Parce que le paradis n'existe pas

Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 6 avis)

Une fable fantastique sur le sens des responsabilités au travers du parcours de Fabien, un jeune chômeur qui doute de lui.


Douleurs intimes Voyages dans le temps

Fabien, 36 ans, chômeur, retourne dans sa famille pour se ressourcer. Mais, en traversant le petit bois de son enfance, Fabien retrouve également ses 10 ans Mais, surtout, Fabien retrouve Alex, ses peintures de guerre et ses jeux d'enfant. Convaincu que ce qui lui arrive a un sens, Fabien tente de comprendre les raisons de ce rêve éveillé.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 04 Février 2009
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Parce que le paradis n'existe pas © Bamboo 2009
Les notes
Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 6 avis)
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17/02/2009 | Mac Arthur
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Par sloane
Note: 3/5
L'avatar du posteur sloane

Au final il ne se passe pas grand chose dans cette histoire d'un jeune homme qui n'attend plus grand chose de la vie après divers déboires. Il se réfugie dans son village natal et se met à revivre des événements qui le reportent des années en arrière à l'époque où il avait 11 ans. Bien sûr il n'est pas question de changer les choses, mais les revivre pourrait peut être l'aider à redémarrer sur de meilleures bases. Avec un faux air de "La guerre de boutons" nous retrouvons le héros face à son passé; celui-ci lui permet d'appréhender le présent et l'avenir avec plus de lucidité mais au final on voit bien que les choses ne sont pas aussi simples et le constat est que l'on ne revient pas en arrière. C'est sympa, mais au final il ne me reste pas grand chose d'une histoire traitée certes de manière originale mais qui ne m'a pas vraiment touché. Je me demande si ce gars n'a pas envie de rester seul...

30/11/2015 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

J'ai plutôt bien aimé cette nouvelle sur un homme qui a 36 ans connaît la séparation ainsi que le chômage. Fabien part se réfugier chez ses parents à la campagne afin de retrouver notamment la forêt de son enfance. Dans cette forêt un peu magique, il redevient subitement un enfant où il jouait avec ses copains à combattre un autre clan. Cela rappelle d'ailleurs Quartier lointain de Taniguchi. Il tente de comprendre le message qu'on essaye de lui faire passer à travers cette distorsion temporelle. Va t'il pouvoir reprendre le dessus sur sa vie d'adulte mal en point ? Tout l'enjeu est là. Ce n'est pas facile de traiter un sujet généralement peu porteur auprès du grand public sur un homme qui a honte, qui perd confiance en lui après toutes les déceptions qu'il rencontre dans sa vie et qu'on ne verra pas mais qui sont suggérées de manière implicite. Je trouve personnellement que l'auteur réussit à faire passer les émotions de son personnage principal. Je n'ai même rien à reprocher au dessin qui me paraît fluide tout comme l'enchainement des séquences. On se croirait dans un film un peu étrange. Parce que le paradis n'existe pas un album touchant à découvrir. Réservé à un public aimant bien les romans graphiques d'introspection.

17/09/2009 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

Une curiosité. Ce sont d’abord les dimensions qui surprennent : un petit format ; et qui plus est en noir et blanc. C’est ensuite la lecture de quelque chose « d’autre » : l’histoire d’un homme de 36 ans. Et cet homme, arrivé à une sorte de charnière de sa vie (et c’est vrai, vous n’êtes plus « jeune » mais pas encore « âgé ») se lance à la recherche de certaines réponses dans son passé. Comme je l’ai fait aussi. Ca ne « mange pas de pain » mais j’ai lu un récit initiatique assez interpellant, un récit qui se prolonge encore dans l’esprit en fin de lecture. Et tout ça se trouve dans un « petit bouquin » qui ne paie pas de mine et qui, je pense, n’aura eu qu’un succès d’estime. Mais pour ceux et celles qui l’auront lu, preuve est faite qu’il ne faut pas forcément de la « grosse artillerie », tant du côté d’auteurs que de maisons d’édition pour réaliser quelque chose de bien.

