La Mère des victoires

Note: 2.89/5
(2.89/5 pour 9 avis)

Dans un monde en guerre la mission à bord d'un panzer futuriste d'un capitaine héroïque pour sauver le fils de celle qui l'aime.


Auteurs espagnols

Le lieutenant Katana est amoureux de sa supérieure la charmante capitaine anderson. Son erreur : choisir entre son amour et le commandement d'un nouveau panzer ! Il va devenir une icône de bravoure et de gloire et mais il va perdre son amour tout cela sans s'apercevoir qu'il est manipulé par le haut commandement. Quelques années plus tard on retrouve nos 2 personnages avec des grades supérieurs mais avec toujours la même rancœur l'un envers l'autre. Cela va encore plus se compliqué quand le nouveau commandant du super tanker "la mére des victoires" n'est autre que le fils du commandant Anderson et non le capitaine Katana qui lui se retrouve au "placard"avec une équipe de bleus qu'il doit former; Jeune et sans expérience le fils anderson se laisse capturé par l'ennemi avec l'arme suprême intact. Le capitaine Tanaka va alors tout tenter pour réussir l'impossible : reprendre la mére des victoires et ramener le fils de celle qu'il aime toujours.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 04 Janvier 2008
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Mère des victoires © Delcourt 2008
Les notes
Note: 2.89/5
(2.89/5 pour 9 avis)
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L'avatar du posteur Noirdésir

Dessin et colorisation sont plutôt originaux. Mais le dessin, avec des visages anguleux, très dessins animés Disney actuels, n'est pas mon truc. Mais c'est surtout l'histoire qui m'a laissé sur ma faim. Je l'ai trouvée bancale. Aucun des sujets qui semblaient dominer au début n'est suffisamment développé. On ne saura rien de la guerre dont il est question ici, et, alors que cela semble se passer dans une sorte de télé-réalité malsaine, cet aspect est lui aussi laissé en plan. C'est dommage. D'autant plus que la fin m'est apparue expédiée, voire bâclée. L'impression qu'il y avait quelque chose de mieux à faire avec ces idées. Mais en l'état, c'est une lecture décevante.

24/12/2022 (modifier)
Par sloane
Note: 3/5
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Quelques manques qui font que ce one shot ne remporte pas mon adhésion complète. En premier lieu le contexte, cette guerre s'apparente à un réality show et il est vraiment dommage que le back-ground qui devrait en découler soit très vite mis de côté par l'auteur. Dans un style différent j'avais beaucoup apprécié le travail fait à ce niveau dans Live war heroes. Ici j'avoue être resté un peu sur ma faim. Malgré ce bémol l'ensemble se laisse lire avec un scénario qui ne souffre d'aucun répit, même les scènes du bal en flashback ne ralentissent pas l'histoire. Le dessin est particulier et m'évoque un mélange de Mangas et de dessins animés hyper vitaminé. Il faut se faire au style, notamment dans les visages, que je n'ai pas trouvé très beau Au final tout ça n'est pas mal du tout, se laisse lire avec plaisir même si un petit temps d'adaptation est nécessaire, encore une fois en rapport avec le dessin particulier. Si certains thèmes avaient été plus approfondis nul doute que nous aurions tenu là du tout bon. Auteur à suivre!

06/05/2015 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
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Je dois reconnaître que cet auteur espagnol a du talent : cela semble incontestable. Néanmoins, c'est un peu comme pour Les libérateurs : il exploite assez mal une bonne idée de départ (faire de l'audimat avec la guerre). Son univers reste intéssant car ses personnages principaux ont du caractère et cela paraît presque crédible dans un futur d'anticipation. Cependant, le scénario est difficile à suivre pour un lecteur car les données de départ ne sont pas connues. On se sent peu impliqué dans le récit confus qui n'interresse que le principal protagoniste en quête de reconnaissance au niveau du galon. Par ailleurs, le sujet de la télé-réalité n'est absolument pas approndi. Certains partis pris par l'auteur ne m'ont guère convaincu comme par exemple le fait de ne pas montrer l'ennemi (ce qui était déjà une idée reprise dans Les libérateurs). Les couleurs infographiques donnent un aspect de froideur qui ne se combine pas très bien avec un dessin cartonnesque et au faciès anguleux. Objectivement, ce one shot passera certainement bien pour la plupart des lecteurs car il recelle des qualités certaines. Je reste, quant à moi, un peu déçu.

