Les Aventures de Mandrin

Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)

Louis Mandrin est né à La Cote-St-André dans l'Isère en 1725. Dès son jeune âge, il devint contrebandier sur le tabac, le sel et les allumettes, qui étaient taxés de droits importants par les seigneurs ou les rois et qui devaient en outre payer des droits de péage. Il devint très vite chef de bande et entreprit de prendre les encaissements des fermiers généraux, qui organisaient les droits de péage et levaient l'impôt pour le compte du roi. Cette série nous conte d'une manière très naïve quelques unes de ses aventures imaginaires.


1643 - 1788 : Au temps de Versailles et des Lumières Journal Tintin Les Alpes

Louis Mandrin est né à La Cote-St-André dans l'Isère en 1725. Dès son jeune âge, il devint contrebandier sur le tabac, le sel et les allumettes, qui étaient taxés de droits importants par les seigneurs ou les rois et qui devaient en outre payer des droits de péage. Il devint très vite chef de bande et entreprit de prendre les encaissements des fermiers généraux, qui organisaient les droits de péage et levaient l'impôt pour le compte du roi. Cette série nous conte d'une manière très naïve quelques unes de ses aventures imaginaires.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 01 Juillet 1980
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Les Aventures de Mandrin © Bedescope 1980
Les notes
Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)
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07/06/2011 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Agecanonix

J'avais complètement oublié que cette Bd était parue dans le journal Tintin. Franz délaissait Korrigan et se lançait dans ce récit historique avant la reprise de Jugurtha des mains d'Hermann. Cette histoire fut prépubliée dans Tintin (alors dans sa phase Tintin l'Hebdoptimiste) en 1975 et 76 à raison de récits courts en chapitres de 6 à 8 planches, et qui furent ensuite réunis pour confectionner un album souple chez Bedescope, en noir & blanc, alors que la parution dans Tintin était en couleurs. 30 pages, c'est un peu court évidemment, on sent que c'est un récit de commande que Franz n'a sans doute pas eu le temps de trop approfondir, à l'image de cette couverture d'album que je trouve ridicule. La narration ne s'encombre pas d'une scrupuleuse réalité historique, inventant même des épisodes ; j'ai lu il y a longtemps une biographie très sérieuse sur Louis Mandrin, je l'ai constaté. Même William Vance et Yves Duval arrivaient en 5 planches d'une des fameuses Histoires Vraies du journal Tintin, à conter de façon véridique le destin de Mandrin (Tintin n° 832). Cependant, les exploits du célèbre contrebandier contés ici paraissent plausibles, c'est au moins ça, c'est pour ça que je ne rejette pas entièrement cette bande. A noter que contrairement à ce qui est indiqué sur la fiche de cette Bd, Mandrin n'est pas né à La Côte-Saint-André, mais à Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs, situé à 12 km au sud-est de La Côte-Saint-André (en Dauphiné) ; si vous passez un jour par ce village, vous y verrez sa maison natale (du XVIème siècle) et une plaque le spécifiant. Pour info, c'est le musicien Hector Berlioz qui est né à La Côte-Saint-André, cette commune organisant chaque année un festival de musique en son honneur. Le dessin de Franz est très intéressant parce qu'il a complètement évacué le style semi-caricatural vu sur Korrigan pour adopter un beau style réaliste déja très fouillis, qui ressort sans doute mieux en noir & blanc, style qu'il imprimera ensuite sur Jugurtha.

01/12/2022 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

C’est dans « Tintin » que j’ai découvert les aventures de ce qui est quand même un héros du peuple. A l’instar de Cartouche, Louis Mandrin, contrebandier notoire, parcourait la France d’alors avec une bande de copains sympas. Je me suis un peu amusé, quand même, à suivre les pérégrinations sur papier de ce hors-la-loi qui avait un réel sens de l’honneur. J’aime bien le noir et blanc. Je n’ai pas été dépaysé et ai ainsi pu apprécier le dessin de Franz ; un chouette style réaliste aux personnages bien typés. Qui plus est, la mise en scène de ses pages, le découpage des planches, offre une lecture agréable. Quelques années plus tard en 1980 – et année de la parution de ce tome- étaient éditées les aventures de Domino, scénarisées par Greg. Curieux comme les styles de Franz et Chéret sont quasi identiques. Mais pour ce qui est de cette « série », elle ne me tient pas spécialement à cœur de par son contenu historique. Franz privilégie en effet l’action au contexte –quand même bien connu- de l’époque. Mais, bon, je n’ai pas boudé mon (petit) plaisir et, tout compte fait, ce n’était quand même pas si mal.

11/10/2011 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

A réserver aux fans de Franz. L’album, qui ne comprend que 30 pages, se décompose en plusieurs courts récits mettant en scène une espèce de Robin des Bois français. L’ensemble sent le déjà vu mais se laisse lire. L’étroitesse du format empêche tout développement, ce qui est plutôt frustrant. La série opte clairement pour le divertissement et frustre l’amateur d’histoire que je suis. Mandrin est un personnage qui a réellement existé, son profil en fait un héros de bd potentiellement intéressant mais pareille naïveté dans les scénarios gâche le plaisir de lecture. En fait ça sent vraiment la série destinée à boucher un trou dans un magazine. Et les quelques informations historiques permettent au mieux de localiser dans l’espace et le temps ces gentilles historiettes. Reste le dessin en noir et blanc de Franz. Et si l’œuvre semble dater des débuts de l’auteur, certaines cases valent le détour… du moins, si comme moi vous êtes fan de ce style.

07/06/2011 (modifier)