Das Reich

Note: 2.83/5
(2.83/5 pour 6 avis)

histoire de prison futuriste prenante mais comment en est-on arrivé là ?


Les Uchronies Prisons Rodolphe

6 mars 1945, 1 heure 50 du matin, trois messerschmitt 262; les premiers avions à réaction de l'histoire décollent d'une petite base de l'ouest de berlin. Sous leur ventre, les trois premières bombes atomiques réalisées; L'objectif du premier : la ville de Londres Dés lors, plus rien ne sera comme d'habitude et le présent issu de cette terrible nuit sera glace et sang, sans espoir ni pitié surtout si, comme Jo et Buz on est esclave dans une de ces immenses forteresses-prisons d'où il est impossible de s'évader, où la seule loi est : obéir et mourir.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Février 1996
Statut histoire Série abandonnée 2 tomes parus

Couverture de la série Das Reich © Soleil 1996
Les notes
Note: 2.83/5
(2.83/5 pour 6 avis)
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Par Yann135
Note: 3/5
L'avatar du posteur Yann135

Avec cette série vous plongez tout droit dans une uchronie. L’Allemagne hitlérienne a gagné la seconde guerre mondiale en lançant le 6 mars 1945 une bombe atomique sur Londres. Le Fuhrer est décédé en 1956 mais das Reich est toujours le régime en vigueur. Trois prisonniers d’une citadelle fortifiée ou plutôt devrais-je dire, d’un pénitencier sordide, s’évadent pour fuir leurs terribles conditions de vie avec la volonté de rejoindre l’ouest. Nous ne savons rien du pourquoi Jo et Buzz sont détenus dans cette prison perdue au fin fond d’un désert que nous situerons en Asie centrale. On sait juste que Buzz s’est pris d’affection pour le jeune Jo et qu’il le protège des autres prisonniers. L’idée est séduisante et la lecture de cette série est donc plaisante. J’ai pour ma part eu une lecture chaotique de cette série. En 96 je me procure le premier album. J’adore. Je m’accommode parfaitement de cet univers glauque et rebutant. Le trait de Claude Plumail est séduisant. Visuellement c’est plutôt pas mal. Vivement le tome 2 ! Malgré l’excitation liée au premier opus, je ne me suis procuré le deuxième tome qu’en … 2020 dans une brochante. Plutôt content de le découvrir et donc in fine de pourvoir relire cette série. L’exaltation ressentie il y a presque 25 ans est toujours là. Ce deuxième album ouvre le champ des possibles. Quel dommage de voir das Reich être interrompue brutalement. Warum ? Il est vrai que chez Soleil la liste des séries abandonnées est interminable. Malgré cela je recommande la lecture de cette série inachevée. Votre imagination sera sollicitée pour imaginer les fins envisageables.

09/09/2020 (modifier)
Par Ems
Note: 2/5

Après la lecture du premier tome. En empruntant cette BD, je m'attendais à une série abandonnées vu son ancienneté et son éditeur. Je ne m'étais trompé que sur un point, il y a eu deux tomes, ma bibliothèque municipale n'ayant que le premier. Le scénario met en place un univers uchronique mais ne se limite dans le premier qu'à une prison en plein désert. Hormis l'évasion, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la main, on sent la logique d'une série qui doit s'étirer dans le temps. Globalement, ça se lit mais l'intérêt est minime en raison de l'abandon de l'éditeur. Comme tout le monde, j'ai été marqué par les disproportions sur les personnages. En fin d'album, on apprend que Plumail était assistant dessinateur pour les décors sur plusieurs séries dont Le Vagabond des Limbes. J'imagine que depuis il a bien progressé, son trait était fin et propre. Rodolphe a fait mieux de son côté et Soleil est dans la continuité de ses choix éditoriaux qui consistent à lancer plein de séries pour en abandonner un bon pourcentage... Cette BD doit être aujourd'hui introuvable, ce qui ne me déçoit nullement tant elle est dispensable.

