Le Chien des Basketville

Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 3 avis)

Parodie du Chien des Baskerville, suivi de celle du Titanic


Absurde Echo des Savanes Parodies et pastiches Sherlock Holmes et cie Titanic

Deux histoires, deux parodies. 1 - Le chien des Baskerville, renommé Le chien des Basketville 2 - Petite scène du Titanic, renommé Terreur sur le Tyrannic

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 1979
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Chien des Basketville © Albin Michel/Editions du Fromage 1979
Les notes
Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 3 avis)
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20/02/2009 | Miranda
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Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

Un album de Pétillon qui date de l'époque où il était influencé par la BD underground américaine. Ça se voit non seulement dans son dessin, mais aussi dans l'humour. On est loin de la critique sociale qui sera la marque de fabrique de Pétillon et on est plus dans des gros délires sans tabous. L'album est divisé en deux histoires et la première est la plus longue et aussi la meilleure. Le ton est trash avec des gags sur le sexe et il y a plein de pipis dans le récit et même du sperme. Les lecteurs habitués à un truc clean comme "L’enquête corse" vont être dépaysés ! Personnellement, j'ai trouvé que certains gags marchaient bien et que d'autres étaient un peu lourds. Au final, c'est un récit bien sympathique du moment qu'on embarque dans le délire de l'auteur. En revanche, j'ai trouvé la deuxième histoire quelconque et pas franchement marrante ce qui explique pourquoi je ne conseille pas l'achat de l'album.

18/11/2018 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

La première histoire – la plus longue et celle qui donne son titre à l’album, est un grand moment de délire absolu ! C’est loufoque, absurde, autant dans le dessin que pour les dialogues, quasi surréalistes parfois. Je ne sais pas si Pétillon avait un scénario très construit, mais j’ai l’impression qu’il navigue parfois à vue, avec une surenchère dans le n’importe quoi, frôlant parfois le graveleux (avec La Dite Basketville, sorte de Lady Chatterley nymphomane) ou le bondage (voir le sexe de Milou légèrement torturé !). Impossible à résumer, mais cette histoire totalement foutraque, menée à cent à l’heure (dialogues et action) est plutôt réussie et s’éloigne de l’humour habituel de Pétillon, généralement plus « retenu » - même si l’absurde n’est jamais oublié dans Jack Palmer (Les Aventures de). Une deuxième histoire (plus courte) complète l’album, sorte de démarcage de la catastrophe du Titanic (légèrement « revue »), avec en guest stars les grands noms du show biz de l’époque. C’est toujours aussi loufoque – dans un style délirant proche des films des frères Zucker (comme « Y a-t-il un pilote dans l’avion »). C’est aussi moins trash ou scato, juste un empilement de gags absurdes. J’ai un peu moins aimé cette histoire, peut-être plus « sèche », il y a moins de folie douce, l’humour me paraît plus froid… Un album à redécouvrir, pour peu qu’on ne soit pas réfractaire à ce type d’humour (feuilletage recommandé donc avant un éventuel achat). Note réelle 3,5/5.

13/06/2016 (modifier)
Par Miranda
Note: 3/5
L'avatar du posteur Miranda

Cette bd est composée de deux histoires, la principale est une très drôle parodie du Chien des Baskerville, renommé ici "Le Chien des Basketville", et à la fin une autre en 11 planches, une adaptation du Titanic, renommé lui "Terreur sur le Tyrannic" où tous les personnages sont des célébrités de l'époque. Cette dernière est moins drôle mais reste sympathique. J'aime beaucoup de dessin qui colle à merveille au genre - j'ai lu la version colorisé plus récente. L'humour de Pétillon est délirant, décalé et fait mouche à chaque fois. Il sait transformer une situation banale en scène très drôle, j'aurais bien mis les quatre étoiles s'il n'y avait eu les scènes de "pipi de chien" et de la quéquette dudit chien en gros plan, un peu crades à mon goût. Dans tous les cas ça m'a donné envie de lire d'autres bds de cet auteur que je ne connaissais pas.

20/02/2009 (modifier)