Lucien et les mystérieux phénomènes

Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)

Lucien, un enfant aux portes de l'adolescence passionné par les phénomènes surnaturels, découvre la campagne et l'éco-responsabilité.


Bretagne Environnement et écologie La BD au féminin

Lucien et sa petite sœur Violette emménagent avec leurs parents à la campagne. Passionnés d’expériences paranormales, ils trouvent rapidement de quoi satisfaire leur curiosité lorsque les enfants du village leur signalent l’existence du fantôme d’un vieil homme, propriétaire d’une grande bâtisse aux allures de manoir, hantant les lieux depuis dix-huit ans. Mais la découverte qu’ils vont faire ici n’est pas vraiment celle qu’ils attendaient.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 03 Avril 2019
Statut histoire Une histoire par tome 4 tomes parus

Couverture de la série Lucien et les mystérieux phénomènes © Casterman 2019
Les notes
Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

03/04/2019 | Mac Arthur
Modifier


L'avatar du posteur bamiléké

Cette série jeunesse/tous publics me semble travailler sur des thèmes vraiment dans l'air du temps. Malheureusement les thèmes abordés sont non seulement très utilisés (mystère, écologie, genre) mais restent avec un traitement assez superficiel et manichéen. Le tome 1 qui centre la série sur les fantômes est plutôt agréable avec cette histoire de docteur qui se retire du monde. C'est dynamique et la petite soeur apporte un plus au récit. Le tome 2 reprend un poncif mille fois utilisé avec le vilain promoteur dans un scénario assez fade sauf à découvrir le carnaval en Bretagne. Le tome 3 m'a franchement ennuyé avec cette pseudo histoire de sorcière en classe verte. C'est très politiquement correct dans sa réflexion sur le genre. Je ne suis pas super fan du graphisme d'Alexis Horellou qui s'essaye à des présentations stylées enluminures. J'aime bien ces cases pleines de rondeurs mais cela contredit un trait assez pointu qui rend les visages peu sympathiques. Ce que j'aime le moins est la mise en couleur proposée. J'y ai trouvé une abondance de vert de gris qui rend l'atmosphère terne. Trois épisodes qui se dispersent un peu pour passer de la thématique du mystère peu exploitée à des sujets sociétaux traités de façon trop simpliste et superficielle.

20/06/2023 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Lucien, c'est un gamin qui n'a pas froid aux yeux et qui aime mener l'enquête dès qu'il est question d'histoires de fantômes, même si ceux-ci se révèlent en général bien plus vivants que la rumeur le prétendait. J'ai trouvé le premier tome de cette série assez original et doté d'un certain charme. La famille du héros emménage dans un petit village qu'on imagine facilement breton et Lucien et sa petite soeur entendent rapidement parler d'une maison hantée. Poussé au défi par ses nouveaux camarades de classe, il va pénétrer dans les lieux et y découvrir un homme s'étant fait passer pour mort depuis des années pour pouvoir vivre tranquillement en autarcie dans sa propriété, se nourrissant des plantes qu'il fait pousser dans son jardin. Au-delà de l'aspect humain de cette intrigue, les auteurs font passer surtout un message écologique sur le respect de la nature et la réduction de ses besoins et de ses déchets en visant à atteindre l'autosuffisance. Le message est un peu lourdement appuyé mais pas mauvais. Et comme il est porté par une agréable narration et un dessin et une mise en page charmante, je me suis bien laissé porter par lui. Seule la fin un peu rapide et mélancolique m'a légèrement frustré. Le second tome par contre m'est paru bien plus manichéen et doté de moins de charme. Cette fois l'action se déroule dans un lieu réel et bien nommé, la ville de Douarnenez et son île Tristan. Si j'ai apprécié ce décor bien breton, l'intrigue elle-même ne m'a pas convaincu. Cette fois, il y a clairement des méchants, enfin surtout un méchant au final qui se révèle très caricatural. Et le déroulé et la conclusion de l'intrigue rappellent l'immaturité et les clichés des enquêtes policières pour la jeunesse de publications mercantiles comme le Journal de Mickey. Le lecteur qui y réfléchira un peu s'étonnera des incohérences de cette population si facilement effrayée par des masques et de ce que personne n'appelle la police pour arrêter des agresseurs violents que personne ne peut décemment prendre pour des fantômes. Qu'on ne s'y trompe pas, le message de fond est sincère, pronant une fois de plus le respect de l'environnement et la solidarité, mais il est soutenu ici de manière plus maladroite et binaire que dans le premier tome. Et même si le graphisme reste bon, l'intrigue m'a ici un peu ennuyé au final. D'où en définitive une note globale de 2,5/5 pour la série dans son ensemble.

29/05/2021 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Je suis moyennement convaincu par ce premier tome. L’histoire en elle-même est assez classique. Un enfant aux portes de l'adolescence découvre un nouvel et campagnard environnement suite au déménagement de ses parents. S’ensuivent les traditionnelles difficultés d’intégrations et la découverte de ce nouveau milieu. Comme le gamin est passionné par les phénomènes surnaturels en général et les fantômes en particulier, une vieille bâtisse abandonnée va vite l’attirer. L’originalité aurait pu se situer au niveau de l’approche écologique du discours. Les parents ont décidé de venir vivre à la campagne pour se reconnecter avec la nature et la maison abandonnée va rapidement révéler un hôte au comportement très 'tendance', écologiquement parlant. Sauf que cet aspect est finalement très peu développé durant ce récit. Par ailleurs, un regard autre qu’enfantin relèvera rapidement des incohérences à gauche et des facilités à droite. Au final, et malgré un dessin agréable et une narration fluide, cet album s’est avéré être une déception à mes yeux. Par manque d’originalité dans sa trame générale et par manque de profondeur dans son aspect « étude de l’impact de l’homme sur son environnement », il n’a pas réussi à me sortir de ma routine. Bof, donc, même si rien n’est mal fait.

03/04/2019 (modifier)