Léna rêve d'étoile

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

L'adaptation BD officielle et fidèle de la série de Disney Channel !


La Danse Paris Vu à la télé !

1905, Léna est danseuse et princesse en Russie. Alors qu'elle est en formation à l'Opéra National de Paris, elle franchit un portail temporel qui va la projeter en 2018. Henri, son fiancé, va tout mettre en œuvre pour la retrouver. Coincée dans une autre époque, Léna va intégrer l'école de danse et s'adapter à un nouveau monde ! (texte : Soleil)

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 06 Novembre 2019
Statut histoire Série terminée 3 tomes parus

Couverture de la série Léna rêve d'étoile © Soleil 2019
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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09/05/2025 | Spooky
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Par Spooky
Note: 3/5
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Tiens, une adaptation de série sur la danse qui était passée sous les radars de bdtheque jusqu'à présent. Comme indiqué en présentation, il s'agit de l'adaptation officielle de la série Disney + qui raconte l'histoire d'une jeune danseuse, membre de la famille impériale russe, qui se retrouve propulsée de 1905 à 2019 par la grâce d'un objet magique. Ne nous leurrons pas, l'idée de la série est de faire une série à destination des préadolescentes, en mettant un peu plus de matière que d'habitude, en l'occurrence un argument fantastique. Si l'on peut faire confiance à Jean-Charles Gaudin pour torcher une histoire que se tienne à peu près en partant du scénario de la série TV, en revanche on s'ennuie assez vite, avec des personnages sans grande épaisseur, et des actions qui parfois sonnent faux. Pourquoi, par exemple, Léna quitte-t-elle une audition où elle semble captivée par la prestation d'un jeune danseur, pour se précipiter sur les toits de l'Opéra de Paris (où à mon avis on ne peut plus accéder aujourd'hui aussi facilement qu'en 1905) et aller consulter un message laissé là par une autre personne un siècle plus tôt ? J'ai eu ce sentiment d'ex machina à deux ou trois reprises au cours de ma lecture, et c'est un poil agaçant, même quand on s'adresse à un public relativement jeune. A côté de ça j'aime beaucoup le dessin de l'Italienne Michela Cacciatore. Au-delà de la grâce nécessaire au sujet, son encrage est vraiment maîtrisé, ses décors bien travaillés, on est clairement au-dessus du tout-venant de la production du genre et même de ce que fait Soleil pour le public de préadolescentes. Beau travail également de la part de la coloriste Giulia Priori, qui met beaucoup de nuances dans sa palette. Même si la série en elle-même ne m'a pas trop intéressé, je dois dire que l'aspect visuel est plaisant, et permet de mieux faire passer la pilule d'un récit relativement insipide.

09/05/2025 (modifier)