Global Frequency
Global Fréquency, une série en 12 épisodes, est une création de Warren Ellis et de 12 collaborateurs : -Steve Dillon, Glenn Fabry, Garry Leach, David Lloyd, Roy A. Martinez et John J Muth pour le premier tome. -Simon Bisley, Chris Sprouse, Lee Bermejo, Tom Coker, Jason Pearson et Gene HA pour le deuxième tome. -Couvertures de Brian Wood. Coloriste : David Baron. Êtes-vous sur Global Frequency?
Auteurs britanniques DC Comics Warren Ellis Wildstorm
Dans moins d'une heure un trou noir va s'ouvrir au milieu de San Francisco. Ou... un virus aérien pire que l'Ebola va être laché dans le centre de Londres. Ou... cent malades mentaux vont faire exploser le dernier étage d'un immeuble d'affaires, en se tuant avec leurs otages. Sauf si Miranda Zero a son mot à dire. Global Frequency est une organisation mondiale de sauvetage qui vient apporter l'espoir là où tout a échoué. Composée de 1001 membres, Global Frequency a des experts dans des domaines aussi variés que la conception d'armes biologiques ou la pratique du Parkour. Chaque agent équipé d'un téléphone vidéo spécial qui les garde en contact permanent avec Aleph, la super coordinatrice basée au central de GF, est choisi spécifiquement par Miranda Zero, l'énigmatique directrice de l'organisation, en fonction de leur proximité, de leurs compétences et, parfois en désespoir de cause! Êtes-vous sur Global Frequency?
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Date de parution | 14 Juin 2007 |
Statut histoire | Histoires courtes 2 tomes parus |
Les avis
Une association civile désamorce des crises extraordinaires. - Ce tome comprend les 12 épisodes de cette maxisérie, initialement parus en 2002/2004, tous écrits par Warren Ellis (auparavant regroupés en 2 tomes). - - Planet ablaze (épisodes (1 à 6) - Dans notre monde, il survient des situations qui requièrent l'intervention de spécialistes. L'organisation dénommée Global Frequency compte 1.001 membres (le mille et unième est recruté dans le premier épisode). Elle est gérée par une femme qui se fait appeler Miranda Zero. Les interventions des uns et des autres sont coordonnées par Aleph (une jeune femme) qui utilise un centre de communications haute technologie. Lorsqu'une situation se déclenche, Miranda Zero choisit ses agents parmi les 1.001, en fonction de leurs compétences et de leur proximité éventuelle au site de la situation. Global Frequency intervient face à des menaces surnaturelles ou qui dépassent les capacités de la police, de l'armée ou d'autres services de secours. Les intervenants peuvent être sur le terrain, ou des consultants dont l'expertise est relayée par Aleph. Chaque épisode constitue une mission distincte. Dans ce tome, Global Frequency (GF en abrégé) intervient pour limiter les dégâts occasionnés par un homme manifestant des pouvoirs parapsychiques destructeurs issu d'expériences menées par l'ex-URSS, mettre un terme à l'existence d'un homme bionique, limiter l'expansion d'un mème d'origine extraterrestre, mettre fin à une prise d'otages dans un immeuble de bureaux, comprendre l'apparition d'un ange en Norvège, et éviter la propagation d'une souche vivace du virus Ébola à Londres. Warren Ellis utilise un format classique qui évoque la série Mission : impossible (une équipe de spécialistes pour une mission que personne d'autre ne peut mener à bien), sauf que les membres de l'équipe change à chaque fois (mis à part Miranda Zero et Aleph). La trame reste identique d'épisode en épisode : Global Frequency arrive sur place, enquête et analyse et agit pour mettre un terme à la menace. C'est donc tout à l'honneur d'Ellis de réussir à développer autant d'histoires prenantes qu'il y a d'épisodes. Pour commencer, Ellis insuffle une bonne dose d'anticipation avec sa perspicacité coutumière. Sa variation sur Steve Austin ne se contente pas de plagier le concept, elle comprend également quelques réflexions sur les contraintes induites par ces améliorations bioniques. L'utilisation du concept de mème (élément culturel reconnaissable, répliqué et transmis) s'avère largement supérieur à ce qu'en avait fait Grant Morrison dans Marvel Boy. Le lecteur retrouve donc un Warren Ellis en pleine forme qui prouve sa maîtrise de cette forme d'histoire racontée en 1 épisode, avec des concepts qui ne se réduisent pas à des clichés. On retrouve quand même une fois ou deux le tic d'Ellis à insérer des éléments gratuits juste pour faire genre (l'agent de GF appelé chez lui de nuit qui