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rien ! j'ai préféré m'aérer après 2 mois de confinement, suis allé tôt ce matin à la plage, ah marcher sur le sable en longeant l'océan et en rêvant sous un beau soleil, et puis après, revenir par la forêt de pins, quel pied mes amis ! je me suis décrassé les poumons et pris un bol d'air dont j'avais grand besoin...
si cette année, y'a pas les étrangers et qu'il y a surtout que les Bordelais sur nos plages, on aura de la place, je n'ai croisé qu'une bonne femme avec son chien et 2 couples d'amoureux, je n'ai même pas eu besoin d'aller dans mes coins très isolés, entre 9h et midi, y'avait pratiquement personne, vu qu'à Lacanau, tous les restos et bars fermés, en fait, y'a que des marcheurs et des gamins qui jouent au ballon sur la grande plage 
>> De bons retours sur cette mini série par des copains qui l’ont vu. Bon choix.
>> Et Bateman est aussi real dans Ozark qui est franchement sympa.
Bon retour de ma part aussi ! C'est rare que je dévore 10 épisodes en 4 jours (ce qui, pour moi, frôle le record), mais là, c'est passé tellement facilement... Pour ceux qui savent prendre leur temps devant une série, c'est jamais trop long, le suspense est super bien élaboré, et monte en puissance tout doucement, les acteurs sont phénoménaux (Ben Mendelsohn et Cynthia Erivo, j'ai rarement vu un duo d'acteurs aussi parfait au centre d'une série) et la mise en scène brillante.
Surtout, ce que j'ai adoré, c'est que contrairement à une écrasante majorité des adaptations de Stephen King, celle-ci ne bascule JAMAIS dans le grandiloquent. Jusqu'au bout, la suggestion est de mise. Les fans de Ça seront sans doute déçus du climax, mais il a tellement de sens qu'on n'y cherche pas un spectaculaire de mauvais aloi.
Enfin bref, si vous aimez les polars et le fantastique, foncez voir The Outsider, ça vaut vraiment le détour !
(Et Ozark a foncé en tête de mes priorités)
>> Josq avait écrit : >> Perso, je viens de commencer The Outsider, sur OCS, adaptation par HBO de Stephen King avec deux acteurs que j'adore, Jason Bateman (qui réalise aussi) et Ben Mendelsohn. Ultra prometteur, a mon avis, ça va être un incontournable ! De bons retours sur cette mini série par des copains qui l’ont vu. Bon choix. Et Bateman est aussi real dans Ozark qui est franchement sympa.
>> Ro avait écrit :
>> PPS : Ah, et je suis content, j'ai su reconnaître que Lyndon était joué par une actrice ! J'aime bien savoir que je peux assez souvent repérer qui est un homme et qui est une femme : je suis sûr que ça me servira un jour dans la vie !
c'est fou ça ! je m'étais dit que c'était joué par un gamin de 13 ans imberbe
>> Calimeranne avait écrit :
>> >> Ro avait écrit :
>> >> >> Alix avait écrit :
>> >> >>
>> >> >> Oui, tout a fait d'accord, c'est loin d'etre original, je ne sais pas pourquoi ca m'a tant touché... peut-etre a cause des themes autour du deuil familial ? Mais oui, je connais bien Matrix et Total Recall... par contre jamais reussi a lire Ubik, faudrait que je reessaye. J'ai trouvé mon roman l'autre jour justement en faisant du rangement
>> >>
>> >> Tu noteras que quand on devient parent, on devient beaucoup plus sensible à certains sujets.
>> >> Je ne peux pas m'empêcher de pleurer devant Interstellar notamment. Forcément, ma fille avait le même âge que Cooper.
>> >> Idem quand j'ai vu Vice-Versa alors que ma fille rentrait dans l'adolescence et que je ressentais clairement qu'elle était en train d'abandonner ce qui faisait son âme d'enfant, de mon enfant, comme ce qui se passe dans le dessin animé.
>> >>
>> >> Et avant ça, c'était les 5 premières minutes de Là Haut puisque j'étais moi aussi marié et amoureux.
>> >>
>> >> Et avant ça, c'était la mort de Simba parce que moi aussi j'ai un papa.
