McCay

Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)

Détroit, 1889. Pour payer ses études de dessin, Winsor Mac Cay travaille comme portraitiste au Wonderland, une salle dont les spectacles, notamment la « Balançoire Hantée », connaissent un grand succès. Incroyablement doué, le futur créateur de « Little Nemo » accepte de se livrer à une expérience avec le mathématicien Hindon : il s'agit de visualiser et coucher sur le papier la « quatrième dimension ».


École européenne supérieure de l'image Profession : bédéiste

Tenez-vous prêt pour une plongée vertigineuse dans la « dimension McCay » avec cette vraie-fausse biographie du père de Little Nemo, hommage flamboyant de Smolderen et Bramanti au maître incontesté de l’imaginaire. McCay est une biographie inventée relatant d’authentiques anecdotes de la vie du futur créateur de Little Nemo enrichies d’une rencontre imaginaire avec Charles Hinton. Mathématicien et philosophe, celui-ci postule l’existence d’une quatrième dimension spatiale et recherche l’artiste apte à la représenter. Il doit être doté d’un sens inné de la perspective et d’une imagination sans limites…

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Février 2000
Statut histoire Série terminée 4 tomes parus

Couverture de la série McCay © Delcourt 2000
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)
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16/03/2004 | ThePatrick
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L'avatar du posteur Mac Arthur

D’habitude, j’aime bien les scénarios de Smolderen, mais ici j’ai vraiment du mal. En cause une une intrigue qui traine à se mettre en place mais aussi mes propres limites. En effet, ce n’est qu’à la fin du troisième tome que je commence à cerner les tenants et aboutissants de cette histoire, tout en étant convaincu d’être passé à côté de beaucoup de références. Car ce scénario est extrêmement riche, à défaut d’être mouvementé. Entre biographie(s) fantaisiste(s), scénario fantastique, onirisme et (très secondaire) intrigue policière, ce récit navigue et tangue en fonction du courant. C’est très déstabilisant, très déroutant et il m’est difficile de l’appréhender. Maintenant, pour illustrer la vie du créatuer de Little Nemo in Slumberland, ce choix est compréhensible. Au niveau du dessin, Jean-Philippe Bramanti a un style à l’opposé de ce que Winsor McCay faisait. Si cela évite les comparaisons, cela ne facilite pas la lecture. Ces peintures sont en effet « baveuses » et souvent floues. Il faut déchiffrer le dessin, et comme je passe déjà du temps à déchiffrer le scénario, je finis par me lasser. Attention ! Techniquement, ce n’est pas mauvais mais j’aurais plus apprécié ce genre de peintures pour illustrer un récit plus contemplatif, un récit sur lequel j’aurais pu laisser le scénario de côté au profit du dessin. Intéressant et audacieux mais difficile à lire, ce récit, malgré un sujet qui m’intéresse, n’est pas fait pour moi. … mais ce n’est certainement pas de la mauvaise bande dessinée, raison pour laquelle je lui accorde ce 3/5.

19/08/2010 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Etonnante série rendant hommage au dessinateur Winsor McCay, auteur de Little Nemo in Slumberland mais aussi de nombreux autres ouvrages précurseurs de la BD modernes. Elle mélange Histoire, biographies de McCay mais aussi d'autres personnages célèbres l'ayant côtoyé, fantastique et onirisme. Je n'ai jamais trop su sur quel pied danser, vu où les auteurs voulaient en venir, et j'ai fini par me contenter de ce tribut rendu non seulement à McCay mais aussi grandement à son oeuvre et à l'esprit qui l'imprègne. Le dessin ne m'a pas tellement plu. Même si la peinture et la couleur sont assez bonnes, l'encrage lui me donne un sentiment d'imprécision, d'inachevé. Je ne suis pas séduit par ce style, surtout quand il est amené à être comparé à la perfection graphique de McCay lui-même. Le récit n'est pas toujours facile à appréhender. Certains passages sont abscons, on ne sait pas si on est en plein fantastique ou simplement dans une déformation de la réalité par l'imaginaire du personnage principal. La perte de l'orientation et l'intrusion de l'onirisme dans le monde réel est l'un des thèmes principaux de ce récit, un thème qui convient parfaitement pour un hommage à McCay, mais il n'est pas toujours facile de s'y retrouver du coup. L'objectif est atteint et j'ai trouvé cette lecture intéressante, mais je ne la considère pas comme indispensable. Par contre, elle m'a donné envie de relire Little Nemo in Slumberland.

14/11/2009 (modifier)
Par Pacman
Note: 3/5

Ce qui me plait dans cette bd, c'est avant tout le dessin, plutôt original, qui fait penser à du noir et blanc sans en être vraiment, avec un jeu sur les ombres et les lumières assez saisissant. Rien que pour cela, la bd vaut le détour. Pourquoi "seulement" 3/5 ? Hé bien, je trouve que le scénario se traine un petit peu, même si certaines choses ont l'air de se préciser vers la fin du troisième tome. Maintenant, pourquoi avoir pris Mac Cay, un auteur de bd bien réel, pour une histoire fantastique ? La bd "dream of the rarabit fiend" à vraiment l'air de servir de faire-valoir culturel, et ne semble pas avoir grand chose à voir avec l'histoire qui nous est contée. Dommage, car cette orientation ralentit franchement l'intrigue.

27/09/2005 (modifier)
L'avatar du posteur ThePatrick

(Tome 1 et 2) Cette petite série qui met en scène le personnage de Winsor Mc Cay, est assez étrange. Son inspiration clairement biographique (on retrouve de nombreux éléments historiques précis et réels) est mâtinée de l'interprétation de certains de ces éléments pour détourner l'histoire, la recréer d'une façon assez crédible. Mais ce qui est étrange, c'est justement... le côté étrange du scénario, qui fait place à une touche de fantastique, avec cette exploration de la 4ème dimension dont le Mc Cay de la série reviendra transformé. Ce qui fait que ces albums ne fonctionnent que modérément à mon goût, c'est sans doute la lenteur de la progression, le dessin qui quoique loin d'être déplaisant, ne m'a pas facilité la lecture... Peut-être également le fait qu'on ne voit pas trop où se dirige la série : on a tendance à être spectateur de ce qui arrive et on peine à imaginer une suite possible. Les dossiers historiques exposant le contexte de l'époque et la vie de Mc Cay sont bienvenus en tout cas, ils permettent une double lecture histoire/Histoire qui n'est pas négligeable, quoiqu'un peu austère tout de même.

16/03/2004 (modifier)