porte une combinaison sadomaso en latex). Le lecteur retrouve également sa capacité extraordinaire à atteindre l'équilibre parfait entre les scènes d'action et les dialogues exposant l'intrigue. Pour renforcer l'unicité de chaque mission, chaque épisode est illustré par un dessinateur différent. Gary Leach utilise un style plutôt photoréaliste, sans être encombré. Il met en scène une course poursuite de voitures très convaincante. Glenn Fabry (encré par Liam Sharp) installe l'équipe de GF dans un laboratoire souterrain convaincant et il donne une forme imposante et terrifiante à l'homme bionique, complétant parfaitement le scénario. Steve Dillon emmène les illustrations vers un style réaliste, mais plus dépouillé. Il maîtrise mieux ses raccourcis graphiques que d'habitude, même si le lecteur a l'impression déconcertante de se retrouver dans les pages de la série Preacher, car ce dessinateur est l'artiste d'un seul style. Roy Allan Martinez dessine des cases très sèches qui évoquent à la fois Frank Quitely (en plus dur) et John Cassaday. Les manifestations surnaturelles en Norvège sont conjurées par Jon J. Muth qui a recours à des dessins encrés. Sa capacité à évoquer un arbre en 4 traits relève aussi du surnaturel, même s'il est un peu en dessous de ce qu'il avait pour un épisode de The Wake. Le tome se termine avec un épisode illustré par David Lloyd (l'illustrateur de V for Vendetta) qui met en images une courses contre la montre sur les toits de Londres, façon Yamakasi (ou Parkour). Il a un peu allégé ses à-plats de noir, ce qui rend les acrobaties plus légères, mais l'histoire un peu moins dense. Chacun de ses artistes appartient à la catégorie supérieure du métier et leurs illustrations ne sont pas simplement fonctionnelles. Warren Ellis et son aréopage d'illustrateurs de renom délivrent 6 histoires denses mêlant action et anticipation pour un résultat dynamique et intelligent. Aucun doute, je passe au tome suivant. - - Detonation Radio (épisodes 7 à 12) - Ces aventures reprennent le même dispositif que dans le premier tome : une organisation civile de 1.001 personnes appelée Golbal Frequency (GF en abrégé) qui intervient pour régler des situations extraordinaires que les autorités normales ne savent pas gérer. Le lecteur retrouve les 2 personnages qui servent d'ancre à la série (Miranda Zero qui dirige GF, et Aleph l'opératrice qui assure le lien entre les membres de l'organisation). Il découvre également de nouveaux agents de GF au fil des missions. Dans ce tome, GF intervient pour protéger des hauts dignitaires des services secrets anglais, allemands et russes. Puis Miranda Zero est détenue en otage par des individus souhaitant démanteler GF. Ensuite un agent assez particulier est contraint par Aleph à reprendre du service pour évacuer un hôpital pratiquant des traitements expérimentaux. Je vous laisse la surprise des 3 autres histoires. Le premier tome regorgeait de concepts surnaturels et de science-fiction passés à la moulinette créatrice de Warren Ellis. La question qui se pose tout naturellement est de savoir si ce scénariste est capable de maintenir un tel jaillissement d'idées sur le deuxième tome. Réponse : les doigts dans le nez. Encore une fois, chaque histoire tient en 1 épisode, sans autre lien avec les autres que le principe même des interventions de GF. Ce type d'écriture exige une concision rigoureuse (chaque page est comptée) et des concepts forts rapidement expliqués. Warren Ellis excelle dans cet exercice. Alors bien sûr, chaque lecteur aura ses histoires préférées et celles qui lui parlent moins. Sur les 6 présentes ici, il y en a 2 qui m'ont moins intéressé : une que j'ai trouvée un peu facile et une autre où le concept (la force par la douleur) ne m'a pas convaincu. Pour le reste, Ellis se déchaîne avec les risques biologiques liés une technologie toujours plus complexe et puissante, toujours difficile à maîtriser, mais avec des risques augmentant exponentiellement. Il a recours à quelques concepts qui font appel à des notions de physiques qui me dépassent. Ce qui est plus inattendu et très savoureux, c'est qu'il trouve l'espace nécessaire pour développer plusieurs personnages dont Aleph et Miranda Zero. L'attitude de cette dernière face à son kidnappeur apparaît parfaitement cohérente avec la fonction qu'elle occupe tout en prenant le lecteur par surprise. Comme dans le premier tome, chacun des épisodes est illustré par une personne différente. Simon Bisley fait un