Les Quatre quarts

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

Lorsque cinq enfants passionnés de cuisine s'unissent pour lutter contre une multinationale de la malbouffe...


Académie des Beaux-Arts de Tournai Albums jeunesse : 10 à 13 ans Bouffe et boisson Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles

Tout comme les trois mousquetaires étaient quatre, les quatre quarts sont cinq. Il y a Rosette, Jérôme, Magali, Marjane et Gad, cinq inséparables amis d'origines variées, réunis par leur passion pour la cuisine. Puis il y a m'sieur Léo, le petit vieux d'à côté dont les connaissances culinaires cachent un mystérieux passé, et qui fait office de maître gastronomique. Ce mentor et ces cinq jeunes disciples vont avoir fort à faire pour contrer les projets de la multinationale mafieuse 'BEST OF UNIVERSAL FOOD FONDATION' alias la 'BOUFF' et pour s'imposer comme des sortes de justiciers de la chaîne alimentaire. (texte 12bis)

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 25 Mars 2010
Statut histoire Une histoire par tome 2 tomes parus

Couverture de la série Les Quatre quarts © 12 Bis 2010
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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10/09/2011 | Spooky
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L'avatar du posteur bamiléké

Je sors déçu de la lecture de ces deux albums. Pourtant l'idée de départ est séduisante : un groupe d'enfants/ados multi ethnique est réuni autour de leur amour de la cuisine traditionnelle. Comme le tome 1 est présenté avec le dessin de Simon Léturgie que j'apprécie beaucoup cela aurait dû me plaire. Malheureusement j'ai trouvé plusieurs défauts aux scenarii. Le moindre est qu'il y a un peu trop de passages recettes dans l'ouvrage. Je fais la cuisine du quotidien mais les livres de cuisine aux grammages précis m'ennuient. Ensuite l'introduction d'une intrigue policière permet une critique non déguisée de la malbouffe d'origine américaine (inc). Là je trouve que les scénaristes se trompent. Les chaînes de fast food ne font pas concurrence aux grands restaurants, comme les restos des parents de la bande, mais surtout aux cafés qui vendent des jambons-beurres. De plus il y a dans les deux tomes, une tentation d'amalgame assez forte entre industrialisation de la fabrication alimentaire et risque de contamination par des industriels peu scrupuleux. Désolé mais c'est tout le contraire qui se passe. Les contrôles sanitaires sont bien plus simples à conduire et plus exigeants aujourd'hui que dans le passé avec des petites structures artisanales. Le traçage, la chaîne du froid et les normes de qualité de plus en plus sévères font que les accidents sont rares au regard des volumes consommés. De plus si on veut sensibiliser le jeune lectorat à une alimentation plus saine, je trouve incompréhensible de nommer la bande QuatreQuarts qui est un gâteau aux antipodes d'une alimentation équilibrée et saine (nutriscore..Z??). C'est encore pire avec le personnage de Léo, ami de monsieur Al Walli, présenté comme un alcolo au nez rouge super sympa toujours prêt à ranger les caves (et à y goûter). On croit rêver ! Si j'ai encore bien aimé le graphisme de Simon Léturgie à qui je trouve des similitudes avec Conrad en plus rond, j'ai moins apprécié le dessin de Soffritti dans le tome 2. En conclusion une série avec de bonnes intentions qui se prend les pieds dans le tapis de nombreuses fois à mon avis.

03/05/2023 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Chez 12bis ils pourraient presque créer une collection consacrée à la gastronomie, tant ils ont de séries qui y sont plus ou moins consacrées... Celle-ci propose un concept original : au travers d'histoires complètes, on suit une sorte de Club des 5 d'amateurs de cuisine en herbe qui se retrouvent -par des heureux hasards- à contrecarrer les plans d'une multinationale qui vise à appauvrir la nutrition mondiale. On eût pu craindre des récits gnangnan, centrés uniquement sur la bouffe, mais sur des canevas de Brigitte Carrère, journaliste spécialisée en cuisine, le duo Serge Carrère/Weissengel fait parler son expérience et livre des petites aventures teintées de policier tout à fait accessibles aux jeunes générations. De plus les cinq enfants sont issus d'ethnies différents, et même si pour l'heure ce mixage n'est pas intégrée à leurs goûts culinaires, ils interagissent bien. Deux dessinateurs se sont déjà passé le relais sur la série, puisqu'à Simon Léturgie a succédé Donald Soffritti ; leurs styles sont un peu différents, mais plutôt dynamiques et avec un côté "gros nez" qui plaira sans doute aux préadolescents auxquels cette série est destinée. En bref une série sympathique qui propose en outre des recettes de cuisine illustrées à la fin de chaque album.

10/09/2011 (modifier)