30/01/2011 (modifier)
Par Ems
Note: 2/5

Il y avait matière, mais se limiter à un one shot n'a pas été un bon choix. Graphiquement, c'est agréable et personnel. Mais le récit m'a paru décousu comme si il avait fallu faire des coupes pour le faire rentrer dans les 64 pages. Le contexte est resté particulièrement flou. Difficile de faire une corrélation entre les tenants et les aboutissants. La lecture fut quand même plaisante mais je trouve que l'histoire soit trop courte ou du moins qu'elle puisse être résumée en l'état à quelques lignes... Un regret pour l'amateur de SF que je suis.

19/11/2008 (modifier)
Par Tomeke
Note: 3/5

Je jugerais cet album comme un one-shot respectable dans le genre science-fiction. L’histoire est bonne, elle entrecroise différents éléments qui poussent le lecteur à la curiosité : une histoire d’amour, la télé-réalité, les guerres futuristes,… Malgré cela, je trouve que le scénario manque de rythme. Certains passages souffrent de lenteur, là où Acriboréa démontrait le contraire et faisait mouche. Certes il s’agit d’un one-shot et il est plus difficile de développer une histoire sur 64 pages que sur 5 volumes (et encore ce n’est pas toujours vrai) mais je trouve que le récit est un peu fade. Au niveau graphique, les dessins ne sont pas trop ma tasse de thé ; j’ai eu l’impression qu’il s’agissait de caricatures, les visages me semblant souvent disproportionnés par rapport aux corps. Les couleurs sont cependant bien maîtrisées, elles s’accordent parfaitement aux éléments du récit et le rendu des combats est vraiment impressionnant. Bref, j’ai apprécié la lecture de ce one-shot, j’ai passé un bon moment, sans plus d’impression. Pour ceux qui apprécient vraiment la SF récente, l’achat peut être conseillé. Pour les autres qui souhaitent en avoir sous la dent, foncez sur Acriboréa ou Meteors.

17/07/2008 (modifier)
Par SaV
Note: 3/5

Je dois dire que la couverture de cet album ma poussé à la curiosité. En effet, le graphisme très inhabituel des personnages mais aussi la disposition en pyramide des héros façon Star Wars m'ont encouragé à la lecture. Or peine perdue, car si je retrouve le graphisme et l'idée du scénario très intéressante, je reste sur ma très grande faim sur le déroulement de l'histoire. Et oui, j'aurai préféré avoir une série, au moins deux albums, afin de pouvoir profiter des différentes aventures des personnages et du vaisseau "La mère des victoires". En conséquence, on se sent peux impliquer dans ces histoires et on ne comprend pas tout car tout cela va trop vite à mon sens, trop de raccourci. La relation entre Katana et Anderson me semble trop succinct, le vaisseau "la mère des victoires", pourtant titre de l'album, et trop brièvement évoqué, le sujet de la télé réalité n'est pas assez approfondi à mon sens. Bref, une idée de scénario très intéressante mais bancale pour des raisons qui m'échappe (la loi économique de l'édition, peut être). Je reste quand même très satisfait du graphisme de l'auteur, que ça soit pour les personnages, les scènes de combats et les décors ! À suivre donc.

15/05/2008 (MAJ le 17/05/2008) (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5

Le début d’une série ?… ben non : un one-shot. Un bien bon même. Fernandez m’a emmené dans une sorte de reality-show guerrier : « Conflit Direct », un show où les chefs de cette guerre télévisée sont de véritables stars adulées d’un public qui en demande toujours plus. Et ces chefs, ces stars, ne se font vraiment aucune concession dans cette grande bagarre où tous les coups sont –vraiment- permis. Un bon postulat, bien développé, assez décalé dans son propos initial m’a vraiment fait apprécier ce récit futuriste (le sera-t-il toujours ?… quand je vois ce que les chaînes de télé inventent pour faire de l’audimat, je ne serais pas étonné de voir une telle « fiction » dans un avenir…que je souhaite le plus lointain possible). Le dessin ?… un bien bon graphisme au trait original qui fait montre d’une grande maîtrise. Curieux aussi de directement constater que ce « trait » ne fait pas partie de l’école dite franco-belge ; en l’occurrence, ici, espagnole. Cette « mère des victoires » est vraiment maîtrisée dans son narratif et son graphisme, apportant de par son concept quelque chose de surprenant (hé oui, il m’arrive encore d’être surpris !), de dynamique et –surtout- d’équilibré. Un album personnel, unique dans sa forme, novateur et… fichtrement bien fait. Vraiment très bon.

