Le Vampire de Sacramento

Note: 2.8/5
(2.8/5 pour 5 avis)

À la fin des années 70, en l'espace d'un mois, un inconnu tue six personnes avec une barbarie inouïe. Appelé en renfort par les enquêteurs du FBI, Robert K. Ressler, à l'origine du métier de profiler, voit aussitôt dans le tueur un assassin atypique, à michemin entre serial killer et tueur de masse.


Ecole Jean Trubert Serial killers [USA] - Côte Ouest

À la fin des années 70, en l'espace d'un mois, un inconnu tue six personnes avec une barbarie inouïe. Appelé en renfort par les enquêteurs du FBI, Robert K. Ressler, à l'origine du métier de profiler, voit aussitôt dans le tueur un assassin atypique, à michemin entre serial killer et tueur de masse. Il le classe parmi les meurtriers dits désorganisés, et subodore qu'il s'agit d'un schizophrène paranoïde en plein épisode délirant. Les habitants de Sacramento se terrent chez eux. Une course contre la mort s'engage pour mettre fin aux massacres ! Parmi les tueurs en série, Chase est sûrement l'un des plus connus, le premier de ce genre interrogé par Stéphane Bourgoin, spécialiste français de renommée internationale. Cette BD relate des faits réels, et parallèlement à l'enquête revient sur le passé de Richard Trenton Chase.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 20 Septembre 2007
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Vampire de Sacramento © Soleil 2007
Les notes
Note: 2.8/5
(2.8/5 pour 5 avis)
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26/05/2009 | Mac Arthur
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Par sloane
Note: 3/5
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Je suis assez circonspect après ma lecture et je rejoins l'avis de Mac Arthur lorsqu'il parle de ces profileurs, en effet à la fin des années 70 le FBI n'en était qu'aux balbutiements de cette science, tout au plus ce service interrogeait les criminels les plus endurcis pour en tirer un profil transposable d'un cas particulier à des généralités. Je reprends mon souffle après cette phrase Stendhalienne. D'accord aussi avec Mac pour dire que l'être humain possède ce penchant pour le goût du sang (celui qui nous fait ralentir quand il se passe un truc sur la voie d'en face). Ces histoires de tueur en série viennent satisfaire notre penchant pour le morbide. A vrai dire cette BD ne m'a que moyennement intéressé, tant il est vrai qu'une fois le problème énoncé, à savoir un grand malade qui aurait dû très vite être éloigné de sa famille se met à tuer ; la messe est dite. Le dessin n'est pas mauvais il reste froid et lisse ce qui convient parfaitement au thème abordé. A lire en emprunt mais pas d'achat conseillé.

26/02/2021 (modifier)
Par Yann135
Note: 3/5
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Vous allez m’écouter ! Oui oui je sais, je suis un peu péremptoire sur ce coup là mais c’est pour votre bien, pour une lecture … fluide. J’allais écrire… bien coulante ! Vous allez comprendre … Avant de vous emparer de cet album, allez découvrir la fiche wikipédia de Richard Trenton Chase, le tueur en série américain qui tua six personnes en Californie dans les années 1978 1979. Il était dénommé le « vampire de Sacramento » car il se délectait du sang de ses victimes et il se livrait aussi à des actes de cannibalisme. Je peux vous assurer que Thomas Mosdi au scénario, s’est inspiré de cette présentation. Tout y est dans l’album. Vous y retrouverez toutes les anecdotes et les détails concernant ce tueur sanguinaire. Ce récit est le deuxième album de la série « sérial killer », après Zodiac Killer. Il y a de très nombreux flash-back sur différentes périodes de la vie de Richard Trenton Chase et donc, avoir un verni sur l’histoire réelle de ce tueur en série, permet de ne pas décrocher. Vous me suivez ? Nous sommes au cœur de l’enquête. Le profil psychologique de l’assassin est d’ailleurs bien décrit. Nous y retrouvons aussi de nombreux témoignages de personnes l’ayant fréquenté. Pas de suspens a priori puisque dès le départ nous connaissons le coupable. Par-contre c’est très intéressant de voir comment la police appréhende les différents meurtres pour arriver in fine à coincer le tueur. Voilà donc un bon thriller qui nous relate une affaire criminelle qui à l’époque avait défrayé la chronique. Beau boulot sur le dessin. A 3 mains. Rien de très original mais c’est plutôt plaisant de chercher qui a fait quoi entre Serge Fino, Bernard Kolle et Alessandro Vitti. Décors fin années 70 plutôt plaisants, même si sur les voitures ils auraient pu se faire plaisir, ce qui n’a pas été le cas. Un album donc à ne pas mettre dans toutes les mains. Pour les adeptes des thrillers sanguinolents.

