Cléo

Cette galerie contient des images potentiellement pornographiques. En appuyant sur le bouton ci-dessous, vous confirmez être majeur.

Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)

Les émois sexuels et les perversions d'une adolescente


Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre

La jeune Cléo surprend un jour son père entrain de satisfaire Ginou, la bonne dans le grenier ; c'est son premier contact avec les jeux de l'amour. Avec Marco, le neveu de sa mère, elle se fait dépuceler, puis avec d'autres garçons, elle va faire ses premiers pas dans le plaisir sexuel. Curieuse de tout, Cléo goûte à la masturbation, aux plaisirs saphiques, au triolisme, aux partouzes et toutes sortes de perversions au cours de plusieurs voyages en Afrique, en Orient ou en Russie... Un beau programme !

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Mars 1983
Statut histoire Une histoire par tome 9 tomes parus

Couverture de la série Cléo © CAP/ANGE 1983
Les notes
Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

25/03/2014 | Agecanonix
Modifier


Par gruizzli
Note: 1/5
L'avatar du posteur gruizzli

Alors oui, c'est une BD dessinée façon très classique, certes c'est du classique dans l'expression de la sexualité et des histoires de découverte de celle-ci ... Mais je n'arrive pas avec cette BD à cause d'un détail tout simple : la pédophilie. Parce que oui, ça reste une gamine de 14 ans (puis de 12 et de 10) qui s'amusent à se découvrir, mais lorsqu'elles vont branler des vieux mecs dans un cinéma là on est clairement dans la pédophilie. Et moi, j'aime pas ça. Déjà parce que c'est interdit, rappelons-le, mais aussi parce que merde, c'est franchement dégueulasse et surtout pas intéressant ! Ni sur un plan sexuel ni même en terme de fantasmes (en tout cas pas pour moi). Donc je passe mon tour, l'auteur à sans doute un coup de crayon sympa mais le thème de l'histoire me dégoute au plus haut point. Je ne trouve aucun plaisir à ça, et quand je note que changer l'histoire pour une jeune fille majeure n'aurait presque rien changé à l'ensemble. Donc je déconseille et je pense même que c'est à fuir. On a mieux à proposer sans avoir besoin de mineurs nues.

13/09/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

J’ai lu le premier tome. Disons que ça se laisse lire, et bien sûr regarder. Le dessin de Colber, que je découvre avec cette série, est plutôt bon. Son trait classique, très fin, est proche de celui de Chris et surtout de Levis : j’aime bien ce dessin ciselé qui, jamais outrancier (comme il peut le faire ailleurs sous le pseudo de Mancini), donne une patine sensuelle à l’ensemble. Et cela va très bien avec le Noir et Blanc utilisé (je pense que la couleur ferait perdre une bonne part du charme de ce dessin). Quant à l’histoire, elle est moins captivante, en tout cas elle reste classique : une ado, Cléo, découvre le sexe en observant à la dérobée ses parents, les incartades de son père, etc, jusqu’à avoir ses premières expériences physiques. Le dessin très pur (on se croirait dans une illustration du Club des Cinq) habille alors des scènes un peu plus osées. C’est du porno gentil, assez classique mais bien fichu, avec un dessin qui ne joue pas sur la surenchère ou des poitrines et sexes hypertrophiés. Note réelle 2,5/5.

02/07/2021 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Cette bande que je prenais plaisir à lire dans Bédé Adult en 1982, suit une progression puisque dans le premier album, Cléo est une très jeune fille complètement ignorante des joies du sexe ; c'est en grandissant qu'elle apprend avec délectation et parfois douleur, les jeux de l'amour en compagnie d'hommes de passage. Les scénarios sont un peu légers mais abordent toutes les étapes de ce qui peut faire une Bd basique de cul. W.G. Colber prend un malin plaisir à dessiner les silhouettes toujours aussi gracieuses de ses héroïnes, grâce à son trait très soigné, toujours adroit dans les anatomies, assez proche du trait de G. Levis. Il fait voyager sa Cléo, la fait évoluer et devenir femme, lui fait rencontrer Lydia, autre création du dessinateur, en privilégiant un nu joli et souvent émoustillant à travers des séquences d'une grande audace, avec des images très torrides et de nombreux gros plans ; étrangement, la bande qui flirte plus d'une fois avec la pornographie, évite de justesse le sordide et la vulgarité, c'est de la BD très coquine ou "cochonne" comme on disait alors. A la manière de Pichard, Colber fait du lecteur un voyeur satisfait, et exorcise de nombreux fantasmes. Et pourtant, ce n'est sans doute pas la plus osée de ses séries, mais c'est de l'érotisme comme je l'aime, sans SM, où la volupté et la sensualité sont bien mises en valeur comme toujours chez cet auteur.

25/03/2014 (modifier)