Carpe Diem en Enfer

Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)

Sulfura, diablesse insatiable est envoyée en mission sur Terre par Satan pour pervertir le genre humain et remplir les Enfers...


Auteurs espagnols Diables et démons Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre

Recueil d'historiettes surnaturelles, Carpe Diem en enfer conte l'histoire d'une charmante diablesse, portant le doux nom de Sulfura, que Satan décide d'envoyer en mission sur Terre tant sa gloutonnerie sexuelle perturbe la bonne marche des salles de tourments de l'Enfer : «Ben, oui, on n'est en Enfer pour y souffrir, pour y rôtir, pour y subir d'éternels supplices pas pour y baiser sans arrêt ! » Pour remédier avec bénéfice à cette situation, Sulfura se voit confier le rôle de «rabatteuse d'âme pour l'Enfer » : envoyée sur Terre, elle pervertira les humains afin de les entraîner par leurs péchés en Enfer. Péchés de chair bien entendu car c'est dans ce domaine que Sulfura s'y entend.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 17 Septembre 2012
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Carpe Diem en Enfer © Tabou 2012
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)
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27/12/2012 | PAco
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Par sloane
Note: 3/5
L'avatar du posteur sloane

C'est en fouinant dans les cartons d'un copain que je suis tombé sur cette bande avisée il y a peu par le camarade Agecanonix. Disons-le d'emblée c'est gentillet et pour une production Tabou l'érotisme y est très soft. La qualification première qui me vient à l'esprit c'est que nous sommes dans de l'érotisme humoristique. L'héroïne Sulfura possède un corps quasi parfait mais dessiné de manière un peu caricaturale par l'auteur Alfonso Azpiri que je découvre à cette occasion. L'histoire ne se prend pas la tête et les péripéties auxquelles notre belle héroïne est confrontée prêtent plus à sourire qu'a déclencher les foudres des ligues de vertu. Un ouvrage qui ne doit pas se trouver si facilement que cela mais à l'occasion les amateurs y trouverons sans doute leur compte.

19/06/2020 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Ce que j'avais lu jusqu'ici de Azpiri ne m'avait pas vraiment séduit, notamment les tomes consacrés à Lorna, son héroïne la plus connue, mais aussi Les Chaînes de l'éternité qui ne m'a pas tapé dans l'oeil, et même sur le plan graphique, ce trait ne m'attirait pas comme peuvent m'attirer dans le domaine érotique le dessin de Mancini, de Serpieri ou de Manara et quelques autres. Mais sur cette Bd, ça passe plutôt bien, parfois c'est curieux, il suffit de pas grand chose ; je trouve son dessin plus élaboré, mieux fini, plus soigné, je sais pas, il y a un petit truc en plus qui passe mieux, et c'est tant mieux. On voit que Azpiri est doué pour dessiner des femmes très sensuelles et on sent qu'il a du plaisir à le faire. Même en terme de scénario, c'est plus intéressant, cette diablesse envoyée depuis les enfers par Satan sur Terre pour y répandre le vice et le stupre, c'est pas mal, c'est une sorte de Vampirella version sexe, Azpiri fait preuve d'inventivité et d'humour, le mélange de fantastique, d'humour et de nudité est bien dosé avec un érotisme assez soft mais bien présent. Je crois que j'ai lu ces petits récits dans les magazines Ere comprimée ou Fantastik dans les années 90, et ça m'avait plu à moitié, une relecture m'a convaincu du contraire, comme quoi c'est bon de revenir sur certaines Bd, et Tabou a bien fait d'éditer cet album.

09/06/2020 (modifier)
Par PAco
Note: 3/5
L'avatar du posteur PAco

Sulfura a un appétit sexuel insatiable... Rien de bien tragique en enfer me direz-vous, sauf que comme le lui rappelle le patron : "On est en enfer pour y souffrir, pour y rôtir, pour y subir d'éternels supplices, pas pour se faire plaisir !" C'est avec cet album érotique et facétieux que je découvre le travail d'Alfonso Azpiri. Et ma fois, c'est une très agréable surprise. Ce n'est pas prétentieux, juste l'humour qu'il faut à ce genre d'ouvrage, et graphiquement je trouve ça très bon. Azpiri nous propose un curieux mélange graphique très coloré, alliant un trait tantôt brut pour certains personnages, tantôt soigné (surtout quand il s'agit des formes féminines il est vrai). Et l’équilibre improbable entre ces personnages démoniaques assez grotesques et le genre humain se fait par la composition de ses planches et sa colorisation toute à l'aquarelle qui donne vraiment du charme et du caractère à son dessin. Si parfois son trait peut sembler imprécis, l'expressivité qu'il sait placer avec justesse fait la différence. Et dans ce genre d'album, c'est bien le charme et cette capacité à jouer de nos sens qui fait la réussite de l'érotisme. Un charmant album à découvrir pour les amateurs du genre. (3.5/5)

27/12/2012 (modifier)