Caligula

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Note: 1.67/5
(1.67/5 pour 3 avis)

Caligula, Tibère, incestes, et tortures.


Au temps de Rome et de l'Empire Romain Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre

Tout commence par le viol d'une prêtresse par un gorille. Puis un sacrifice sanglant, un petit groupe d'hommes vêtus de blanc sont à l'origine de cette macabre cérémonie. Parmi eux le futur empereur Caligula.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1993
Statut histoire Série abandonnée 1 tome paru

Couverture de la série Caligula © CAP 1993
Les notes
Note: 1.67/5
(1.67/5 pour 3 avis)
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05/05/2008 | kanibal
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L'avatar du posteur Agecanonix

Le décor de la Rome antique a tant inspiré le cinéma érotique (on se souvient du Caligula de Tinto Brass en 1977 et de ses avatars merdiques) qu'il devait bien se prêter à la BD. Depuis 1997, Murena explore superbement ce cadre propice aux complots mais aussi bien-sûr aux scènes déshabillées, en insistant sur l'aspect historique et romanesque. Ici, la bande que j'ai lue d'abord dans le magazine Bédé Adult en 1990, vise un lectorat friand de sexe, seulement, la multiplication des scènes orgiaques et l'étalage de déviances sexuelles et de perversités en tout genre m'a plutôt dégoûté qu'autre chose, ce n'est même pas bandant, c'est très loin de l'érotisme torride que j'étais en droit d'attendre de ce type de Bd. L'auteur se contente en plus de repiquer la plupart des scènes outrancières du film Caligula, ça n'apporte donc rien. Le dessin de Duveaux peut dérouter au premier abord, les contours sont parfois approximatifs et peu jolis ; en 1987, il avait dessiné un récit titré "Messaline" pour l'Echo des Savanes qui utilisait un "tachisme" basé sur la photographie, technique qu'il mêle ici à du dessin à la plume et dont le résultat n'est guère attirant. Une Bd plutôt à éviter.

03/09/2013 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

Note : 1,5/5 Concrètement, cette BD est très mauvaise, sur la forme et sur le fond. Il ne s'agit pas d'une BD érotique ou pornographique à part entière, à moins d'avoir l'esprit vraiment tordu. Certes les scènes de cul sont présentes quasiment à toutes les pages, bien plus qu'explicites, mais elles sont presque toutes accompagnées de séances de viols, de tortures, de mutilations ou de meurtres. Pour dire les choses simplement, dans cette bande dessinée, les orgies et les relations multi-sexuelles forment la base, presque ennuyeuse, alors les personnages recherchent des perversions plus "sophistiquées" : inceste (frères, soeurs, mère...), urologie, zoophilie, torture, meurtre d'amants, baise avec une mourante avant de l'achever... Les personnages prennent bien plus de plaisir à imaginer des perversions mêlant sexes, douleurs et mort qu'à simplement baiser. Difficile dans ces conditions d'être émoustillé par cette lecture. Le dessin est plus que médiocre. Pourtant, vu de loin, il ne parait pas si mal. Il est à noter en effet que l'auteur a visiblement été très influencé par Manara dont on dirait qu'il a décalqué certains personnages féminins des albums érotiques de ce dernier. Mais dès qu'on regarde de plus près, les poses sont figées et sans naturel, les anatomies sont complètement ratées, les visages hideux ou approximatifs, et le tout est encore enlaidi par des couleurs atroces. Pour finir, la narration est abominable. Cela donne l'impression que les planches ont été parfois mélangées, qu'il manque des cases ou des pages entières. Beaucoup de scènes sont incompréhensibles. Et l'album se termine par un "à suivre" alors qu'on a bien du mal à comprendre s'il s'est vraiment passé quelque chose de constructif ou si l'on n'a fait que suivre un assemblage grossier de scènes perverses. Malgré tout, une certaine curiosité m'a poussé à aller jusqu'au bout de ma lecture. D'abord parce que malgré l'outrance de la majorité des scènes et la superficialité des psychologies, le décor d'une Rome aussi décadente n'est pas inintéressant et pourrait presque passer pour crédible. Après tout l'Histoire aura retenu de la fin du règne de Tibère puis de celui de Caligula une véritable atmosphère de débauche et de crimes qui pourrait finalement se rapprocher de celle du récit ici conté. Et puis j'étais aussi curieux de voir où l'imagination de l'auteur l'emmènerait pour mettre en scène les différentes perversions, tortures et scènes sanglantes et sexuelles qu'il met en scène. Curiosité certes mal placée mais humaine. Et aussi gratuites et violentes que soient ces scènes, il faut admettre que la perversion y a une certaine imagination même si elle est très mal racontée. Mais au final, non, vraiment rien d'émoustillant et je doute essayer un jour la torture et l'étripage lors de mes prochains ébats sexuels...

17/05/2011 (modifier)
Par kanibal
Note: 1/5
L'avatar du posteur kanibal

Quelle horreur cette bd ! Il n'y a rien à récupérer dans cet album, il n'y a pas d'histoire, ou je n'ai pas compris ce que l'auteur voulait raconter. Le titre, c'est "Caligula" mais il est quasi absent de cette pseudo histoire. Les dessins et couleurs sont horribles, à vouloir faire le tout seul (scénario, dessins, couleur), Michel Duveaux a tout raté. C'est violent, pervers, mais pas suffisant pour en faire une bonne bd. Je me souviens que je l'avais acheté par VPC, chose que je ne fais plus. A ne lire sous aucun prétexte ; bd toxique.

05/05/2008 (modifier)