29/04/2009 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
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Je n’ai pas vraiment aimé l’entame de cette bande dessinée car je déteste les fictions à la thématique volontairement noire. Avec un suicide, une rupture et un trentenaire qui se remet complètement en question, cherchant refuge chez ses parents, ça partait mal. Mais par contre, j’ai apprécié le retour à la nature puis à l’enfance que le héros va rechercher et subir. Il s’agit là de thèmes qui me touchent et m’intéressent nettement plus. Et puis pour une fois qu’un auteur trentenaire avoue avoir des parents et ne pas vivre sa noire mélancolie seul comme un artiste incompris… J’ai trouvé ma lecture plaisante et relativement intrigante. J’ai eu l’impression de retrouver un scénario assez proche de celui de l’excellent Quartier lointain. Et pourtant j’ai été nettement moins touché cette fois-ci. Je me suis senti moins proche du personnage principal. Je me suis surtout senti assez éloigné de ses émotions et craintes d’enfance qu’il semble devoir une nouvelle fois affronter. Et puis surtout, j’avoue avoir trouvé la morale de cette histoire un peu paradoxale. En effet, j’ai un peu de mal à comprendre le lien entre l’acte de la femme au début et la leçon indiquant de combattre sa lâcheté et de continuer à résister même si l’affrontement direct est voué à l’échec. Est-elle bien placée pour donner cette leçon ? « Faites ce que je dis, pas ce que je fais » ? Bref, même si je n’ai pas trouvé ma lecture désagréable et que cette BD me semble sincère, je n’ai pas été touché par elle car je trouve son message ambigu et qu’il ne me parle pas.

23/04/2009 (modifier)
Par pol
Note: 2/5
L'avatar du posteur pol

Voilà un petit OVNI qui débarque chez Bamboo. Un roman graphique c'est assez rare pour être signalé, et en plus l'éditeur ne nous a pas habitué à ce format : un petit bouquin de 160 pages, le tout en noir et blanc. Pas courant, donc forcement intriguant. Il est ici question de la vie de Fabien, néo chômeur et néo célibataire qui part se ressourcer dans le petit village de son enfance. Hélas ces interrogations n'ont pas trop trouvé d'écho chez moi. Il s'interroge sur pas mal de chose, il cherche en quelque sorte un sens à sa vie. Mais que soit à travers de longs monologues sous forme de voies off, ou lorsque il se retrouve plongé dans le passé, lorsqu'il avait 10 ans, sa quête de réponse ne m'a pas parlé. Pourtant certaines scènes comme les jeux avec ses copains de l'époque, les cabanes en foret, les bêtises à l'école, ou les bastons avec les plus grands sont autant de passages sympathiques. Sortie du contexte, elles sont rigolotes. Mais voilà, leur but n'est pas vraiment de nous amuser, elles ne sont ici qu'un élément dans la thérapie de notre héros. Au final, malgré quelques sourires, cette lecture m'a semblé longue, elle ne m'a pas amené à me poser de questions et son message ne m'a pas touché.

21/02/2009 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Fabien, 36 ans, chômeur après avoir exercé un métier qu'il n'aimait pas, retourne se ressourcer chez ses parents. Les souvenirs affluent et, bien vite, en traversant le petit bois derrière chez lui, Fabien se retrouve dans la peau du gamin de 10 ans qu'il fût. Les métamorphoses, d'abord de courte durée, deviennent de plus en plus longues pour finir par sembler devoir persister. Fabien est convaincu qu'il y a une raison à cela mais ne comprend rien à ce qui lui arrive. Une trame fantastique pour une recherche d'identité. Oui, bon, pourquoi pas ? J'ai malheureusement le sentiment qu'aucun de ces deux éléments en ressort grandi. Le côté fantastique n'a rien de ... fantastique, c'est du déjà-vu et du revu. Tandis que la quête d'identité et les interrogations du héros se retrouvent en arrière-plan alors qu’elles auraient mérité un traitement plus important. L’histoire, en elle-même, sans être extraordinaire, n’est pas vraiment désagréable à lire. Malheureusement, le dessin me reste un peu en travers de la gorge. Non qu’il soit mauvais ou confus, mais les proportions des personnages ne me semblent pas respectées. Chacune des personnes dessinées me semble avoir une tête énorme pour un petit corps. Et, à la longue, cet aspect (qui aurait pu être secondaire si le scénario avait vraiment été prenant) a commencé à m’obnubiler au point de me distraire de ma lecture. En résumé : scénario bof + dessin bof = bof, bof …

17/02/2009 (modifier)