Les Spectateurs

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Quinze histoires racontées par des personnages différents et autant d'anecdotes relatant impressions et émotions au cœur de la ville... Ces Spectateurs contemplent la vie comme on assiste à une pièce de théâtre, dans laquelle les lieux, le temps et la mémoire incarneraient les premiers rôles.


« Lors de ses déambulations nocturnes, paisiblement, il regarde la ville. Au contact de l'air, sa peau s'éveille, la lumière le fait divaguer et son regard transperce le paysage... le transforme. » Victor Hussenot nous entraîne dans un voyage fascinant, interrogeant avec grâce et poésie le sens de nos existences urbaines. Texte : Editeur.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 14 Janvier 2016
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Les Spectateurs © Gallimard 2016
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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06/10/2020 | Alix
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L'avatar du posteur Mac Arthur

Là, clairement, il s’agit d’un album qui laissera plus d’un lecteur de marbre. Amateurs de bandes dessinées classiques, d’aventure et d’action, je n’aurai qu’un mot à vous dire : FUYEZ ! Car cet album est une petite perle… poético-philosophico-contemplative. Son auteur, Victor Hussenot, nous parle de son amusement à observer son entourage. Ses pensées donnent lieu à de courts récits tantôt poétiques (lorsqu’il regarde le jeu de lumières qui s’allument et s’éteignent dans un bloc d’immeubles alors qu’il passe la nuit dehors), tantôt philosophiques (la manière dont on perçoit les inconnus en fonction de trois âges, soit jeune, soit adulte, soit vieux, alors que nous apportons plus de nuances vis-à-vis de nos proches) mais toujours contemplatives. Pas d’agressivité, pas de jugement, juste de simples réflexions. Ces courts récits sont entrecoupés par des sortes d’entractes dans lesquels ses personnages vont sauter d’une apparence à une autre. C’est bien joli mais je vous concède que là, j’ai pas toujours tout capté. Mais bon, c’est pas trop grave car j’ai vraiment bien apprécié le reste. Enfin, un mot sur le dessin qui m’a beaucoup plu. Chaque case est un tableau dont les teintes n’ont pas été sans me rappeler Jean-Michel Folon. Il s’en dégage souvent la même douceur et un peu de sa poésie. Petit bémol toutefois : à cause d’un des courts récits, j’ai eu « Les Villes de grande solitude » de Michel Sardou en tête durant une bonne partie de la soirée. Et pour ça, franchement, je ne remercie pas Victor Hussenot ! (Mais si vous aimez ce genre de récit très contemplatif, c’est vraiment un album à essayer).

16/10/2020 (modifier)