La Belle Mort

Note: 2.1/5
(2.1/5 pour 10 avis)

La fin de l'humanité a eu lieu. Les insectes venus de l'espace infini sont maintenant les maîtres de la terre.


Après l'apocalypse...

La fin de l'humanité a eu lieu. Les insectes venus de l'espace infini sont maintenant les maîtres de la terre. À quoi bon résister ? Voilà ce que se répètent jour après jour Wayne, Jeremiah et Scham, uniques survivants de l'invasion dévastatrice. Cherchant un but, une destinée justifiant leur futile présence dans un monde en ruine, ils ne se doutent pas qu'ils font partie d'un plan bien plus vaste, quelque chose qui les dépasse complètement et qui implique un autre survivant...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 25 Mai 2011
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Belle Mort © Ankama Editions 2011
Les notes
Note: 2.1/5
(2.1/5 pour 10 avis)
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26/05/2011 | Miranda
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L'avatar du posteur Chara_theghost

Des dessins sublimes. Cependant le scénario est confus, le message n'est pas clair, les personnages développés très superficiellement... C'est dommage.

15/05/2022 (modifier)
Par gruizzli
Note: 2/5
L'avatar du posteur gruizzli

Je découvre le reste du travail de Mathieu Bablet, après son remarqué Shangri-La et Carbone & Silicium , que j'avais tout deux beaucoup apprécié. Cet album est visiblement une de ses premières publications, et je dirais que cela se ressent. Le dessin est toujours aussi particulier, avec une façon de rendre les proportions parfois étrange (notamment des pieds) mais aussi une certaine force de détails dans les paysages. C'est bien détaillé, parfois trop, avec des environnements qui pèsent dans les cadrages. Cependant, l'environnement détaillé donne aussi plus de poids au rendu de l'après-apocalypse. La thématique est très présente dans son œuvre, et on sent ici que cette utilisation du dessin est toujours au service du propos. Les environnements urbains étendus sont un peu sa marque de fabrique, mais ils sont toujours au service de son message (qui parle toujours d'un univers technologique développé, mais qui mène à la perte). Cela dit, la BD est un peu faible au niveau scénario, je dois le confesser. C'est une histoire d'apocalypse où trois personnages évoluent dedans, avec chacun un regard sur ce qu'il se passe et une volonté qui le maintient. Mais le tout est mêlée avec les insectoïdes et l'anomalie, fusion d'humain et d'insectes qui évolue aussi dans ce paysage. Entrecoupé par l'autre protagoniste, femme qui semble connaître l'avenir et réapparait ponctuellement. L'ensemble est confus, un peu trop à mon gout, et certaines choses sont assez nébuleuse même la BD finie, notamment le rôle de l'anomalie dans tout ça. C'est aussi confus dans la thématique : parler du dernier homme sur terre, de la façon dont chacun le vie, ou parler d'une fin ? C'est pas très clair, et au final j'en retire des idées confuses pas toujours très abouties. Cela dit, l'ensemble me fait tout de même penser à l'auteur, dans le sens où certaines de ses thématiques semblent déjà poindre et prendre forme, de façon plus concrète et réussies, dans les albums suivants. Une sorte de première œuvre brouillonne qui développe un propos qui s'étoffera ensuite. Clairement pas indispensable, sauf fan de l'auteur, c'est une œuvre d'un auteur en devenir. Dans tout les cas, ses autres BD semblent bien plus pertinentes à mes yeux.

22/04/2022 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

Cette bd n'est de loin pas la pire que j'ai lue dans ma vie. Il y a de bonnes idées mais exploitées trop maladroitement pour convaincre le lecteur. En effet, le récit n'est pas assez crédible et le dessin beaucoup trop angulaire pour me plaire. Néanmoins, la description de ce monde apocalyptique est plutôt réussie. Nous sommes dans un genre de Starship Troopers mais en moins spectaculaire. J'ai toujours su que les insectes étaient nos pires ennemis ! C'était la toute première bd de ce jeune auteur et donc il y a des défauts de jeunesse inhérents. J'aurais envie de lui dire de poursuivre et de travailler encore car il y a quelque part de bonnes potentialités. J'ai senti en tout une nette progression dans le graphisme avec son Adrastée paru deux ans plus tard. On sent l'influence d'une série comme Walking Dead même si le sujet est sensiblement différent. L'auteur a réussi quand même à créer un univers intéressant. C'est un coup d'essai loupé mais profitable.

