Le Sceau de l'Ange

Note: 1.33/5
(1.33/5 pour 3 avis)

Valentin Petitbond est une piètre vedette de l'illusionnisme. Il fait certes illusion devant les trois spectateurs qui suivent ses spectacles mais cela ressemble-t-il vraiment à l'ancien joueur professionnel qu'il était hier ?


Magiciens et Prestidigitateurs

Et c'est justement les capacités de l'homme qu'il était qui intéressent cette compagnie d'assurances qui voudrait en savoir un peu plus sur Ykos, un étrange personnage qui ne vit que la nuit à l'abri de larges lunettes de soleil. Cet homme très mystérieux a apparemment une chance extravagante dans tous les jeux de hasard.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Février 2006
Statut histoire Série terminée 3 tomes parus

Couverture de la série Le Sceau de l'Ange © Bamboo 2006
Les notes
Note: 1.33/5
(1.33/5 pour 3 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

23/02/2006 | ArzaK
Modifier


L'avatar du posteur bamiléké

Je vous le promets : je n'avais pas lu les avis d'ArzaK et d'Agecanonix avant d'emprunter les trois tomes à ma BM. Oui les trois !!! Mais j'ai arrêté au début du 2 et comme il n'y a pas de sexe dans le trois c'est vraiment du "Circulez ya rien à voir !" Comme l'a fait ArzaK autant le prendre avec humour (puisque je n'ai rien payé !). En commençant la série je me suis immédiatement projeté dans l'univers d'un Niklos Koda : ambiance d'hôtels super luxueux, nom grec, casinos, magie, officine mystérieuse et surtout Girl super sexy. La comparaison s'arrête là tellement il n'y a rien à comparer en qualité entre les deux séries. C'est une copie indigne. Je me demande encore où les auteurs voulaient nous conduire ? Tout un scénario insipide pour aboutir à deux scènes de sexe (T1 et T2) agrémentées d'un texte à rendre impuissant un ado bourré de Viagra. Le texte est sentencieux tout du long du récit voire injurieux en certains endroits. Rien que le titre sent le vieux calembour moisi. Le graphisme est un modèle de froideur et de mise en couleur par ordi bien ratée. Comme le souligne Arzak, même les scènes de sexe sont aussi excitantes qu'une planche anatomique de fac de médecine. Courage fuyons !

16/03/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Dès le début, on est embarqué dans une fuite en avant à l'issue incertaine, l'entrée en matière est prometteuse, on a envie d'en savoir plus, mais le récit patine un peu et ne décolle pas des masses, je pensais que ça allait s'arranger dans le tome 2, mais c'est raté. Total, si l'idée globale est intrigante, le développement est chaotique. C'est une suite d'événements et de rebondissements abracadabrants, on va de bizarreries absolument pas crédibles en invraisemblances pas croyables, on ne peut croire à cette accumulation de péripéties insensées, on nage littéralement dans un océan de conventions invraisemblables, avec en supplément du sexe et des dialogues infantiles. Quant au dessin , je ne sais pas trop, j'ai l'impression qu'il s'agit d'un retouchage informatique, le trait semble appliqué mais un peu raide. Au final, ce pauvre Cothias n'en finit plus de galvauder son talent dans des scénarios inconsistants, où est passé le brillant scénariste de Les 7 vies de l'épervier ?

03/07/2022 (modifier)
Par ArzaK
Note: 1/5

A la demande générale de Ro, j’ai donc lu cette bd. En me forçant un peu, tant le dessin et les couleurs me semblaient repoussants. Sur la couverture, un gros sticker attire l’attention : « La nouvelle série de l’auteur des 7 vies de l’épervier et des eaux de Mortelune »… Sticker qui nous rappelle que les heures de gloire du scénariste Cothias sont bien loin. Depuis ces deux séries qui ont fait sa renommée, il s’est perdu dans les innombrables et dispensables séries parallèles à celle des 7 vies de l'épervier et dans des titres de seconde zone comme Le Lièvre de Mars… Et heureusement que Bamboo nous rappelle qu’il s’agit d’un « grand » scénariste, parce que si on n’avait pas fait gaffe on en aurait rien su. Car il est difficile de croire, à la lecture de cet album qu’on a affaire à une scénariste avec 20 ans d’expérience… C’est d’un linéaire assez désespérant. Le héros accumule tant les clichés que cela en devient kitsch, les dialogues sont réellement drôles et pitoyables. Chaque personnage essaie à tout moment à faire un bon mot… L'intrigue est complètement poussive et les rebondissements tout à fait invraisemblables… J’ai vu plus de cohérence dans certains Bob et Bobette… Dès le début, quand le perso principal rencontre la meuf pulpeuse de service qui vient lui proposer une mission spéciale, il sort : « Je peux aussi vous sauter dans la foulée ? »… 40 pages plus loin, ils baisent enfin, comme ça, là dans la foulée… Voilà… C’est le seul fil conducteur solide que j’ai trouvé dans cet album… Un peu mince, me direz-vous… Oui, d’autant qu'une bd de cul n’est intéressante que lorsque le dessin en vaut la peine… Le Bras, lui, a dû se servir d’une poupée gonflable comme modèle de sa bonne femme à poil… Ses pages « érotiques » sont aussi sensuelles qu’une pub pour les Knacki Herta (Enclume’s style). Parlons en du dessin : il évoque celui de Malfin (Golden City)… mais en raté : mise en scène assez plate, erreurs de perspectives, cadrages mal foutus. Les couleurs sont horribles. Preuve s’il en était besoin, que le travail de coloriste est un vrai métier, et un vrai art. A lire ? Oui, pour rire un bon coup, mais faudrait veiller à ne pas l’acheter, faut pas exagérer… quand on achète une bd à 13 euros, on est en droit d’avoir autre chose qu’une série B de seconde zone. Sauf si évidemment, vous rêviez depuis longtemps d’un croisement entre le côté parfois involontairement comique d’un Largo Winch et la subtilité psychologique et la finesse des dialogues d’un Marc Dorcel… (J’en entends penser : « J’aime bien les deux, ça devrait me plaire… »…)

23/02/2006 (modifier)