07/05/2008 (modifier)
Par iannick
Note: 3/5
L'avatar du posteur iannick

L’auteur, Enrique Fernandez, de la « mère des victoires » vient de l’animation et ça se voit rapidement lorsqu’on feuillète le contenu ! Le lecteur en prend plein la vue en lisant cette bd : il a le droit à des protagonistes forts en gueule et très expressifs avec leurs grandes bouches ainsi que leurs gros yeux. Les cadrages sont impressionnants mais pèchent un peu, à mon avis, par l’excès de gros plans sur les personnages. Dans cet album, je trouve qu’il manque un peu de vues d’ensemble et que certaines orientations sont mal choisies car j’ai souvent eu recours à des retours en arrière pour bien saisir une séquence. La mise en couleurs est assez exceptionnelle : les tons sont parfaitement adaptés à l’action. Les effets de flous sont parfois présents dans l’album mais ils restent, à mon avis, suffisamment discrets pour une mise en couleurs faite par ordinateur. Au niveau de la narration, ça va vite, très vite ! Je trouve que les séquences s’enchainent trop rapidement. Cette transition rapide des scènes se fait, à mon avis, au détriment de la relation qu’entretient le héros, le lieutenant Katana, avec le capitaine Anderson que j’aurais voulu plus développée. En effet, au niveau du scénario, je suis resté sur ma faim. Moi qui n’aime pas des récits en plusieurs tomes, j’aurais préféré que la « mère des victoires » soit réalisée en deux albums. En plus de la trame entre Katana et Anderson, il y a deux autres sujets principaux dans « La mère des victoires » où le lecteur suit les évolutions des héros sur un terrain hostile et où l’auteur épingle la télé-réalité et son aspect commercial. Ces trois sujets, à mon avis, y sont abordés trop rapidement car aucun n’a réussi à me toucher réellement (la relation Katana et Anderson), aucun n’a réussi vraiment à me procurer de l’adrénaline (les combats) et aucun n’a réussi non plus à me forcer à interroger (la télé-réalité). Bref, sans cette contrainte de pagination, je pense que tous les ingrédients étaient réunis pour faire de « la mère des victoires » une excellente bd. Enrique Fernandez signe avec « la mère des victoire » un album d’une grande beauté graphique et d’un scénario… qui aurait pu être intéressant si sa bd avait été une mini-série. En effet, j’ai eu l’impression d’assister à un récit très condensé où l’auteur n’a pas pu (ou su ?) développer assez son histoire pour me la rendre plus touchante et plus fluide narrativement. Malgré tout, Enrique Fernandez est un auteur à suivre. Si l'auteur arrive à son prochain album personnel (dessin+scénario) à gommer ces défauts, il y a de fortes chances que sa future bd me plaise à la folie !

09/01/2008 (MAJ le 09/01/2008) (modifier)

Le titre "la mère des victoires" m'a tout d'abord interpellé et puis le graphisme m'a rappelé quelque chose alors je me suis un peu plus intéressé à cet album. Fernandez a dessiné auparavant Le Magicien d'Oz dont j'avais aimé le graphisme et que je retrouve dans cette Bd. J'aime bien son trait, la "gueule" de ces personnages dont on voit tout de suite s'ils sont des baroudeurs ou non, les cases à la "sergio leone" tout en longueur, et puis les couleurs respectueuses des différentes ambiances, tout est assez bien réussi pour nous décrire un monde futuriste fait de guerre, d'argent et de manipulation. Le scénario ne se laisse pas compter non plus, d'une histoire déjà vue : un capitaine affublé d'une équipe de bleus pour réussir une mission impossible, Fernandez nous raconte à la fois une histoire d'amour, une épopée futuriste et pleine d'action mais aussi et surtout une critique sur le monde des médias prêt à faire du fric avec n'importe quoi. Les combats sponsorisés nous rappellent CNN qui entrecoupe la guerre du golf avec de la pub pour la Budweiser. Je n'ai pas mis plus de 4 car justement cette histoire avec un fond aussi conséquent aurait pu mériter 2 albums (celui-ci fait 64 pages) car la mission de sauvetage est un peu rapide et aurait certainement pu faire l'objet d'un deuxième tome à elle toute seule. Mais j’en demande peut être de trop, c'est certainement parce que j'ai vraiment aimé cet album « la mère des victoires » qui justement nous rappelle que les plus grandes victoires ne sont pas forcément les plus belles et que celle-ci laissent parfois un goût amère.

05/01/2008 (modifier)