Icare (Icarus)

Note: 4/5
(4/5 pour 1 avis)

Histoire sans paroles d’un homme qui ne savait faire qu’une chose : planer !


BD muette Séries avec un unique avis

Un homme entre dans un hangar et reçoit d’une machine un ticket où il est inscrit : 15h16. Il regarde sa montre qui affiche 14h04. L’homme est pressé par deux tueurs qui tirent dans sa direction. Il s’enfuit au volant d’une vieille voiture et emprunte une route sinueuse de montagne. A un tournant, des hommes armés l’attendent. Il est 15h00. Coups de feux, coup de volant, la voiture sort de la route et tombe dans le vide. Mais, curieusement, la voiture plane dans l’air et l’homme en sort en lévitation. Il plane, il vole : serait-il un nouvel Icare ? Et que signifie ce fameux "15h16" ? Paru en 1990 chez Magic Strip pour la version française, cette bd est parue initialement en 1982 chez Albino sous le titre Icarus. Selon les dires de Jan Bosschaert, cet album a été bouclé en à peine trois mois.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1982
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Icare (Icarus) © Magic Strip 1982
Les notes
Note: 4/5
(4/5 pour 1 avis)
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07/08/2008 | Pierig
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Par Pierig
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Pierig

Etrange album que celui-ci. Muet et quasi incompréhensible jusqu’à la fin. Cette bd suit en parallèle deux histoires distinctes (du moins au début), celle d’une jeune femme couchée sur un lit dans une maison en bord de mer et celle de cet homme qui vogue dans les airs. Grâce aux toutes dernières pages, l’album se révèle pourtant d’une incroyable ingéniosité. Ainsi, les séquences sans liens apparents prennent un sens. Celui du destin, du rêve qui devient réalité . . . réalité parfois dure à encaisser lorsqu’on repose le pied à terre. Côté dessin, Jan livre un trait dans la tradition ligne claire mais avec une touche de modernisme qui le rend plus vivant et plaisant à regarder. Un joli coup de patte qui a été à l’origine de mon achat. Achat que je ne regrette pas au vu de l’étrangeté du récit et de la conclusion finale. Laissez votre esprit vagabonder sans trop se poser de questions et cet album s’ouvrira à vous.

07/08/2008 (modifier)