Luluabourg

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Série abandonnée mais reprise/refondue dans la série Les Jardins du Congo. Nicolas Pitz revisite son histoire familiale...


1939 - 1945 : La Seconde Guerre Mondiale Afrique Noire Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles Environnement et écologie Manolosanctis Reprises / Refontes Wallonie

« Yvon est un gamin comme les autres, jeune et plein de rêves. Le hasard a voulu qu’il soit né ici, au milieu de la nature, entre les chênes et les ronces. Mais dans ses entrailles, la soif de liberté le bouscule ; une soif inextinguible qui ne se comblera que par la mort. » Au début du siècle, dans la campagne belge, un jeune garçon vit sous le joug de son père au milieu des siens dans la lente répétition des jours. Bien que sa condition et son milieu soient peu propices à la moindre perspective d’avenir, Yvon aspire à plus de grandeur. Il parviendra finalement à se soustraire de l’emprise paternelle, débutant ainsi une aventure qui le mènera bien plus loin qu’il ne l’aurait jamais imaginé.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 06 Janvier 2011
Statut histoire Série abandonnée (éditeur en faillite) 1 tome paru

Couverture de la série Luluabourg © Manolosanctis 2011
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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07/02/2011 | Spooky
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Par Ro
Note: 3/5
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Je me disais bien que cette histoire me disait quelque chose : c'est parce que j'en avais lu la reprise et la suite dans la série Les Jardins du Congo. Mais comme son titre l'indiquait, cette vision refondue du même récit se focalisait majoritairement sur le séjour du héros en Afrique après une brève vision de la difficulté de sa jeunesse durant la seconde guerre mondiale, alors qu'ici, les plus de 70 pages de l'album s'étendent longuement sur cette fameuse jeunesse belge. On découvre bien plus en profondeur sa relation très conflictuelle avec son père, son exil volontaire et son début de carrière de boxeur, puis comment, une fois revenu dans sa région, il a vécu presque comme un sauvage dans les bois pendant 4 ans pour échapper aux soldats allemands. Et ce n'est qu'à la toute fin de l'album qu'on le voit enfin arriver au Congo. C'est un récit dur et assez cruel, mais il est intéressant et crédible. J'ai trouvé assez forte la colère manifeste du héros, la haine envers son père qu'il exulte sous la forme d'une violence plus ou moins consciente. Ça ne le rend pas forcément attachant, mais ça le rend réaliste et doté d'une personnalité pittoresque et originale malgré son obscurité et sa forme d’asociabilité. L'album se lit bien mais on attend quand même que l'intrigue prenne de l'ampleur et rentre dans le cœur de son sujet. C'est ce qu'on l'on pense enfin arriver en fin d'album mais comme il n'a pas eu de suite directe, on peut rester sur sa faim. Il faut donc pour cela lire plutôt Les Jardins du Congo qui est une version plus réfléchie, s'étalant moins en longueur, et offrant pour sa part un vrai développement et une vraie conclusion.

09/08/2020 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Nicolas Pitz remonte à la seconde guerre mondiale pour nous raconter l'histoire de son grand-père, qui vivait sous les brimades de son père avant de s'échapper, de vivre dans la nature puis de se retrouver résistant, boxeur puis de voyager plus loin qu'il ne l'aurait imaginé. Des forêts wallonnes au Congo, cet itinéraire peu commun interpelle. C'est en tous les cas l'ambition de Nicolas Pitz, qui manque un peu de maturité dans le cheminement de son histoire. j'ai eu l'impression, par moment, de rater des épisodes. Peut-être un manque d'écriture en amont ? Le récit est tout de même intéressant, on aimerait bien savoir ce qu'il va arriver à Yvon en Afrique dans le deuxième tome. Autre petite remarque, je n'aurais pas coupé mon récit à cet endroit au premier tome, mais un poil auparavant, pour induire un cliffhanger plus fort. Le dessin de Pitz est sympathique, assez typique des productions Manolosanctis. Gros défaut, les couleurs sont nettement trop sombres. on a l'impression que la totalité de l'histoire se passe la nuit, c'est dommage. Sans aller jusqu'à l'arc en ciel, une clarté accrue dans les teintes eût été de meilleur aloi. A suivre cependant.

07/02/2011 (modifier)