>> >>
>> >>
>>
>> Ben heureusement que j'ai pas d'enfant alors car j'ai pleuré devant Vice et Versa
>> Et devant le début de Là Haut aussi (sérieusement, comment ils font chez Pixar pour réussir à nous faire pleurer au bout de 5 minutes de film ??)
Ah, il y a aussi l'une des fins du jeu vidéo Witcher 3 - Wild Hunt, celle à laquelle m'a amené le jeu parce que j'ai basé toutes mes actions envers Ciri en l'identifiant à ma propre fille. Et par conséquent, je savais vers quoi allait mener la fin. Et je savais que j'y serai à la fois fier et immanquablement triste. Pas moyen de ne pas devoir retenir mes larmes dès que j'entends de nouveau la musique de cette fin.
>> Ro avait écrit :
>> >> Alix avait écrit :
>> >>
>> >> Oui, tout a fait d'accord, c'est loin d'etre original, je ne sais pas pourquoi ca m'a tant touché... peut-etre a cause des themes autour du deuil familial ? Mais oui, je connais bien Matrix et Total Recall... par contre jamais reussi a lire Ubik, faudrait que je reessaye. J'ai trouvé mon roman l'autre jour justement en faisant du rangement
>>
>> Tu noteras que quand on devient parent, on devient beaucoup plus sensible à certains sujets.
>> Je ne peux pas m'empêcher de pleurer devant Interstellar notamment. Forcément, ma fille avait le même âge que Cooper.
>> Idem quand j'ai vu Vice-Versa alors que ma fille rentrait dans l'adolescence et que je ressentais clairement qu'elle était en train d'abandonner ce qui faisait son âme d'enfant, de mon enfant, comme ce qui se passe dans le dessin animé.
>>
>> Et avant ça, c'était les 5 premières minutes de Là Haut puisque j'étais moi aussi marié et amoureux.
>>
>> Et avant ça, c'était la mort de Simba parce que moi aussi j'ai un papa.
>>
>>
Ben heureusement que j'ai pas d'enfant alors car j'ai pleuré devant Vice et Versa
Et devant le début de Là Haut aussi (sérieusement, comment ils font chez Pixar pour réussir à nous faire pleurer au bout de 5 minutes de film ??)
>> Ryle avait écrit :
>> >> Agecanonix avait écrit :
>> >> >> Blue boy avait écrit :
>> >> >> >> Agecanonix avait écrit :
>> >> >> >> Plus jeune, j'étais un gros consommateur de séries, aujourd'hui, je n'en ai plus envie et je n'ai plus le temps de m'investir dans des saisons à rallonge, d'autant plus que je n'aime pas trop m'ingurgiter 5 voire 8 épisodes à la suite comme font certains amis, donc faut faire un choix, et mon choix est fait : je préfère écrire des critiques de films, des avis de BD, lire des Bd et voir des films, en plus de mes activités associatives... sinon si j'ai envie de remater mes séries vintage, vous allez rigoler, mais je ressors mes coffrets de Amicalement Vôtre, le Prisonnier, les Mystères de l'Ouest ou Chapeau melon et bottes de cuir... depuis sons of Anarchy, Hawaï 5-0, Californication et Bates Motel, je ne regarde plus de séries modernes.
>> >> >>
>> >> >> Je ne suis pas trop séries en temps normal mais le confinement m'a donné l'occasion d'en voir plus que d'habitude...
>> >> >> Et le fait que tu mates de vieilles séries n'a rien de drôle, je te rassure
... Chapeau melon, le Prisonnier, les Mystères de l'ouest, c'est culte tout ça ! je rajoute Cosmos 1999, la Quatrième dimension, Colombo... j'en oublie...
>> >>
>> >> Je vois en toi le connaisseur cher Blue Boy
>> >> je disais ça parce que parfois, je me fais railler pour mes "vieilles séries" par ceux qui ne matent que de la modernité comme WD, Vikings, GoT et autres, mais je n'y peux rien, j'ai grandi avec ces séries et elles me régalent toujours autant
>>
>> Oui, enfin il y a quand même des séries qui ont assez mal vieillies...
