Désiré Gogueneau

Note: 1.5/5
(1.5/5 pour 2 avis)

Désiré, personnage moche et con.


Charlie Hebdo Charlie Mensuel Hara-Kiri Rigolo

Au travers d'histoires plus ou moins courtes, Schlingo nous présente une petite galerie de personnages plus ou moins désinvoltes et losers, avec une pointe d'impertinence et d'absurde.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 1982
Statut histoire Histoires courtes 3 tomes parus

Couverture de la série Désiré Gogueneau © Futuropolis/Les Humanoïdes associés 1982
Les notes
Note: 1.5/5
(1.5/5 pour 2 avis)
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21/03/2022 | Noirdésir
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L'avatar du posteur Agecanonix

Je ne connaissais de cette Bd que le premier album édité par Futuropolis dans sa collection Hic et Nunc, j'ignorais qu'il y avait eu 2 autres albums édités par les Humanos. Voila le genre de Bd que je détestais en cette fin d'années 70 et qui se permettait toutes sortes d'audaces sous prétexte que la bande dessinée était depuis quelques temps reconnue comme un moyen d'expression et un art. Se réclamant d'un humour à la Mandryka, c'est à dire de l'absurde un peu satirique et un peu féroce mais surtout très farfelu voire complètement loufoque, ça me rebutait au plus haut point, mais c'est un loufoque qui ne me plaisait pas, un humour très bête et méchant et surtout sans aucune drolerie, ou alors ça ne faisait rire que certains initiés. Créée en 1978 dans les pages de Charlie Mensuel, cette bande a pour héros ou plutôt comme anti-héros ce personnage de Désiré Gogueneau, déja rien que le nom situe le genre d'humour auquel on doit s'attendre, c'est un personnage désinvolte qui fait plein de conneries et qui se vautre dans des plans foireux aux gags grossiers sans aucune finesse, il est rejoint par d'autres personnages dans une succession de petits récits, le tout verse dans un humour nonsensique invraisemblable qui de nos jours risque fortement d'accuser son âge, car c'est le genre de bande insolite qu'on trouvait dans les magazines de BD des années 70 et qui semble très daté. La bande sera aussi publiée ensuite dans l'Echo des Savanes, Métal Hurlant, Rigolo et d'autres, je me souviens qu'à chaque fois que je tombais dessus, je m'empressais de sauter les pages tellement ça me dégoûtait. C'est une Bd qui n'avait rien pour m'attirer, ni par son contenu et surtout ni par son dessin proche du graffiti et d'une simplicité très enfantine, que je trouvais répulsif, je crois que même mes petits neveux dessinaient mieux que ça, c'était donc très loin de ma conception graphique car pour moi les Bd humoristiques devaient adopter un dessin souple, maîtrisé et joli comme on en voyait sur Gaston Lagaffe, Modeste et Pompon, Iznogoud et d'autres bandes classiques dans ce style, cette nouvelle génération de bandes humoristiques ne m'intéressait pas, c'est pourquoi je me suis empressé d'oublier ce personnage affreux.

02/04/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Je n’ai eu que le premier tome publié par Futuropolis sous la main – et je n’ai d’ailleurs eu connaissance des deux autres (publiés par les Humanos) qu’en préparant la fiche de la série. Je n’ai aucun regret en tout cas, tant je suis resté largement sur ma faim après la lecture des histoires plus ou moins courtes regroupées dans cet album. Une ambiance mollassonne et je-m’en-foutiste, un personnage éponyme qui l’est tout autant, Schlingo développe un univers désinvolte, avec des situations et des dialogues parsemés de quelques petites provocations. Il faut dire que ces histoires (dont je pense qu’une partie a été reprise avec d’autres par L’Association dans Gaspation !) étaient publiées dans Hara-Kiri et Charlie (Mensuel et Hebdo). On ne recherchait donc pas à faire dans la dentelle. Cet aspect ne me gêne pas. C’est- juste que je n’ai jamais ri, et que je me suis ennuyé à plusieurs reprises, finissant avec peine l’album. Le côté provoc est même franchement atténué, et il ne reste qu'une forme d'inconsistance - des personnages (Désiré n'est pas le seul à apparaitre, et certaines histoires se font sans lui), mais aussi des petites histoires, qui manquent de fond souvent. Schlingo est un auteur clivant, qui passe difficilement la barrière du changement d’époque. Et ces histoires pouvaient sans doute mieux passer au milieu d’autres délires dans les journaux où elles étaient publiées. En l’état, cette série risque de ne plus accrocher grand monde (encore faut-il tomber dessus).

21/03/2022 (modifier)