travail honnête avec une belle case de tête qui explose, et un agent menaçant avec une hache ; pour le reste c'est efficace et maîtrisé comme l'exige le découpage au millimètre du scénario. Chris Sprouse illustre la séquestration de Miranda Zero. Il a légèrement densifié son encrage par rapport aux aventures de Tom Strong et le résultat est d'une fluidité exceptionnelle. Le personnage de Miranda devient aussi séduisant que dangereux, les scènes d'action sont crédibles et tous les agents qui participent aux recherches disposent d'une identité visuelle spécifique. Lee Bermejo illustre le troisième épisode dans son style aisément reconnaissable utilisé pour Joker et Lex Luthor. Il s'agit d'un style très réaliste qui transcrit avec détails les horreurs que découvre l'agent dans l'hôpital. Tomm Coker porte la lourde responsabilité de mettre en images une longue scène de combat de 17 pages. Il construit des cases avec une forte densité d'à-plats de noir. Le résultat plonge le lecteur dans des locaux relativement confinés, en mettant en valeur les coups et les blessures. Ce dernier élément est atteint en dosant savamment les détails montrés et ceux sous-entendus dans ces zones noires. Il s'acquitte bien de sa tâche, même si ce scénario m'a paru un peu moins dense. L'épisode consacré à Aleph est illustré par Jason Pearson, plus connu pour son mariage entre des éléments cartoony et une violence sèche, comme dans Body Bags ou Wade Wilson's War. Pour cet épisode, il a eu la présence d'esprit de gommer toutes les touches cartoony afin d'accentuer le réalisme de ses illustrations. Le résultat est très efficace qu'il s'agisse des scènes d'actions ou des scènes de dialogue. Cette adaptation de son style lui permet de s'intégrer sans dénoter parmi le reste des dessinateurs. Le tome se termine sur un épisode magnifique illustré par Gene Ha, surtout connu pour sa collaboration avec Alan Moore dans Top Ten. Il dessine des cases de toute beauté. Gene Ha est le seul à oser illustrer le scénario compact de Warren Ellis, sans rien sacrifier d'une ambition visuelle. Son savoir-faire lui permet de faire honneur au scénario en lui laissant le premier rôle, tout en réalisant une mise en scène inoubliable. Aucun des 11 autres dessinateurs (en prenant en compte le premier tome) n'a su aussi bien transcrire l'atmosphère visuelle des interventions d'Aleph. Chaque scène bénéficie de son camaïeu de couleurs propres, de ses détails de décors qui les rendent crédibles, de ses personnages qui s'impriment dans la rétine. C'est magnifique et Ellis est sommet de son art car il aborde un thème qui lui est cher : l'espace. Avec l'aide d'illustrateurs expérimentés et doués, Warren Ellis entraîne son lecteur dans une suite de missions originales à haut risque, avec à chaque fois une dimension sociale ou politique de bon niveau. Qui plus est, Ellis transpose admirablement bien la notion de réseau développé sur la base des nouvelles technologies de l'information et de la communication, en bandes dessinées.
2 tomes, 12 récits en tout avec autant de dessinateurs et Warren Ellis au scénario. Global Frequency, c'est mille et une personnes pour gérer des sauvetages d'ordre planétaire. Outre Miranda Zero la responsable et Aleph la clé de voute du système, chaque récit dispose de personnages différents. Pour résumer en quelques mots, on pourrait dire que la télé avait 24H chrono et que Ellis a inventé le 24 minutes chrono en comics. C'est très dense et rapide, chaque scenarii est une histoire à part entière, le niveau est globalement bon, à titre personnel, j'en ai trouvé qu'une peu intéressante. J'ai découvert des dessinateurs de talent, la palme revenant à Lee Bermejo que j'espère retrouver sur des comics plus conséquents. Ce n'est pas le meilleur Ellis mais un Ellis restera toujours meilleur que beaucoup d'autres productions... Note finale : 3.5/5
Bof. Parce qu'avec Warren Elis aux commandes, on attendait au minimum... de l'engagement. Je n'exige pas du Transmetropolitan à chaque fois, ni un message politique à chaque page, mais, tout de même, un semblant de conviction aurait pu apporter ce supplément d'âme qui manque ici cruellement... Sinon ca va vite, très vite... et ca manque de matière même si la mécanique des scénarios est intéressante et très bien rythmée ! Là où ca me gène c'est que ces cas d'école sont intéressants sur la forme mais à la limite du second degré sur le fond. En fait, j'ai trouvé l'approche militaire un peu pathétique.