>> J'ai revu quelques épisodes de l'agence tout risque, autant de balles tirées et d'explosion par épisode pour que le seul blessé toutes saisons confondues soit Baracuda qui se prend une caisse sur le pied ?! -_-'
>> Ils rediffusent aussi l'homme qui valait plein de sous (le montant change selon le pays de diffusion
), ben il court toujours au ralenti quand il est sensé faire des pointes à 300km/h... C'est culte, mais je prends clairement moins de plaisir à revoir ces séries aujourd'hui par rapport à d'autres plus récentes qui auront de meilleurs effets spéciaux (sans que ce soit du got ou du walking dead) ou juste de très bon scénarios qui me captiveront genre this is us où les auteurs te mènent par le bout du nez sur tout un tas de fausses pistes et de surprises
>>
>> Moi aussi j'ai grandi avec la 5 et j'ai longtemps été fan de k2000, Mc Giver (dont le remake récent était relativement nul à mon sens), les mystères de l'Ouest (est ce que sincèrement ils auraient pas pu faire un effort sur les déguisements de Gordon ? On est vraiment les seuls à le reconnaître à chaque fois ?
) ou amicalement votre. Pas sûr de trouver autant de plaisir à les revoir aujourd'hui...
>>
>> Bon, moi aussi j'ai vieilli
. Mais je pense que le principe de la série a évolué. A l'époque, chaque épisode était indépendant et il n'y avait pas d'histoire suivie (ou au mieux sur 2 épisodes max), limitant grandement le suspens. Aujourd'hui, les séries qui fonctionnent ont une histoire complète découpée en plusieurs épisodes. Tu as généralement des cliffhangers à la fin de chaque épisode, d'où le besoin de voir le suivant pour savoir comment l'histoire va évoluer. C'est du coup peut-être plus addictif et c'est pour ça que certains en regardent autant à la suite quand un seul mission impossible suffit
(surtout qu'on sait qu'il va encore passer 10 minutes à choisir les agents pour cette mission, pour finalement toujours prendre les même
)
en fait c'est nous qui vieillissons, pas les films ou les séries, c'est c'que je dis souvent à des jeunots impatients qui massacrent des films anciens... je suis d'accord, certaines séries typées seventies ont sans doute plus mal vieillies que celles des sixties qui ont un cachet spécifique, un charme rétro, une identité, une carte de visite et un incroyable pouvoir de fascination... ce que j'ai cité est trsè restreint mais j'aurais pu dire Mission impossible, les Rues de San Francisco, Magnum, les Envahisseurs, Au coeur du temps , les Bannis (the Outcast), la 4ème dimension, Cosmos 1999, Thunderbirds, High Chaparral, Columbo, Starsky et Hutch ou encore le Virginien... je pourrais t'en citer une centaine
je n'ai jamais eu un grand intérêt pour Six million dollar man, les ralentis me gonflaient et les scénarios des 2 dernières saisons étaient trop fantoches, McGyver ouais j'aimais bien, c'était inventif, K2000 par contre je la regardais, mais je trouvais la série trop naïve, mais il n'y avait pas que la 5 qui était un robinet à séries, moi j'ai vu beaucoup de séries bien avant l'arrivée de cette chaine en 85, et sans saucissonnage de coupures pub... quant aux déguisements de Artie, c'est un détail très accessoire et ça ne m'a jamasi dérangé, tu exagères parce que certains étaient quand même réussis.
