Au vent mauvais

Note: 3/5
(3/5 pour 5 avis)

Quand tous les espoirs s’effondrent, autant tout recommencer à zéro. Pour Abel Merian, son nouveau départ dans la vie prend la forme d’un voyage en Italie à la rencontre d’une mystérieuse inconnue. Rascal et Thierry Murat signent un road-comics mélancolique, désabusé, aux effluves d’enfance, que ne renierait sans doute pas Wim Wenders…


Road movie

À sa sortie de prison, au bout de sept ans, Abel Mérian n’a pour tout bagage que le célèbre sac à carreaux Tati et les fringues qu’il a sur le dos. Personne n’est là pour l’attendre. Il n’est cependant pas très inquiet, son butin l’attend, planqué dans une vieille usine. Cet argent gagné sans effort, si ce n’est à la sueur de la peur, devrait lui permettre de se la couler douce pendant un bon bout de temps. Mais lorsqu’il retourne en lointaine banlieue pour le récupérer, il découvre que l’usine a été transformée en musée d’art moderne, et que son magot a certainement été coulé dans le béton. À sa sortie de prison, au bout de sept ans, Abel Mérian n’a pour tout bagage que le célèbre sac à carreaux Tati et les fringues qu’il a sur le dos. Personne n’est là pour l’attendre. Il n’est cependant pas très inquiet, son butin l’attend, planqué dans une vieille usine. Cet argent gagné sans effort, si ce n’est à la sueur de la peur, devrait lui permettre de se la couler douce pendant un bon bout de temps. Mais lorsqu’il retourne en lointaine banlieue pour le récupérer, il découvre que l’usine a été transformée en musée d’art moderne, et que son magot a certainement été coulé dans le béton. Texte : Editeur.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 07 Mars 2013
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Au vent mauvais © Futuropolis 2013
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 5 avis)
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21/02/2013 | Alix
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L'avatar du posteur Mac Arthur

Que voilà un récit très littéraire ! Pourtant, on ne peut pas dire que la lecture soit copieuse, mais la narration et la calligraphie choisie font de cet objet une œuvre proche du récit illustré. Très bien illustré d’ailleurs, selon moi. Tout en ambiance, en un trait qui dévoile plus qu’il ne montre, en ombres qui ne cachent rien. Le ton est doux amer, le personnage central n’est pas exempt de défauts (loin s’en faut) mais il nous est rendu attachant par cette narration à la première personne, par la manière qu’il a de se dévoiler à nos yeux, par son humour cynique aussi. Et c’est ce personnage qui porte le récit à bout de bras ! L’intrigue est en effet des plus minces (on a droit à un road-movie dans lequel le personnage central traverse la France et l’Italie pour rapporter un gsm à une inconnue) mais le portrait qui se dessine au fil des planches est tellement touchant que j’aurais eu du mal à ne pas accompagner Abel Merian jusqu’au terme de son voyage. Un album qui m’a donc vraiment bien plu. Entre le pas mal enthousiaste et un franchement bien peut-être un peu flatteur.

18/04/2016 (modifier)