12/08/2015 (modifier)
Par sloane
Note: 1/5
L'avatar du posteur sloane

Vraiment pas accroché au truc moi! Comme d'autres posteurs j'ai fait un effort avec le dessin en me disant que finalement je m'y ferais, mais ça n'a pas été le cas. Ces visages taillés à la serpe c'est vraiment pas se que je préfère. Bien que vu des centaines de fois ce type d'histoire avait de quoi me plaire, la première partie prends son temps, peut être un peu trop, pour mettre en place les personnages et le monde ou ils évoluent et tout ça se laisse lire.Arrivée du quatrième personnage et là patatras! Grosse gaufre, ça par dans un truc auquel je n'ai plus adhéré. La nana complice des extraterrestres, comment?, Pourquoi? L'auteur m'a perdu en route, quand à la fin elle est aussi hermétique que ce qui précède. Bref, autant le dessin que l'histoire m'auront laissé en route, à lire après avoir ingéré des substances qui font rigoler!

03/06/2015 (modifier)
Par loichus
Note: 4/5

Elle est super cette BD! dessins somptueux et scénario bien barré; j'adore! Mathieu Bablet est un dessinateur hors pair et nous plonge dans son univers délirant, j'adore! 3 survivants, seuls comme dans les films de zombi, mais la mieux encore une histoire d'extraterrestre bouffeur de planètes, génial! A lire absolument!

16/05/2014 (modifier)

Lu la Belle Mort de Mathieu Bablet chez Ankama. Déception. Tel est le mot qui me vient à l'esprit après la lecture de ce livre. Commençons par le positif. C'est un one shot, l'objet est beau et j'aime le dessin (avec une influence manga indéniable) mais surtout les couleurs. L'histoire est basique. 3 personnages puis 4 doivent lutter pour survivre dans un univers apocalyptique dominé par les insectes. Vous me direz : c'est pas original c'est vu mille fois. Vous n'avez pas tort et apriori l'auteur s'en est aperçu aussi mais j'y reviendrai plus tard. Pour ma part, j'adore les bds, films et romans avec une ambiance fin du monde et des survivants luttant contre l'adversité. Comme cela me vient en tête Mad Max, La route, Je suis une légende, Walking dead, Les eaux de Mortelune ou encore le dernier Rivage. Cela permet toujours un climax tendu, un développement de la psychologie des personnages et aussi du grand spectacle. La thématique est simple mais pourquoi vouloir toujours faire compliqué quand la recette initiale est succulente C'est malheureusement ce qu'a voulu faire l'auteur. Les premières pages de cette bd sont brillantes. Tendues, surprenantes. 3 hommes survivent dans une ville en ruine. Une menace semble planer. On ne la voit pas au début. On la devine. Des insectes géants ont pris le pouvoir et déciment la planète. Les caractères des personnages sont bien troussés et on prend plaisir à suivre ces anti héros. Et puis patatra. L'auteur à mi parcours semble être pris de doute. Houlala, on va me reprocher d'être un copieur. Ma bd n'est pas originale pour un sou. Il faut que je trouve un truc. Et là pris d'un délire d'intellectualisme du plus mauvais effet, l'auteur semble transformer sa bd en indigeste essai philosophique. Et que je développe la théorie du surhomme, d'une pensée supérieure qui survivrait au corps (l'âme je présume), la nature qui reprend ses droits quand l'homme n'est plus là, des réflexions sur la place de l'homme etc. Bref dès la mi livre c'est à dire presque quand la fille survient, on commence à ne plus rien comprendre. J'ai rien contre les réflexions philosophiques. J'adore le film Ghost in the shell ou même si j'avais pas tout compris à la sortie du film, j'étais sur un nuage. Les images restées. Les propos aussi. Plusieurs semaines après j'y repensais. Ici il me reste le sentiment d'un indigeste gloubi boulga incompréhensible. C'est qui la fille? C'est quoi cette fille? Pourquoi connait elle l'avenir des persos? Et puis ce final soit disant 150 ans après. Pourquoi est-elle toujours en vie? Pourquoi son enfant est il toujours petit? Bref je pense que l'auteur a voulu péter plus haut que son cul et s'est emmêlé les pinceaux. Quel gâchis!! Cormac Mc Corthy a compris lui avec la route qu'avec un talent d'écriture une histoire simple au demeurant se suffit d'elle même. Pas d’esbroufe. Pas de chichis. Verdict bd à revendre 1/5 pour le début.