Sinon ben oui, justement c'est cette nouvelle conception des séries que tu décris dans ton dernier paragraphe qui ne me convient pas, j'ai été trop nourri au biberon des séries à épisodes indépendants pour accepter ces formules, c'est pas parce que c'est addictif que c'est forcément bien, à l'époque, les chaines télé diffusaient les séries à raison d'1 épisode par semaine, seuls les feuilletons (héritiers des vieux sérials avec cliffhangers) pouvaient parfois diffuser 1 épisode chaque jour, ce qui fait qu'un feuilleton genre les Rois maudits (la version 72, la seul l'unique, pas la bouse de 2004) ou la Dame de Montsoreau pouvait être vu en 1 semaine voire 2 quand il y avait 12 épisodes ou plus, mais en général ça tournait entre 6 et 8. On n'avait pas le choix, c'était comme ça, après, dans les années 80, une série comme Un flic dans la mafia a commencé à avoir des épisodes formant des arcs, ça englobait souvent 2 à 3 épisodes, mais chacun était diffusé le dimanche avant le déjeuner, fallait quand même attendre chaque semaine, idem pour Colorado (Centennial), un des plus extraordinaires feuilletons US en mode western, 10 épisodes d'1h25, fallait attendre chaque dimanche chez Jacques Martin pour avoir la suite, aujourd'hui avec le coffret DVD, c'est vrai que je suis tenté d'en voir 2 épisodes à la suite, mais pas plus, d'abord parce que j'ai pas envie de m'abrutir, et ensuite parce que j'ai été tellement conditionné par le mode de visionnage dans mes jeunes années, que je peux voir la suite le lendemain...
>> Ro avait écrit :
>> >> Alix avait écrit :
>> >>
>> >> Oui, tout a fait d'accord, c'est loin d'etre original, je ne sais pas pourquoi ca m'a tant touché... peut-etre a cause des themes autour du deuil familial ? Mais oui, je connais bien Matrix et Total Recall... par contre jamais reussi a lire Ubik, faudrait que je reessaye. J'ai trouvé mon roman l'autre jour justement en faisant du rangement
>>
>> Tu noteras que quand on devient parent, on devient beaucoup plus sensible à certains sujets.
>> Je ne peux pas m'empêcher de pleurer devant Interstellar notamment. Forcément, ma fille avait le même âge que Cooper.
>> Idem quand j'ai vu Vice-Versa alors que ma fille rentrait dans l'adolescence et que je ressentais clairement qu'elle était en train d'abandonner ce qui faisait son âme d'enfant, de mon enfant, comme ce qui se passe dans le dessin animé.
>>
>> Et avant ça, c'était les 5 premières minutes de Là Haut puisque j'étais moi aussi marié et amoureux.
>>
>> Et avant ça, c'était la mort de Simba parce que moi aussi j'ai un papa.
>>
>>
Alors la, bien d’accord... je pense notamment au début de Là Haut, effectivement
pour les ados, pas encore passé par la, ils ont 10 et 8 ans... mais ça doit être triste oui... comme disait Renaud, le temps est assassin et emporte avec lui le rire des enfants.
>> Alix avait écrit :
>>
>> Oui, tout a fait d'accord, c'est loin d'etre original, je ne sais pas pourquoi ca m'a tant touché... peut-etre a cause des themes autour du deuil familial ? Mais oui, je connais bien Matrix et Total Recall... par contre jamais reussi a lire Ubik, faudrait que je reessaye. J'ai trouvé mon roman l'autre jour justement en faisant du rangement
Tu noteras que quand on devient parent, on devient beaucoup plus sensible à certains sujets.
Je ne peux pas m'empêcher de pleurer devant Interstellar notamment. Forcément, ma fille avait le même âge que Cooper.
Idem quand j'ai vu Vice-Versa alors que ma fille rentrait dans l'adolescence et que je ressentais clairement qu'elle était en train d'abandonner ce qui faisait son âme d'enfant, de mon enfant, comme ce qui se passe dans le dessin animé.
Et avant ça, c'était les 5 premières minutes de Là Haut puisque j'étais moi aussi marié et amoureux.
Et avant ça, c'était la mort de Simba parce que moi aussi j'ai un papa.

>> Ro avait écrit :
>> >> Alix avait écrit :
>> >>
>> >> Mais moi c'est surtout la toute fin qui m'a retourné, et vraiment mis mal à l'aise, avec cette simulation, et ce que cela signifie pour les gens qui s'y trouvent, mais aussi ceux (et celle) à l'exterieur... j'ai trouvé ca assez puissant, niveau emotionnel
>> >>
>>
>> Elle ne m'a pas tant touché que ça parce que c'est loin d'être la première fois que je lis une histoire où l'on s'interroge sur la différence entre réalité et simulation, sur savoir si la réalité est quelque chose de concret ou juste la somme des sensations qu'on éprouve dans un milieu donné. Pour prendre la plus grand public d'entre elles, rappelle-toi Matrix et le traître qui préfère oublier ce qu'est la Matrice et simplement savourer la simulation d'un bon steak qu'elle permet de lui offrir.
