Une longue route (Nagai Michi)

Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)

Une longue route est un one shot qui met en avant le quotidien d’un couple japonais, toujours avec la plume touchante et pleine de justesse de Fumiyo Kouno.


Futabasha Seinen

Au chômage et fauché, Sôsuke n’est pas au bout de ses problèmes. En effet, un jour une femme prénommée Michi se présente chez lui avec une lettre de son père. Sôsuke n’en revient pas en la lisant : son père lui annonce que Michi est désormais sa femme car un ami dans un bar la lui a donnée, et que le jeune homme doit donc travailler pour ramener de l’argent à son foyer. Non seulement Sôsuke est choqué par l’attitude de leurs parents, mais il ne comprend pas non plus la réaction de Michi qui accepte la situation sans broncher. La jeune femme semble simplement heureuse que quelqu’un lui porte de l’attention et c’est pourquoi elle a signé l’acte de mariage. Ainsi débute leur cohabitation de couple marié : pendant que Sôsuke cherche du travail ou se fait licencier, Michi s’occupe du ménage dans l’appartement et fait les courses. Seulement, l’argent manque régulièrement et la vie est souvent difficile...

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 06 Mai 2011
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Une longue route © Kana 2011
Les notes
Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)
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21/11/2013 | Erik
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Par Gaston
Note: 2/5
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Je me reconnais dans l'avis de iannick. C'est vraiment la moins bonne série de Fumiyo Kouno. Il faut dire que le point de départ a tout pour dégouter le lecteur occidental: deux adultes qui semblent ne s'être jamais rencontrés sont mariés de force par leur famille ! Bon pourquoi pas, ça pourrait donner une histoire d'amour un peu mignonne où deux personnes finissent par s'aimer malgré tout, sauf que le comportement du mari est vraiment agaçant et ce qui n'aide pas est que la femme est la caricature de la jolie femme japonaise soumise qui accepte toutes les conneries de son mari sans sourciller. C'est tellement caricatural que par moment je me suis demandé si c'était pas censé être une satire, mais c'est juste pas marrant. Comme l'attrait des mangas de cette autrice est de donner des sentiments positifs aux lecteurs (de la lecture 'feeling good' en gros) et ben ça marche pas lorsque j'ai envie de balancer un des deux personnages principaux par la fenêtre. Une déception.

21/09/2023 (modifier)
Par iannick
Note: 2/5
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C’est essentiellement un sentiment de malaise qui me prédomine après la lecture d’«Une longue route ». L’auteure, Fumiyo Kouno nous conte les péripéties (fictives) par tranches de vie d’un jeune couple marié malgré eux par leurs familles respectives sans avoir demandé leurs avis… Bon, je pense que vous l’aviez compris : rien qu’avec cette trame d’une union non désirée (ils ont signé l'acte de mariage mais bon...), faut déjà accepter l’idée dès le départ… et pour ma part, ça n’a pas du tout passé… Et, plus je tournais les pages de ce manga, plus j’avais envie d’arrêter cette lecture… et c’est ce qui m’est arrivé au milieu du récit. Il faut dire aussi que j’ai détesté le comportement du mari : égoïste, macho, matérialiste… Ce jeune « bon à rien » n’avait strictement rien à foutre de son épouse, Michi (il éprouve pour elle plus de pitié que de l'amour). A propos de cette dernière, je suis vachement surpris de sa capacité à « encaisser les coups » de son mari. Elle est carrément soumise (bon, il y a quand même l’absence d’actes sexuels non consentis… ouf !), passe ses journées à faire le ménage et accepte leur situation qui est d’être un ménage sans emploi et qui est constamment en train de compter leurs sous (ce qui ne fait qu’empirer leurs rapports déjà compliqués par ce mariage imposé par leurs familles et apparemment, ce jeune couple ne se connaissait pas avant leur union). Bref, Michi m’est apparue comme une femme vraiment adorable mais très naïve, j’avais vraiment envie de la protéger… Heureusement que les moments de rêverie sous forme de balades de Michi m’ont procuré quelques (rares) émotions, ce sont des séquences d’une grande poésie. A travers son récit, je ne sais pas si l’auteure a voulu nous interpeller sur ce quotidien d’une certaine ( ?) partie de la population japonaise, sur cette soumission traditionaliste de son pays… Si c’est le cas, c’est réussi mais ça reste une lecture qui ne m’a pas enthousiasmé. En plus, certaines tranches de vie qui se veulent comiques ne m’ont fait aucun effet, pire, je n’y ai rien compris ! Faudra m’expliquer l’humour japonais ! Reste le dessin qui m’est apparu assez plaisant mais ça ne m’a pas suffi pour que je puisse aller jusqu’au dénouement de ce récit…

10/05/2022 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
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Une longue route est un récit compilatoire sous forme de tranches de vie tournant autour d’un jeune couple de Japonais dont le mari volage domine totalement une femme soumise et naïve : tout ce que je déteste. Il fait ce qu’il veut, il n’arrive pas à avoir un travail stable de façon à permettre au couple de vivre décemment. La gentille épouse lui passe tous ses caprices. Elle se met au travail tout en lui ramenant son repas après avoir fait le repassage et le ménage. Quelle horreur ! La rébellion de cette femme n’existe pratiquement pas. Sa maladresse le met parfois en défaut mais c’est gentil et mignon tout plein. Je ne sais pas où l’auteur a voulu en venir mais ce portrait n’est pas du tout à mon goût. C’est une vision un peu rétrograde de la société nipponne. La place de la femme doit être à l’égale de l’homme. Toute idéologie contraire ne trouvera pas grâce à mes yeux. Faire l’apologie d’une telle société même en tournant l’homme à la dérision ne me convient pas. Là, je n’avais qu’une envie : baffer le macho men. Or, le but était de se prendre d’amitié pour ce couple et voir le long chemin parcouru. C’est raté en ce qui me concerne. Cependant, je peux comprendre que c'est le fonctionnement normal d'un coupe dans la société niponne. Sans doute, l'auteur voulait nous éclairer et provoquer une réaction. Si je ferme les yeux sur cet aspect, la bd est joliment dessinée. Il y a une certaine douceur qui se dégage de ce graphisme que j'apprécie. P.S : Ouah ! Un avis sans « on » ! J'assume !

21/11/2013 (modifier)