18/11/2012 (modifier)
L'avatar du posteur Le Grand A

Je déteste ce genre de BD surréaliste où l’auteur, sous couvert d’un dessin complètement barré réalisé sous l’effet de psychotropes (surtout pour la 2ème partie), veut faire passer un message philosophique, politique ou humaniste que sais-je ! Je n’ai rien compris ou j’ai l’impression d’être complètement con. Pourtant ça ne démarrait pas trop mal. Dans un monde où la race humaine à quasiment disparue suite à une invasion extraterrestre d’insectes (de type Starship Trooper), un petit groupe de trois mecs tente de survivre façon « 28 semaines plus tard » en se cachant dans la ville abandonnée où la végétation reprend peu à peu ses droits. Le scénario est vu et revu mais j’aime bien les survival horror alors ça passe bien de mon côté même s’il faut reconnaître qu’il ne se passe pour ainsi dire rien du tout dans cette 1ère partie. Heureusement que le dessin est sympa et inédit avec des personnages aux traits anguleux, un style différent de ce que j’ai l’habitude de voir. Mais le changement intervient à partir du moment où le groupe rencontre une survivante qui on l’imagine bien, va un peu foutre l’ambiance à plat… et le scénario aussi du coup. A ce moment là, je crois que l’auteur s’est pris un gros trip aux champignons mexicains parce qu’entre l’histoire de l’élu qui ressemble à Naruto et qui grimpe des façades d’immeubles à pieds, la gonzesse qui est en fait une allié des extraterrestres, les flashs back inutiles et ennuyeux, le type mi-homme mi-insecte, moi j’ai rien capté et trouvé le tout lourdingue.

17/11/2012 (modifier)
Par Tetsuo
Note: 2/5

Euh là non faut arrêter le délire ou le LSD (ou les deux) ! J'ai vraiment accroché jusqu'aux 2/3 de l'album pour ensuite brutalement prendre du recul car je ne saisissais plus rien. Bon, déjà les bases ne sont pas ultra claires non plus, cette invasion d'insectes géants parait un peu improbable et on n'a jamais d'explication rationnelle. On suit donc le quotidien de 3 survivants qui voient leur cohésion de groupe voler en éclats avec l'apparition d'une rescapée féminine. Jusque-là très bien, ça se suit avec envie. Mais le soudain basculement dans l'onirisme surnaturel m'a laissé pantois, j'ai totalement perdu le fil à ce moment. Et je n'ai toujours pas saisi le sens de la fin, même après maintes relectures. Dommage, car son univers de fin du monde était plutôt pas mal conçu. Le dessin est un véritable atout en revanche. On s'immerge dans cette atmosphère post apocalyptique, avec les couleurs un peu froides et glacées. Tant de pages pour ça...

02/10/2012 (modifier)
Par Jetjet
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Jetjet

