Manuel Montano

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 4 avis)

Angoulême 1991 : Alph-Art du meilleur album étranger Manuel Montano est un détective à la manque, qui déambule dans les rues de Madrid.


Angoulême : récapitulatif des séries primées Auteurs espagnols Espagne Les années (A SUIVRE) Madrid

Manuel Montano est un détective à la manque, qui déambule dans les rues de Madrid, en quête d'une enquête, ou d'un coup à tirer. Une nuit, il rêve qu'on l'encvoie chercher la source de la nuit. Le lendemain, il apprend dans le bureau de son chef qu'il doit enquêter sur cette source de la nuit. Mais c'est un peu le cadet de ses soucis, au Monty. Il préfère se balader dans les rues, à la recherche d'une prostituée, ou d'argent vite gagné...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Mai 1990
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Manuel Montano © Casterman 1990
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 4 avis)
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28/03/2005 | Spooky
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L'avatar du posteur Agecanonix

Cette bande espagnole débute en 1988 dans le magazine Cairo, et bénéficie la même année d'une traduction française dans le mensuel A Suivre ; je m'en souviens j'en lisais des épisodes de temps en temps, vu que c'est des récits courts. Sur le moment, ça m'a légèrement amusé, avec ce type à la fausse gueule d'un Bogart déprimé ; l'illusion serait presque parfaite avec le chapeau et le trench, mais c'est un anti-héros pathétique qui se lance dans des enquêtes minables à travers des décors miteux , tout en reluquant les filles de la nuit. Des parodies policières avec des flics maladroits ou qui foirent tous leurs coups, on a déjà vu ça, et je pensais que ça ressemblerait un peu à Abel Dopeulapeul, mais c'est différent, le ton est moins franchement humoristique. En fait, il ne se passe pas grand chose dans cette Bd au ton décalé qui se veut le reflet d'une société décadente, on y décèle le goût de l'absurde de cet auteur Prado que j'avais découvert pour la première fois à cette époque, même si les scénarios ne sont pas de lui, il y a un ton d'humour noir étrange et qui ne porte pas, bref je n'avais pas trouvé l'ensemble très drôle ni très intelligent, ni très compréhensible, parce qu'il n'y a sans doute pas grand chose à comprendre, c'est juste des errances sur un pauvre type qui voudrait bien, mais qui ne peut point... Prado a d'ailleurs vite abandonné ce personnage. Je préfère nettement les autres récits de Prado, comme ceux qu'on trouve dans d'autres albums comme Quotidien délirant ou Stratos par exemple, même si ce n'est pas un humour qui me transporte. C'est comme son dessin, je ne le trouve pas terrible, un peu fébrile sur les personnages, mais son style perce, c'est un trait assez curieux et atypique.

03/04/2017 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

C’est poisseux, un peu, et très minable. Et dans cette ambiance, un détective à la manque qui se trouve dans des situations improbables arpente les rues et ses rêves sans qu’on sache trop s’il est important d’atteindre un but. On y retrouve le dessin de Prado, que j’apprécie, mais aussi un peu de sa recherche de l’absurde, ici relayée par Luna. Plus que l’histoire, j’en ai retenue l’ambiance. Tous les ingrédients du polar noir sont là, mais avec une recette originale. Il manque toutefois quelque chose à la dérive de ce détective. de la folie, de la noirceur, bref, de l'abouti. Lecture sympathique, mais sans plus.

09/02/2013 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

J'aime le dessin de Prado et je pensais lire le récit plutôt humoristique d'un médiocre détective privé, mais les récits de cette BD se révèlent trop abscons et vains à mon goût. Ca part en digressions sans arrêt. L'album est scindé en chapitres qui pourraient représenter chacun une petite enquête mais ils s'entament et se terminent souvent sans que j'ai eu l'impression que quoi que ce soit ait été résolu. Le ton de l'album est assez étrange, distant de la réalité de son héros, avec des touches d'onirisme ou d'un personnage qui se sait vivre une histoire racontée. Le fil rouge narratif est la quête d'une chose mystérieuse et indéfinie appelée la Source de la Nuit, introduisant une touche poétique au récit mais dont on ne saura finalement rien. L'anti-héros est emmené dans des situations parfois absurdes ou cocasses et il se laisse porter par les évènements bizarres, souvent teintés d'un peu d'érotisme, se contentant souvent de voir les solutions de ses enquêtes venir à lui. Ce n'est pas prenant, ce n'est même pas drôle, le rythme est trop décousu et si poésie il y a elle n'a pas su me toucher.

13/12/2008 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Prado est un spécialiste de l'absurde. Il aime bien les personnages décalés, les situations impossibles, qui glissent un sourire au coin des lèvres. Son sosie de Bogart passe son temps sur son scooter ou à mater les avantages des filles de la nuit. Il ne résoud pas beaucoup d'enquêtes, et dort tout habillé dans son lit. On aimerait l'aimer, ce Monty, mais il reste désespérément trop médiocre, trop nul. Prado l'a abandonné au bout de quelques histoires, visiblement l'inspiration ne venait plus, même si son dessin reste toujours aussi... sensuel. :)

28/03/2005 (modifier)