Le Père La Houle

Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)

Les aventures d'un navigateur nonagénaire...


Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles Journal Tintin

Le père La Houle, célèbre navigateur nonagénaire, traverse une terrible tempête. Il se retrouve naufragé, seul avec son petit perroquet Biscuit, sur des récifs. Mais à proximité des récifs, gît, par quelques mètres de fond, un vieux galion. Avec peut-être la promesse d'un fabuleux trésor. Secouru, il va tenter de revenir pour explorer l'épave. Mais l'homme d'affaires qu'il contacte, Amidon, s'avère peu fiable, et la Houle va devoir s'en méfier...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1960
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Père La Houle © Flouzemaker 1960
Les notes
Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)
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19/09/2006 | Spooky
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Par Josq
Note: 3/5
L'avatar du posteur Josq

Une note assez généreuse, parce que j'ai passé un moment sympathique, mais il n'y a rien là d'incontournable. Macherot nous offre là une histoire comme il aime les écrire, au ton naïf et simple, la plupart des péripéties n'étant là que pour introduire une bonne dose de gags. Ceux-ci sont plus ou moins réussis, parfois assez prévisibles, mais parfois très drôles, comme en témoigne une hilarante scène de corrida. Le scénario n'a donc rien de particulièrement génial, mais ses grandes lignes, quoique classiques, sont suffisamment efficaces pour tenir la route. Pour les deux histoires courtes que j'ai lues (Le Père La Houle va à la pêche et Promenade en mer), tout repose sur des gags assez sympathiques (signés par René Goscinny pour Promenade en mer) dont on n'attend rien de plus que ce qu'ils ont à proposer. Du côté du dessin, c'est typiquement du Macherot, donc un dessin sans grande finesse, mais qui correspond parfaitement à la simplicité du récit. Rien d'exceptionnel, donc, mais rien de détestable non plus. Les amateurs de pépites oubliées des années 50-60 y trouveront leur compte.

30/04/2019 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Ce personnage est une création de 1957, apparaissant dans le n° 439 du journal Tintin ; apparue peu après Chlorophylle, cette petite bande qui ne comptera qu'un récit long et 2 récits courts, sera éphémère et disparaîtra l'année suivante, Macherot se désintéressant souvent de ses personnages comme il le fera aussi avec Clifton. Je n'ai évidemment pas lu cette Bd à sa parution, n'étant pas né, mais j'ai eu l'occasion de la découvrir il y a quelques temps grâce à un gars collectionneur qui possède pas mal de petits trésors dans ce genre, dont cet album du Lombard daté de 1960, et qui contient le récit long et l'un des récits courts "Père la Houle va à la pêche".. Bon disons-le tout de suite, c'est quand même très enfantin, et c'est pas terrible même si le tout possède le charme inimitable de ces vieilles bandes des années 60, typiquement franco-belges, destinées à une jeunesse insouciante de cette fin d' années 50. Le dessin a beau être pétillant, malicieux et plein de verve poétique, accentuant le côté rigolo, ça ne vole pas très haut, mais j'ai mis quand même l'achat car ça s'adresse aujourd'hui surtout à des collectionneurs ; d'ailleurs l'album du Lombard est coté à 100 euros, je l'ai même vu plus cher à Angoulême..

03/02/2015 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
L'avatar du posteur Spooky

Raymond Macherot est l'auteur des séries mythiques Sibylline et Chlorophylle. Mais il a aussi fait des incursions en-dehors des récits animaliers, comme à l'occasion de cette série, "le Père La Houle", qui après quelques récits courts en 1956 et 1957, connaîtra l'honneur d'une parution en album de sa seule histoire complète. C'était en 1960, au Lombard. Plusieurs années plus tard les Editions Rijperman en tireront 1000 exemplaires pour un tirage spécial. Pour ma part, c'est un album édité par les éditions Chlorophylle que j'ai entre les mains. Mais pour en revenir, justement, à cet album, il s'agit d'une histoire assez courte (30 pages tout de même) qui se lit en 10 minutes à peine. L'action est simpliste, pleine de rebondissements relativement inconsistants. L'histoire perd très vite de l'intérêt, et ce rythme effréné n'arrange pas grand-chose. Reste le dessin de l'auteur, tout en école franco-belge de Charleroi, assez typique, mais sans grande invention. A réserver presque exclusivement aux amateurs...

19/09/2006 (modifier)