L'Art et le sang

Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)

Une vision très personnelle de Fantomas...


Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs Parodies et pastiches

C'est l'histoire d'un assassin, d'un criminel qui donne beaucoup de lui-même pour exister. Une version très personnelle de Fantomas, véritable artiste du crime. Et au final, une histoire édifiante ?

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 20 Août 2010
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série L'Art et le sang © Cornélius 2010
Les notes
Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)
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10/11/2012 | Noirdésir
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Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

2.5 Aimant bien le personnage de Fantomas, ce livre m'a attiré et au final je suis déçu parce que je trouve cet album franchement moyen. L'auteur s'amuse avec Fantomas et l'art contemporain en général et les chapitres qui composent ce one-shot sont franchement inégaux. Ça commence bien avec un Fantomas qui se débarrasse de ses ennemis jurés de manière jouissive et puis vers le milieu j'ai commencé à franchement m'ennuyer et je me demandais si je devais abandonner lorsqu'une histoire m'a bien amusé et m'a décidé à continuer ma lecture. Au fil des scènes, mon intérêt passait du 'c'est sympa et fait sourire' au 'ce délire de l'auteur est vraiment chiant' selon si j'aimais le chapitre ou non. Je pense que j'aime plus lorsque le personnage était plus mis en avant (le délire avec les produits dérivés sur lui, lorsqu'un artiste contemporain le kidnappe) que lorsque l'auteur se moquait surtout de l'art (je pense notamment au musée qui sert à rien). Bref, j'ai un peu le cul entre deux chaises au sujet de ce livre. Je dirais que c'est à lire si on aime les délires post-modernes quoique je conseille plus un emprunt à la bibliothèque qu'un achat.

05/11/2019 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Voilà un criminel qui ne s'embarrasse pas de scrupules, mais se veut artiste du crime. Benoit Preteseille utilise le mythe de Fantomas, créé par Allain et Souvestre, et qui avait tant séduit les surréalistes (Desnos en avait fait un long feuilleton radiophonique et Breton adorait les versions ciné de Feuillade). On y trouve d'ailleurs d'autres points communs avec l'univers d'André Breton (l'évocation du musée Gustave Moreau entre autre) et du surréalisme, qui inerve cet album. A noter la fin, qui démarque le "tu seras un homme mon fils" de Kipling, dans une version moins consensuelle... A découvrir, c'est un univers original !

10/11/2012 (modifier)