Inclassable, onirique et simplement beau… Voilà ce qui ressort de ma lecture de cette toute nouvelle œuvre d’un auteur prometteur et qu’il faudra surveiller. Après il est certain que cela ne plaira pas à tout le monde car l’auteur décide de prendre à revers les ressorts d’un canevas somme toute classique pour aller peut être bien au-delà. Ce qui peut déstabiliser certaines personnes comme en ravir d’autres comme c’est le cas pour moi. La Belle Mort se place en pleine dépression post-apocalyptique après une mystérieuse invasion d’insectes géants sur terre et ayant annihilé la totalité de l’espèce humaine. Attention on se situe bien plus dans un contexte kafkaien que le cultissime Starship Troopers. Ne reste plus qu’une poignée d’individus cherchant à survivre le plus longtemps possible et sans véritable dessein en déambulant tels des funambules dans les rues désertes d’une gigantesque mégalopole aux immeubles imposants. Passé une introduction qui reprend les mécanismes de celle de Zombies de Cholet, la première partie va s’attacher autour d’un trio improbable dont chaque protagoniste est tour à tour attachant ou exaspérant. La menace insecte sera plus suggérée que réellement montrée ce qui nous octroie de belles pages dévoilant un trait anguleux et superbe d’une cité étouffante me rappelant le style d’Amer Béton. Le contraste entre personnages constamment en activité et béton inamovible est tout simplement saisissant. La découverte d’une femme encore vivante va bouleverser le train train quotidien et mélancolique des premières pages pour nous dévoiler via un montage maitrisé le passé de ces personnages torturés avant la catastrophe… et accélérer l’issue finale dans une conclusion inattendue que n’aurait pas renié l’Otomo d’Akira… Tout en mêlant destinées et rencontres fortuites… Avec toutes les multiples références auquel fait allusion Jérémie Sublet dont également « Je suis une légende » dont la conclusion peut éventuellement se rapprocher, on pourrait craindre une overdose de bonnes intentions de la part de Mathieu Bablet mais ce dernier a l’élégance de donner un souffle unique à son bébé en lui insufflant une ligne narrative éclatée et poétique. L'auteur accentue la perte de repères par celle de la gravité. Une course sur des immeubles effondrés en est un bel exemple et transpose le lecteur dans un état flottant presque léthargique loin d’être désagréable… J’applaudis vivement des deux mains pour tant d’audace là où d’autres auteurs se seraient perdus en route… Le message messianique passe plutôt bien car dénué de tout manichéisme... Il n'y aura pas d'explication à tout, en tous cas pas d'explication rationnelle mais à l'instar de certaines grandes oeuvres le plaisir est ailleurs... essentiellement sensoriel. Les autres ne resteront en tous cas pas insensibles aux couleurs pastel de cette ville vidée de toute vie mais non pas de substance… La Belle Mort est un bel ouvrage alors qu'il n'aurait pu être qu'un péché de jeunesse. Mathieu Bablet vient de se faire une jolie carte de visite pour une Belle Naissance artistique… J’espère qu’il va trouver son public, c’est en tous cas tout le mal que je lui souhaite. Parfois les coups de coeur ne s'expliquent pas...

26/05/2011 (modifier)
Par Miranda
Note: 1/5
L'avatar du posteur Miranda

Ankama + un beau dessin = réussite ? Cette fois-ci c’est raté, le beau dessin est présent, mais le scénario est vide pendant presque les deux tiers de l’ouvrage et totalement nébuleux et inintéressant sur le dernier tiers, j‘ai fait d‘ailleurs un gros effort pour en venir à bout. Le suspense du début retombe très vite et s’installent alors des scènes banales et répétitives, pour finir sur une confusion totale, avec des allers-retours dans le passé, une vague histoire d‘élu ou de sauveur et une gonzesse qui sort d‘on ne sait où. D’où viennent ces insectes ? Je n’ai pas vraiment saisi. De plus, les personnages sont très agaçants et foutrement cons. Finalement ça se rapproche plus de l’onirisme que de la SF, j’ai eu la sensation d’être dans le cauchemar loufoque d’un dormeur qui aurait pris trop de psychotropes. Voici une histoire confuse et incompréhensible où rien n’est plausible, qui aurait presque mérité d’être classée en « inclassable », mais qui trouvera son lectorat amateur de bizarreries, ce n'est pas mon cas. Côté graphisme c’est très réussi, j’aime beaucoup ce style anguleux, les couleurs sont assez monotones mais belles, ce qui n’est pas un souci en soit, mais vu que le récit a tendance à piétiner et à se montrer soporifique, ça n’a pas arrangé les choses. J’aurais pu mettre 2 étoiles juste pour le dessin, mais le scénario est horriblement hors de portée et ça m’a vraiment déplu.

26/05/2011 (modifier)