Petites cervelles (Recess Pieces)

Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)

Invasion de zombies dans une école...


Dark Horse Comics Zombies

Récré, goûter, copains... La vie est si simple à l’école. Le pire qui puisse arriver : des légumes à la cantine. Du moins, jusqu’à ce qu’un virus transforme les profs en zombies. Malheur à qui se retrouve enfermé en classe, armé de ciseaux à bout rond... Avec pédagogie, Bob Fingerman (Minimum Wage) nous enseigne pourquoi partir à l’école sans sa machette peut s’avérer fatal. Petites Cervelles, LE livre indispensable pour survivre à l’année scolaire. (texte : Humanos)

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 16 Juillet 2014
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Petites cervelles © Les Humanoïdes Associés 2014
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 2 avis)
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30/06/2014 | Spooky
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Par Jetjet
Note: 1/5
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Ici l’enthousiasme des comics de zombies laisse place à une déception toute relative… Après l’adolescence et les zombies titulaires d’un DEUG, voici les cours de récré envahies par des hordes de zombies ! Où allons-nous ? De très bonnes critiques récoltées sur la toile ne résument pas tout, dans un esprit très MAD (le magazine anglais, pas Mad Movies), Bob Fingerman dresse un petit portrait de ces sales petits moutards qui cherchent rien que des emmerdes en se battant dans la cour d’école, se mettent les doigts dans le nez et matent des bouquins pornos. Un peu comme vous et moi il y a 30 ans (pour ma part) voire moins pour les plus jeunes d’entre nous. La morale ne sera pas sauve puisqu’un charmant professeur aidé de deux têtes à claques intellos (vous savez, ces garçons boutonneux à lunettes qui font rien que d’étudier et qui ne vous intéressent pas et qu’on trouve dans tout récit se passant dans un collège US) fait quelques expériences à base d’une curieuse fumée mauve nauséabonde, prétexte à réanimer certaines cellules mortes sauf que là le résultat va être tout autre avec recrudescence de cadavres dans toute l’école ! Une petite chance subsiste : on ne devient zombie que si l’on est mordu ou trop jeune pour la puberté ! Une chance pour nos petits moutards décrits plus haut qui vont devoir s’armer de tout ce qui leur passe sous la main et découper du zomblard pour notre plus grand plaisir ! La couverture est plutôt prometteuse, de belles couleurs chatoyantes, des petits corps bien dessinés avec des grosses têtes et de la tripaille au bout de 30 pages sur les 100 que compte ce petit bouquin cartonné. Et pourtant la mayonnaise ne prend pas pour un problème à la fois de culture et de souhait de faire de l’indépendant coute que coute j’imagine. C’est très bavard et ça se veut drôle sans l'être souvent. Passe encore, c’est le gros avantage d’un comics par rapport à un roman. Mais le souci c’est que c’est BEAUCOUP trop bavard, les scènes sont plutôt mal découpées et le dessin si charmant du début commence sérieusement à gonfler au bout de quelques pages… Le plus drôle c’est plutôt le contraste amené par ces charmants dessins avec les scènes gores car la fin du livre passe d’une scène de tripaille à une autre mais l’effet escompté n’est plus du tout le même. Nos petits mouflets survivants arrivent à sortir de leur école et … c’est la fin ! Une suite est-elle prévue ? même pas mais au vu des nombreuses critiques de ce Recess Pieces sur le net, a priori c’est un comics apprécié outre-Atlantique mais absolument pas de moi. Un achat complètement superflu surfant sur le succès de Minimum Wage mais agaçant au possible. A fuir comme la peste, les curieux comme moi en seront pour leurs frais.

30/06/2014 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Après le fort sympathique Minimum Wage, le touche-à-tout Bob Fingerman s'attaque au récit de zombies. L'idée est bonne sur le papier, même si le genre est ultra-encombré ces dernières années. Pourtant Fingerman se place sous le patronage, ou du moins revendique l'influence de George Romero, le pape du genre au cinéma, en essayant d'utiliser le même esprit potache. Ça tombe bien, ça se déroule dans une école. L'histoire est truffée de traits d'humour, de tirades drôlatiques, mais pour le coup, j'ai trouvé cet humour moins efficace que dans Minimum Wage. Côté dessin, c'est très outré, Fingerman a décidé de ne pas se mettre de barrières. Curieusement j'ai trouvé certaines pages floues, comme si le traitement des couleurs écrasait complètement le trait. Ce n'est toutefois pas désagréable. Assez sympathique, mais sans plus.

30/06/2014 (modifier)