Les Angoisses d'Angus

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

3 histoires délirantes sorties de l'imaginaire farfelu et torturé d'Angus McKie


Auteurs britanniques

On ne sait pas grand-chose d’Angus MacKie sinon qu’il a sorti cet album en 1989, publié en France en 1990…qu’il a collaboré au mythique film d’animation « Heavy metal », et qu’il a colorisé pas mal de comics importants dont « Bad Boy » de Miller, « Martha Washington sauve le monde » ou encore des épisodes de « Star Wars ». Il a même gagné l’Eisner Award du meilleur coloriste en 1995. A côté de la bd, il officie surtout comme illustrateur, plutôt recherché, il a réalisé beaucoup de couvertures de romans de SF, de couvertures de disques (Vangélis, etc...)... Son site officiel : http://www.angusmckie.com/ A ne pas confondre avec le scénariste américain Howard McKie.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Mars 1991
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Les Angoisses d'Angus © Comics USA 1991
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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17/08/2004 | ArzaK
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Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

Cet album recueille 3 récits qui n'ont pas grand chose à voir si ce n'est le style graphique et une ambiance digne du magazine Métal Hurlant. Les intrigues sont de délirants mélanges de science-fiction, de fantasy et d'humour. Le dessin est assez démodé, très teinté années 80, dans un style de caricature réaliste avec des couleurs qu'on imaginerait bien réalisées à l'aérographe. Les expressions des visages sont souvent outrés, les décors grandiloquents, gothiques ou purement SF, et sans naturel. Ce n'est pas ma tasse de thé. Le premier récit aborde avec humour et ironie le métier de "bédéaste", présentant un auteur de BD psychotique enrôlé de force dans un appareil de propagande gouvernemental. Ca tourne très vite au délire avec une fin à la Hulk. Il y a des idées et des passages marrants dans cette histoire mais la narration est un peu lourde, avec beaucoup de blabla philosophique qui m'a rendu la lecture un peu pénible. Le deuxième récit m'a fait penser à du Druillet ou du Caza, avec un homme qui se retrouve sur une planète prison, dans une cité futuriste où règne le vice et la folie. Trop décousu, on dirait que le scénario est improvisé au fur et à mesure, avec là encore beaucoup de blabla, et je me suis égaré dans ce récit sans grande surprise. Le dernier récit est une enquête robotique un peu à la manière d'Asimov avec de l'humour et un peu de dérision en prime. Pas trop mal menée, elle n'est cependant pas très originale ni très marquante.

12/01/2010 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5

Difficile de comparer la qualité des trois histoires, car malgré un humour noir certain, elles sont de registres différents. Le première « Bédéaste » met en scène l’auteur lui-même dans un délire fantasmagorique qui n’est pas sans rappeler les délires de Caza de « Scènes de la vie de banlieue ». La deuxième est de la SF pure particulièrement délirante. Sans vraie queue ni tête d’ailleurs, mais agrémentée de quelques idées géniales qui sauvent la caractère « au petit bonheur la chance » de l’intrigue. La troisième est une enquête d’un robot détective… pas vraiment excellente mais plutôt courte. Le dessin de McKie est du genre humoristique très léché (couleurs à l’aérographe, etc…) c’est un mélange particulier, un peu kitsch mais qui colle bien avec le fond délirant des scénarii. A lire ? Certainement ! L’originalité est de mise… A acheter ? Pas forcément…

17/08/2004 (modifier)