03/09/2020 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
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2.5 Un album que je trouve moyen. Le début m'a un peu ennuyé. Le tueur en série ne me semble pas plus intéressant qu'un autre et le voir tuer ses victimes ne m'a pas du tout intéressé. En revanche, j'ai commencé à accrocher un peu aux scènes avec des policiers. Il faut dire que parfois je regarde des séries télés portant sur des crimes réels et j'aime bien voir comment les policiers découvrent le coupable. C'est le cas ici. Ce sont les scènes les plus intéressantes alors que celles avec le tueur m'ont laissé un peu indifférent malgré les meurtres horribles qu'il commet ! C'est donc pour moi un album inégal avec des bonnes et des moins bonnes scènes. À la limite, je conseillerais peut-être un emprunt si on est amateur de ce genre d'histoire, mais il n'y a rien de vraiment mémorable dans cet album et ce n'est pas une grosse perte si on ne lit jamais ce one-shot.

02/09/2012 (modifier)
Par tolllo
Note: 2/5

De cette série « Serial Killer », je retiendrai particulièrement cet épisode-ci et Ed Gein. Malheureusement comme tout le reste de la collection Serial Killer, le sujet est particulièrement survolé : nous suivons les tribulations de ce détraqué qui va être, en quelque sorte, un vampire buvant le sang de ses victimes. Mais de ce personnage torturé et psychotique, nous n’en connaîtrons pas plus, dommage… L’histoire suit son cours cependant. Nous avons même droit à une sorte de thriller ''presque'' intéressant. Encore une fois, cet épisode est « distrayant ». Je m’étonne de constater que des séries qui reprennent l’histoire de serial killers soient distrayantes... Mais la littérature dite policière, surtout américaine, abonde de ce genre de sujets, très souvent retranscrits cinématographiquement. Pour les BD, c’est autre chose… Dans une BD, cela devrait être aussi plutôt inquiétant à en avoir la chair de poule. Mais non… ce n’est pas une histoire à lire pour se faire peur. Pas un « film » d’horreur donc mais un « téléfilm » qui se veut flippant, mais bon ça reste un téléfilm de seconde zone… Moi qui suis un grand fan de Cliff & Co, du même scénariste j’espérais tomber sur du très lourd au niveau personnage et psychologie. Eh bien je n’ai pas été servi Tant pis. (10/20)

15/11/2009 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Le vampire de Sacramento, second album de la collection Serial Killer, reprend les mêmes principes que le premier (Zodiac Killer). Le personnage est un peu plus « intéressant » que son prédécesseur. Ceci est avant tout dû au fait que bien des témoins ont pu être interrogés. J’ai été surpris par l’apparition d’un profileur. Est-ce une fantaisie due aux auteurs, ou bien cette profession existait-elle déjà dans les années ’70 ? Quoiqu’il en soit, grâce à ce personnage et aux interventions de multiples témoins, le récit devient assez intéressant. Le profil psychiatrique (terme plus approprié que « psychologique » à mon avis) du vampire de Sacramento est bien défini. Le personnage en lui-même est également plus charismatique, tant on a affaire ici à un vrai malade ! Le graphisme est assez comparable au précédent. Froid et lisse, il convient bien à ce genre de collection. Trop raide à mon goût, il ne dynamise pas le récit. Le passage d’un dessinateur à un autre est plus flagrant que dans le tueur du Zodiac. Cependant, cela n’a pas gêné ma lecture car les styles restent très proches. Si le premier album est totalement dispensable, le second atteint une qualité acceptable et j’en conseillerais sa lecture (mais pas son acquisition). Ces albums m’auront cependant valu la réflexion suivante : ce genre de tueur, dont la seule motivation semble être la glorification de son ego, quand il n’est pas tout simplement atteint d’une grave maladie mentale, mérite t’il autant de publicité ? Ne vaudrait-il pas mieux traiter ses actes comme quantité négligeable, ceci afin de dissuader un éventuel fan de reprendre ce procédé pour s’assurer une célébrité aux relents nauséabonds ? Mais qui suis-je pour donner ce genre de conseil ? Lecteur écervelé, je n’ai pu m’empêcher d’ouvrir ces bouquins, justifiant ainsi par mon comportement l’existence de telles œuvres. Je laisserai cependant là cette collection, et résisterai à la tentation d’ouvrir les prochains albums (Ed Gein) car je me fais vraiment trop l’image d’un usager de l’autoroute qui ne peut s’empêcher de ralentir à la vue d’un accident bien sanglant croisé dans l’autre sens (un comportement abject auquel je ne veux plus céder).

26/05/2009 (modifier)