Les Thanatonautes

Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)

À l'assaut du dernier continent inexploré par l'Homme : la Mort.


Adaptations de romans en BD Corbeyran La Mort

Depuis tout petit, Michael Pinson entretient une fascination pour la mort, notamment suscitée par les réponses confuses des adultes à ses questions. Qu'est-ce donc que cet état où l'on part loin en restant immobile ? Où l'on est là tout en n'étant plus là ? Comment est-ce possible que personne n'en sache rien ? Sa rencontre avec le ténébreux et ambitieux Raoul Razorbak sera déterminante. Les deux amis se lancent avec les moyens du bord dans l'exploration de ce qui se passe après, aiguillés par les témoignages rares mais concordants de ceux qui ont aperçu un fragment de l'au-delà... Ils s'improvisent Thanatonautes, du grec « thanatos », la Mort, et « nautês », les navigateurs. Grâce au courage (et à l'inconscience !) des quelques premiers explorateurs volontaires, Michael Pinson et Raoul Razorbak vont progressivement faire reculer la frontière de l'inconnu sur le territoire du plus grand mystère de la condition humaine... (texte : Drugstore)

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 26 Octobre 2011
Statut histoire Série terminée 3 tomes parus

Couverture de la série Les Thanatonautes © Drugstore/Glénat 2011
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)
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04/03/2012 | Spooky
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L'avatar du posteur Agecanonix

A lire le résumé en 4ème de couverture, ça ne m'engageait pas trop à me plonger dans ce récit, la mort n'étant pas un sujet ludique, et de plus j'ai encore des souvenirs récents désagréables à ce propos. Mais par curiosité, je me suis lancé quand même dans cette lecture, sans trop de conviction... C'est un peu déstabilisant parce que ça explore comme il est dit en dos d'album, "le plus grand mystère de la condition humaine", c'est à dire que les héros de ce récit s'aventurent dans une zone d'où personne n'a l'habitude de revenir. Le sujet est très bizarre et il est traité de façon un peu mystique, ça rentre tout à fait dans une sorte de délire comme seul Corbeyran est capable d'en créer. Je n'ai pas lu le roman de Bernard Werber, je ne sais donc s'il l'a adapté scrupuleusement, mais la vision de ce qu'il y a après la mort pour Werber, est plutôt étonnante, ça doit être en partie le fruit de son imagination, mais d'après ce qu'il dit en préface, c'est aussi basé sur des expériences scientifiques, comme on le voit ici, car c'est bien une expérience scientifique traitée sérieusement, et à ce titre, le tome 1 est parfaitement mené et passionnant. Mais au bout d'un moment, ça devient complètement folklorique ; au départ, c'était un peu comme un pays à découvrir, une sorte de no man's land et de terra incognita, mais après ça part dans un délire spacio-temporel ou je ne sais quoi, j'ai laché le fil avec cette histoire de paradis et d'anges... Sans compter que le trou de 18 ans où Pinson et Razorbak ne sont plus en contact, avant de se retrouver pour monter ce labo expérimental, ne m'a pas paru crédible ; quand on est ami comme ils le sont, on ne se perd pas de vue pendant 18 ans. L'expérience scientifique se transforme ensuite en show business, cette idée me gêne un peu, et le final est carrément imaginé, on ne peut pas savoir ce qu'il y a de l'autre côté de la mort. Ceci dit, j'ai quand même préféré cette vision à Expérience mort qui s'en approche, et le dessin est très agréable, avec une bonne mise en page. Mais c'est un récit qui n'est pas inoubliable.

09/03/2017 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Spooky

Bernard Werber semble être quelque peu passé de mode depuis son succès initial et inattendu des Fourmis. Pourtant il a écrit d'autres bons bouquins et l'un d'eux fait donc l'objet d'une adaptation en BD, sous la houlette de l'hyperactif Eric Corbeyran. Le pitch, qui rappelle un peu celui du film L'Expérience interdite (dont les deux seuls atouts se nomment Julia Roberts et Kevin Bacon), nous emmène donc, sur les pas de Michael Pinson (qu'est-ce que c'est encore que ce nom...) aux frontières de la mort... Je n'ai pas lu le roman original, mais l'utilisation qui en est faite ici est digne d'intérêt, Werber et Corbeyran parvenant à nous tenir pas mal en haleine, sans toutefois que ce soit vraiment passionnant. Dans un premier temps la construction est intrigante, on a envie de savoir où Michael et ses amis vont aller. Le second tome est une sorte de montée en charge, mais souvent avec Werber ça déconne et ça délire. On se retrouve avec une drôle d'histoire de guerre, qui se résout dans la réalité, et j'ai trouvé ça vraiment foutraque. Le troisième montre comment la société va être changé par la révolution thanatonautique. Pas mal vu, pour le coup. Au niveau de l'exécution graphique, c'est Pierre Taranzano qui officie. Son trait a évolué depuis Les Portes de Shamballah, il a modernisé son style pour coller presque parfaitement, à mon goût, au récit. Ses cadrages sont vraiment intéressants, même si j'aimerais que ses décors soient un peu plus fouillés par moments. Son style réaliste comporte cette étincelle d'humour qui sied au récit. Les couleurs de Ruby me semblent un peu sombres par moments par contre... Au final, un triptyque assez sympathique, malgré un tome 2 qui part dans tous les sens.

04/03/2012 (MAJ le 19/05/2014) (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

Je ne connais Bernard Werber que de nom et après avoir lu les avis sur les différentes bandes dessinées qu'il a scénarisé, je m'attendais à lire un nanar, un scénario tellement débile que ça en devient drôle. Surprise, l'histoire est en fait pas mal et sérieuse. Certes, ce qu'il y a après qu'on meurt n'est pas un sujet nouveau, mais l'intrigue est bien développée et la question de la vie après la mort amène des scènes intéressantes. Finalement, le seul problème du scénario s'est qu'il manque quelque chose pour que je le trouve passionnant. Sinon, le dessin n'est pas vraiment moche, mais j'ai un peu de difficulté avec certains visages, notamment celui de Michael qui a un visage qui me donne envie de le frapper même si sa personnalité n'est pas énervante.

18/05/2012 (modifier)