Skeol

Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)

Gariel est un prisonnier qui arrive, parmi des centaines d'autres, sur Skeol, la planète prison. Sur cette planète les prisonniers sont sujets d'experiences génétiques. Cependant ces mutations transforme petit à petit les corps des détenus en pierre, ce qui fait que les autorités ont sans cesse besoin de nouveaux corps !


Auteurs italiens

Gariel est un être à part, car les particules de pierre qui grandissent en lui lui parlent et surtout le préviennent, il est en danger, il doit s'enfuir de Skeol. Le voila donc parti avec son ami, le vétéran. Tout deux vont d'abord s'arréter à la cité de Tôor-la-pieuse ou ils vont rencontrer les géants rêveurs afin que ces derniers leur lisent leur avenir. Ensuite, Gariel, seul, rencontrera l'étrange équipage du vaisseau "Rêveries" ou il devra affronter des cauchemars tueurs...

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 1981
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Skeol © Aedena 1981
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)
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20/12/2008 | Erik
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L'avatar du posteur Noirdésir

Je ressors de ma lecture avec un avis mitigé, même si je l’ai visiblement davantage appréciée que l’aviseur précédent. Je ne connaissais pas ce duo d’auteurs italiens, qui ont développé ici une histoire – et une esthétique – très marquées par les années 1970 (c’est tout à fait le genre de trucs qui aurait pu être publié dans Métal Hurlant par exemple). J’ai en tout cas bien aimé le dessin, que ce soit les choix esthétiques ou le trait (très fin, jouant sur des hachures pour exploiter un Noir et Blanc précis). On a parfois un travail pointilliste (je ne sais pas si Cadelo travaillait à l’encre de Chine, mais ça y ressemble). Il y a une alternance de cases épurées et de cases chargées de détails, avec un découpage assez classique – le grand format permet en tout cas d’apprécier le travail graphique. C’est plus sur l’histoire que je reste quelque peu sur ma faim en fait. Elle se laisse lire (même si au départ j’ai eu un peu de mal à entrer dedans), mais elle est un peu décousue et se finit un peu abruptement. Mais c’est quand même une lecture intéressante, une histoire SF typée 70’s, que les amateurs peuvent apprécier (après, sa rencontre n’est pas des plus courantes).

16/12/2020 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
L'avatar du posteur Erik

La lecture de cet album m'a été particulièrement pénible. Un dessin en noir et blanc dégarni de tout charme avec un trait irrégulier et maladroit. Une narration particulièrement pesante. Un scénario incohérent (ou devrais-je plutôt parler d'une absence de scénario). Il y a quatre petites histoires qui n'ont rien à voir les unes avec les autres. On suit un personnage du nom de Gariel qui se retrouve d'abord enfermé dans un vaisseau spatial. Puis dans la seconde nouvelle, il navigue dans un marécage où il va rencontrer d'étranges créatures avant de se retrouver dans les bras d'une femme-chien. Du "ni queue ni tête" érigé en art pseudo intellectuel que je déteste éperdument. La revendication au niveau du dessin provient clairement de Moebius. L'Ecole italienne n'a pas que produit de purs joyaux. Il faut dire que ce one shot a plus de 25 ans d'âge et que bien des progrès ont été réalisé depuis. Cette bd est pratiquement introuvable sur le marché. Sur la mienne, il est indiqué "tiré en 200 exemplaires". C'est clairement pas commercial. Peut-être était-ce expérimental !

20/12/2008 (modifier)