C'est parce que je suis très intéressé par tout ce que fait Warren Ellis et parce que certains ici m'ont conseillé cette lecture que j'ai acheté les deux tomes de Global Frequency. Car je dois avouer que le sujet ne m'intéressait pas trop : une équipe façon Agence Tout Risque à l'échelle planétaire qui sauve tous les jours la planète, mouairf... Et le peu que j'en avais feuilleté ne m'avait pas attiré : trop d'explosions, de personnages me rappelant de banales séries américaines... Les récits sont en effet un peu trop souvent orientés vers l'action, le grand spectacle. Et puis la structure en histoires courtes s'est révélée, comme je le pensais, incapable de permettre une vraie intrigue sur la longueur, juste de petits épisodes de divertissement trop courts pour être vraiment développés. Les fins assez abruptes et sans épilogue m'ont régulièrement frustré. Par contre, j'ai reconnu l'imagination débordante de Warren Ellis. Une jolie galerie de personnages. Et quelle variété de dangers qui pourraient menacer la planète ! Ca fait froid dans le dos à quel point Ellis va chercher ses idées dans la société moderne, dans les développements scientifiques, les armes exotiques, les dangers extra-terrestres plus ou moins crédibles... J'ai retrouvé là avec satisfaction le don pour l'anticipation sociale et technologique de Warren Ellis, don qui à mes yeux trouve son apogée dans sa série Transmetropolitan. Pour le reste, les dessins sont variés, puisque réalisés par des auteurs différents pour chaque histoire, mais ils sont tous plutôt bons et relativement dans le même ton à chaque fois. Et la narration est bonne ce qui permet des lectures plaisantes et assez prenantes. Sur l'ensemble des deux tomes, quelques histoires m'ont moyennement convaincu, 1 ou 2 sur le premier tome, et 2 ou 3 sur le second, mais dans l'ensemble ce sont des récits de bon niveau. J'aurais cependant aimé davantage de développement et de suivi dans les intrigues et les personnages. La structure en histoires courtes indépendantes me frustre trop souvent et interdit à la série de gagner en profondeur à mon goût. Un bon divertissement mettant en scène le don pour l'imagination de Warren Ellis mais pas une de ses meilleures oeuvres. Je lui préfère nettement Transmetropolitan pour l'anticipation sociale et Planetary pour le groupe de super-héros confrontés à des dangers aussi variés et fantastiques que palpitants.
Êtes-vous sur Global Frequency ? 'Global Frequency' est une série en douze épisodes, réalisés par différents artistes talentueux, répartis en deux albums. Warren Ellis nous fait une fois de plus profiter de sa maestria scénaristique. A partir d'un principe simple, vu plus d'un millier de fois, il parvient a créer une histoire de Science-Fiction autant haletante que passionnante. Les dessinateurs choisis, que ce soit sur ce tome ou le suivant ont tous un style et une personnalité. On est loin de l'uniformisation. Leurs contributions apportent un plus en donnant une identité propre à chaque segment qu'ils dessinent. Saluons le travail du coloriste qui officie sur l'ensemble de la série, David Baron, qui a su respecter tous les styles tout en y imprimant sa patte (les dessins de David Lloyd n'ont jamais été aussi beaux) et créer un lien entre les différents artistes. Enfin Les couvertures sophistiquées de Brain Wood, très représentatives de l'univers Global Frequency, méritent le coup d'oeil. Les six épisodes du premier tome sont indépendants. Le postulat de départ est toujours le même, une crise majeure se prépare quelque part dans le monde, Miranda Zero, la patronne de l'organisation mondiale GF, intervient. Un membre de l'organisation est alors contacté via un téléphone spécial par l'oracle de l'organisation, la mystérieuse Aleph... ensuite l'action démarre, les gens de GF se rendent sur les lieux et s'attaquent au problème donné. Un concept simple comme bonjour mais fonctionnant parfaitement pour de multiples raisons. Les histoires sont variées, le rythme narratif rapide insuffle de la tension au récit et les lieux de l'action ne se limitent pas à de grandes villes américaines. Jusque-là rien de bien original, et pourtant... Les personnages présents dans les histoires, héros à usage unique, sont différents, tant au niveau de leurs capacités propres, que de leurs compétences. Cette diversité