Romeo Brown

Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)

Romeo Brown ?… c’est un détective privé. Ca pourrait être quelqu’un de sérieux, de « pur et dur ». Ben non, c’est plutôt quelqu’un de timide… et surtout maladroit. Et le problème pour lui, lorsqu’il se fourre dans une drôle d’histoire, c’est qu’il se retrouve rapidement entouré de jolies filles.


Charlie Mensuel Détectives privés RETROspective BD

Celles-ci, à chaque fois, vont tout faire pour détourner notre héros de son enquête en cours. Mais heureusement pour lui, Romeo s’en sortira toujours grâce à l’appui de sa belle secrétaire, Fan Mitchell, qui en est secrètement amoureuse… Mais qu’est ce qui fait donc son charme à Romeo Brown ?… Ben, lui-même ne le sait pas… Alors il continue ses enquêtes, faisant comme si de rien n’était…

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 1983
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Romeo Brown © Futuropolis 1983
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)
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15/12/2007 | L'Ymagier
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L'avatar du posteur Agecanonix

Ce détective privé mène des enquêtes classiques mais a la chance de n'avoir pour clientes que des filles extrêmement sexy qui apparaissent souvent en déshabillés ravageurs ; il n'y a pas de violence et peu de morts dans ce strip dont le but est simplement d'émoustiller le lecteur. C'était l'époque où les bandes policières anglaises étaient pimentées d'érotisme soft, puisque le même traitement était de mise sur "James Bond" de Larry Horak pour le Daily Express. "Romeo Brown" est diffusée en strip dès 1954 dans le Daily Mirror, dessiné par Alfred Mazure, au dessin charmeur, sur des textes de Peter O'Donnell, mais en 1957, le dessin est repris par Jim Holdaway qui accentue le côté sensuel en dessinant des filles de rêve aux tenues affriolantes. Le strip faisait ainsi doucement fantasmer le mâle britannique des années 50/60, mais sans sombrer dans l'érotisme franc, jusqu'à ce qu'en 1963, Holdaway et O'Donnell décident de l'abandonner pour se consacrer à leur nouvelle création : Modesty Blaise, à peu près aussi audacieuse. En France, ce Roméo n'a guère été diffusé dans la presse si ce n'est dans Paris-Jour durant les années 60 ; je ne l'ai découvert véritablement que dans les années 80 lorsque Charlie Mensuel en a diffusé quelques strips, et j'ai trouvé ça peu excitant : le héros est sans personnalité, les enquêtes sont sans intérêt, l'humour est typé 50's donc aujourd'hui un peu daté, et les belles pépées en tenues légères sont bien innocentes (mais très joliment dessinées par Holdaway), c'est de l'érotisme charmeur correspondant parfaitement à son époque mais qui n'a plus aucune signification de nos jours, et ceci m'a été confirmé lorsque j'ai pu lire un des albums Futuropolis, donc ne vous attendez pas à de belles sensations, cette série est passée de mode. Pour collectionneurs uniquement.

21/04/2014 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 2/5

Une bonne série parue dès 1954 dans le quotidien anglais « Daily Mirror ». Une série qui ne se prend pas du tout au sérieux. Le héros est en effet un détective gaffeur. Mais ce qui fera son succès outre-Manche se sont les superbes « girls » dessinées qui l’entourent souvent. La série est pleine d’humour, fantaisiste à souhait, créative MAIS c’est surtout le côté sexy qui va retenir l’attention. En effet, et sans vulgarité aucune, les (nombreuses) filles sont toujours dessinées en petites tenues, en nuisettes, et ce comme si de rien n’était. Les histoires ?… le public masculin s’en fout complètement, bien qu’il rit des pitreries et situations embarrassantes dans lesquelles Roméo va se trouver embarqué, souvent bien malgré lui. Le graphisme ?… un beau trait réaliste semi caricatural, bien lisible, expressif pour une mise en page assez standard. Romeo Brown ?… Créée par Peter O’Donnell, elle fut d’abord dessinée par Alfred Mazure. Jim Holdaway reprendra le dessin de 1957 à 1962. L’intégrale ici avisée reprend cette période. In fine : une bonne série divertissante qui vaut plus par le « déshabillage coquin » des participantes que par le héros lequel, l’air de rien, s’en retrouve quand même un peu « fade ». Série oubliée, mais a-t-elle jamais été réellement connue du public francophone ?… A noter : les mêmes auteurs sont les créateurs de la série Modesty Blaise (voir à ce titre).

15/12/2007 (modifier)