant, elle est entreprenante, séduisante et a un travail stable... mais se met à saigner du nez dès qu'elle touche quoi que ce soit qui lui paraisse malpropre. Le moindre contact physique est une épreuve, et un baiser entraîne des torrents écarlates ! Elle a bien tenté de combattre son handicap en s'exposant à la saleté au péril de sa vie, mais rien n'y fait : son blocage psychologique semble insurmontable... Mako n'abandonne pas pour autant. Un jour, elle rencontrera bien un homme capable de supporter le sang, même au lit ! (texte : Ki-oon)

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 02 Octobre 2025
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Bota Bota © Ki-oon 2025
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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04/10/2025 | Spooky
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Par Spooky
Note: 3/5
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Après Beastars, Paru Itagaki propose un nouveau manga un brin déjanté, cette fois-ci sur un format court, puisque Ki-oon l'a publié en un seul volume. Le concept est simple : Mako est une jeune femme qui souffre d'une misophobie un peu particulière : son nez se met à saigner abondamment lorsqu'elle touche quelque chose de sale, et ce depuis son enfance. Un problème qui l'empêche d'embrasser un homme ou de coucher avec, à son grand désespoir. Le récit nous la fait suivre dans sa quête de l'homme idéal, tel que l'a défini sa mère et à condition que son nez le supporte... C'est un peu tordu, Itagaki est spécialiste de ce genre d'idées, mais elle nous livre une histoire relativement sobre, finalement, avec des situations certes un peu cocasses, mais pas si spectaculaires, si on excepte celle où l'on voit Mako entièrement nue, couverte de sang et portant par exemple un homme évanoui. Pas de créature fantastique, pas de déviance sexuelle particulière, tout juste voit-on Mako rencontrer un homme incapable d'aimer. Une autre affection qui existe réellement (je ne sais pas si celle dont souffre la jeune femme existe, par contre). Ce n'est pas palpitant, mais relativement sympathique. Itagaki a un style de dessin un peu particulier, le visage de Mako est très rond, avec d'énormes yeux un peu déstabilisants. Il y a un peu de folie dans la composition, certains regards, mais rien de bien méchant. Ah oui, le titre ! Botabota ou potapota est, en japonais, l'onomatopée correspondant au bruit du clapotis de l'eau. Ici c'est le sang qui coule, donc l'association est vite faite. A noter que le volume se clôt sur une histoire courte, plus ancienne, mettant en scène une prostituée et le Père Noël. Pas bien folichonne, ma foi.

04/10/2025 (modifier)