permet d'offrir une grande variété tant dans les dialogues que dans les manières de procéder. Autre atout : Les histoires fonctionnent en stand alone mais la discrète présence de Miranda Zero et d'Aleph les lie toutes, ainsi pour une intrigue différente à chaque fois, le lecteur est en terrain connu car l'univers est le même. Warren Ellis peut alors faire débuter très rapidement ses aventures, sans planter un décor ni présenter les personnages... Cela ne veut pas dire que les protagonistes manquent d'épaisseur, l'auteur développe tout au fur et à mesure, tout en présentant l'intrigue et les lieux. Ensuite le scénario n'a plus qu'à se dérouler. En ce qui concerne les personnages, ils offrent eux aussi une particularité, dans GF les personnages principaux sont des gens de l'ombre. On ne sait quasiment rien d'eux. Si l'on se rend compte en lisant que Miranda Zero est à la fois l'esprit et le guide de Global Frequency, on ne sait rien de plus. Ses apparitions sporadiques la montrent comme étant une femme forte. Quand à Aleph, elle est la voix de Global Fréquency, très différente de sa patronne, Aleph est un personnage intéressant, une base de données vivante, elle ne déconnecte jamais de la fréquence. Une petite parenthèse pour les lecteurs de Batman. Aleph ne sera pas sans rappeler vaguement Barbara Gordon, ex Batgirl devenue Oracle... Il y a cependant bien trop de différences entre les personnages pour que l'on les assimile complètement l'une à l'autre. Un détail... Les deux personnages principaux sont des femmes, des femmes que les auteurs ont su rendre fascinantes en les faisant apparaître seulement dans quelques cases. Le fonctionnement de GF, n'est pas expliqué, de là à dire que c'est une organisation matriarcale... Il n'y a qu'un pas... Bien des questions se posent sur les personnages et les éléments de cette série à la lecture de ce premier tome. Ce que j'en pense est que les réponses ne viendront pas toutes dans le deuxième tome... C'est d'ailleurs le point qui risque d'être la faille la plus évidente de "Global Frequency". Je vois déjà les casse-c... pardon... les tatillons dire : Qui sont-ils ? Qui finance ? Comment sont-ils choisis ? Comment se fait-il que le membre de l'agence sur les lieux a toujours des capacités adaptées à la situation ? (là je caricature un peu). Ces questions, si elles sont légitimes, sont cependant balayées par l'aspect « entertainment » de cette bande dessinée. "Global Frequency" est une série divertissante et fun avant tout. Une série télévisée de douze épisodes tirée de cette série est prévue chez Warner. Si elle est spectaculaire, cette série n'en est pas pour autant inintelligente, d'ailleurs cette bande dessinée d'action pure est délicatement enrobée du cynisme qui caractérise les oeuvres d'Ellis. "Global Frequency" est une lecture plaisante, une création passionnante par l'un des auteurs les plus prolifiques du moment. C'est à lire. Après lecture du deuxième tome construit sur le même schéma, je révise ma note à la baisse. Ce deuxième tome est tout aussi soigné que le premier, aussi bien écrit. En revanche il répond à trop peu de question et n'apporte pas de valeur ajoutée marquante au premier, du coup l'impact de cette série s'en trouve amoindri. Si une suite est réalisée un jour, je serai curieux de la lire afin de voir quelle direction prendrait cette série, car en l'état cette série laisse un arrière goût de frustration après lecture des deux tomes. JJJ
La 1ere de ces 6 mini histoires ne m’avait pas convaincu. Trop courte, trop simpliste, trop bourrine. Et puis je suis petit à petit rentré dans l’ambiance, et j’ai finalement englouti les 6 histoires d’une traite. Alors bon, je trouve quand même qu’elles sont un peu courtes, et n’ont pas vraiment le temps de se développer, se limitant la plupart du temps à l’équivalent d’une scène d’action d’un film de Bruce Willis. Les personnages (masculins et féminins) sont tous très typés « gros dur macho », et les dialogues plutôt du genre « sévèrement burnés ». Reste que malgré tout ça, j’ai quand même trouvé cette BD sympa. Peut-être grâce au dessin, dont le style change à chaque histoire, apportant ainsi une certaine variété à l’ensemble. Les fans de scénarios remplis d’action devraient apprécier. Moi j’ai bien aimé sans plus.
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