Cases blanches

Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)

Vincent Marbier est un auteur de BD en panne d'inspiration depuis plusieurs années après l'énorme succès qu'a eu le tome 1 de sa série. Pressé par son éditeur qui veut voir l'album terminé, attendu par ses nombreux fans, délaissé par son scénariste qui n'en peut plus de ses blocages, Vincent est désorienté, au point d'imaginer arrêter la carrière de dessinateur.


Profession : bédéiste

Vincent Marbier est un auteur de BD en panne d'inspiration depuis plusieurs années après l'énorme succès qu'a eu le tome 1 de sa série. Pressé par son éditeur qui veut voir l'album terminé, attendu par ses nombreux fans, délaissé par son scénariste qui n'en peut plus de ses blocages, Vincent est désorienté, au point d'imaginer arrêter la carrière de dessinateur. De son atelier, au bureau de son éditeur, en passant par les séances de dédicaces, de présentation à la presse et l'incontournable festival de Saint-Malo, Vincent s'engage dans la quête de l'inspiration retrouvée dans un récit didactique et haletant au coeur de la création et des coulisses de l'édition BD. Une plongée dans les coulisses du monde de la bande dessinée.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 07 Janvier 2015
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Cases blanches © Bamboo 2015
Les notes
Note: 3.5/5
(3.5/5 pour 2 avis)
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12/01/2015 | Ro
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Par Erik
Note: 4/5
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Encore une histoire d'un auteur en panne d'inspiration. Cette fois-ci, il s'agit d'un dessinateur de bd. Cela ne sera pas la page blanche mais la case blanche ! On se demande si ce n'est pas un récit réellement vécue par un auteur. Il me semblait avoir entendu cette histoire de planches oubliées dans un train. On va également rencontrer le gratin de la bande dessinée actuelle. Il y a également une critique de ces oeuvres composées de monstres et de dragons qui font fureur en terme de ventes. On se dit que Lanfeust est un peu visé ou du moins, ce genre de bd. J'ai bien aimé cette critique subtile mise en image. C'est bien la première fois qu'on pénètre dans les coulisses de la bd. On se rend compte également que la vie menée par les auteurs est loin d'être facile. Je n'ai pas eu réellement de compassion pour Vincent Marbier qui tente d'échapper à ses responsabilités par tous moyens. Dans une autre profession, je verrai mal un ouvrier arrêter la chaîne de production car il est en panne d'inspiration. Bon, en même temps, ce sont des artistes qui échappent à toutes les contraintes du monde réel. Pour autant, ils ne sont pas épargnés comme on le voit. Cases blanches permet de resituer les choses dans leur contexte et de montrer l'envers du décors aux lecteurs de bd. J'ai bien aimé la fin qui est pleine d'humanité. Les véritables héros ne sont pas ce que l'on croît. Il y a plein de gens sympathiques autour de nous qui sont de véritables ordures et vice versa. Et puis et surtout, il y a toujours un homme derrière les cases avec sa propre vie et ses difficultés. Cette oeuvre bouscule les codes et c'est tant mieux.

08/05/2015 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Cette bande dessinée est à la fois louable et un peu décevante. Louable car elle met en scène les coulisses du monde de la bande dessinée et permet de découvrir un mal dont les fans ont rarement conscience : les crises d'état d'âme que peuvent avoir certains auteurs de BD et leur relation à un travail qui contraste parfois avec leurs propres passions et envies. Nous sommes en effet mis en présence ici d'un dessinateur qui, paradoxalement, se voit déprimé par le succès de son dernier album car c'est pour lui une oeuvre alimentaire, à l'opposée de ses envies artistiques et morales, et qu'il n'a aucune motivation à produire la suite. Il s'en retrouve à errer sans réussir à exprimer son trouble, allant jusqu'à mentir à son entourage, ses fans et son éditeur pour cacher le fait qu'il n'arrive plus à produire aucun nouveau travail. C'est intéressant de voir le métier d'auteur sous cet angle, d'autant plus qu'il est inséré dans le vrai monde de la BD franco-belge avec l'intervention dans le récit d'auteurs réels ou encore du festival Quai des Bulles de Saint-Malo. Mais ce fut aussi une lecture décevante car c'est assez ennuyeux. Le personnage principal est sans charisme et en devient très vite agaçant à se mentir à lui-même et à ses proches, à errer comme une âme en peine sans arriver à se secouer. La dépression est bien mise en scène mais elle est assez pénible à lire et je ne me suis pas du tout attaché au héros. On attend qu'il se passe quelque chose et ce n'est que vers la fin que ça s'anime un peu sans pour autant vraiment me convaincre. Bref, j'ai un sentiment très mitigé sur cet album et je n'en conseille que moyennement la lecture.

12/01/2015 (modifier)