26/12/2010 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

D’habitude, je ne suis pas amateur d’uchronies mais le nom de Rodolphe au scénario m’avait, à l’époque, incité à tenter l’aventure. Et le début de cette série m’avait plutôt bien plu. La narration est fluide, les personnages sont potentiellement intéressants (à défaut d’être très originaux), les rebondissements s’enchaînent (à défaut d’être crédibles). L’ensemble, sans atteindre des sommets, se laisse lire sans déplaisir. Le dessin de Plumail est agréable à l’œil mais ses proportions sont parfois étranges (les adultes sont, à l’occasion, démesurément grands face au jeune héros de la série). En matière de comparaison, je rapprocherais le trait de l’artiste de celui de Léo, avec une meilleure maîtrise des visages (plus naturels dans leurs expressions). Les scènes d’action sont réussies. Sans en attendre monts et merveilles, et en jurant à l’occasion sur certaines incohérences, j’aurai certainement continué à suivre cette série … si elle n’avait été abandonnée au terme du deuxième tome. Un petit « pas mal » mais un achat bien entendu déconseillé.

07/05/2010 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

J’aime les uchronies et Das Reich en est une. Cependant, l’aspect uchronique n’est que peu exploité, se contentant de nous présenter une Terre sous entière domination de l’Axe et des Nazis où des prisonniers déportés vont s’évader de prison et tenter la fuite en avant sans trop savoir vers où aller. Le dessin de cette BD est bon. Réaliste, ses couleurs et son trait, notamment celui des personnages, me font parfois penser à un mélange approchant un peu Bourgeon et Cothias. Sans égaler la maîtrise de ces deux là, le dessinateur s’en sort très bien et nous offre du bon boulot. Le postulat de base de cette uchronie est assez classique dans ce domaine de la SF : la fin de la seconde guerre mondiale a eu lieu différemment, ici les Allemands avaient une longueur d’avance technologiquement sur les USA et ont commencé à utiliser la bombe atomique avant eux. Résultat : la Terre entière ploie sous le joug de l’Axe. Les villes sont renommées au nom de notables et militaires nazis, les pays sont effacés et remplacés par de simples régions du grand Reich, et les militaires, SS et Gestapo rôdent partout comme si, des dizaines d’années après la victoire, la guerre n’était pas terminée. Personnellement, je trouve cette vision uchronique un peu trop simple, trop superficielle, pas assez approfondie. Rien à voir avec celle tout en finesse du Maître du Haut Château de P.K. Dick qui se base pourtant sur le même postulat d’une victoire de l’Axe. Pas de background diplomatique, d’évolution complexe de l’histoire, tout semble trop lisse, trop simple, trop manichéen. Le récit n’en est pas moins plaisant quoique sans grande surprise. A l’évasion puis à la fuite des héros s’ajoute quand même un mystère puisque le jeune Jo semble nettement plus surveillé et connu que le lecteur ne semblait pouvoir l’envisager. Hélas, la série restera inachevée, laissant un véritable goût d’incomplet au lecteur abandonné en plan au bout de 2 tomes alors que le mystère autour du jeune héros est encore total. J’aurais aimé voir la suite pour voir si la série gagnait en profondeur et originalité, et si l’uchronie prenait davantage forme.

27/08/2007 (modifier)
Par Sagera
Note: 2/5

Si le scénar de das reich démarre sur une idée trés originale (et si l'allemagne nazie n'avait pas perdue la guerre), le dessin n'est vraiment pas à la hauteur. On constate en effet tout au long des deux tomes de grandes imprécisions graphiques. Comme si Plumail n'était pas du tout à l'aise dans ses personnages. Ces derniers semblent d'ailleurs souvent hors échelle. Mal proportionnés, ils paraissent tantôt grands, tantôt petits, bref... cela m'a laissé perplexe, tout en nuisant à la crédibilité de l'ensemble. D'ailleurs suis je le seul à avoir éprouvé un problème avec le dessin ? Quand je vois que la série semble sur une voie de garage, j'en conclus que non.

26/08/2002 (modifier)

Une vision différente de l'avenir et des conséquences des guerres, de la liberté, de l'amitié losque l'on vie prisonniers enfermé dans la forteresse ...

19/07/2002 (modifier)