>>
>> Sans parler de Total Recall, Ubik ,et autres récits de Philip K. Dick.
>> "Je suis vivant et vous êtes morts"
>>
>> Dans le cycle de SF que j'adore, le cycle de la Culture de Iain Banks, il y a un roman qui imagine des enfers virtuels, des univers synthétiques où les esprits digitalisés des morts de différentes civilisations sont envoyés pour souffrir éternellement pour soutenir la culture même de ces civilisations, et punir ceux qui agissent mal durant leur vie. Plutôt que de compter sur un hypothétique "véritable" enfer divin, ils le créent eux-mêmes pour maintenir leur civilisation telle qu'ils l'entendent.
Oui, tout a fait d'accord, c'est loin d'etre original, je ne sais pas pourquoi ca m'a tant touché... peut-etre a cause des themes autour du deuil familial ? Mais oui, je connais bien Matrix et Total Recall... par contre jamais reussi a lire Ubik, faudrait que je reessaye. J'ai trouvé mon roman l'autre jour justement en faisant du rangement 
>> Alix avait écrit :
>>
>> Mais moi c'est surtout la toute fin qui m'a retourné, et vraiment mis mal à l'aise, avec cette simulation, et ce que cela signifie pour les gens qui s'y trouvent, mais aussi ceux (et celle) à l'exterieur... j'ai trouvé ca assez puissant, niveau emotionnel
>>
Elle ne m'a pas tant touché que ça parce que c'est loin d'être la première fois que je lis une histoire où l'on s'interroge sur la différence entre réalité et simulation, sur savoir si la réalité est quelque chose de concret ou juste la somme des sensations qu'on éprouve dans un milieu donné. Pour prendre la plus grand public d'entre elles, rappelle-toi Matrix et le traître qui préfère oublier ce qu'est la Matrice et simplement savourer la simulation d'un bon steak qu'elle permet de lui offrir.
Sans parler de Total Recall, Ubik ,et autres récits de Philip K. Dick.
"Je suis vivant et vous êtes morts"
Dans le cycle de SF que j'adore, le cycle de la Culture de Iain Banks, il y a un roman qui imagine des enfers virtuels, des univers synthétiques où les esprits digitalisés des morts de différentes civilisations sont envoyés pour souffrir éternellement pour soutenir la culture même de ces civilisations, et punir ceux qui agissent mal durant leur vie. Plutôt que de compter sur un hypothétique "véritable" enfer divin, ils le créent eux-mêmes pour maintenir leur civilisation telle qu'ils l'entendent.
>> Ro avait écrit :
>> >> Alix avait écrit :
>> >> On vient de finir de regarder DEVS, un téléfilm BBC (ecrit par Alex Garland) assez flippant qui parle de Big Data, IA et du contrôle qu'on les grosses boîtes d'informatique... c'est de la SF un peu parano, et très dérangeante... à regarder si le sujet vous intéresse. Je ne sais pas comment regarder ça en France par contre.
>> >>
>> >> La BA : https://www.youtube.com/watch?v=Fp9LMsI6uJ8
>>
>> Suite à ton message, j'ai regardé Devs.
Tu resumes tres bien mes pensées, notament sur le fait que les personnages ne peuvent pas controller leur futur, cet aspect m'a fortement derangé. Les quelques incoherences ou raccourcis techniques. Le coté over-stylisé est interessant mais parfois pesant. Mais moi c'est surtout la toute fin qui m'a retourné, et vraiment mis mal à l'aise, avec cette simulation, et ce que cela signifie pour les gens qui s'y trouvent, mais aussi ceux (et celle) à l'exterieur... j'ai trouvé ca assez puissant, niveau emotionnel
Pas LA serie SF reference, c'est sur, mais a regarder pour tout fan de SF quand meme je pense... c'est pas trop long en plus.
>> Alix avait écrit :
>> On vient de finir de regarder DEVS, un téléfilm BBC (ecrit par Alex Garland) assez flippant qui parle de Big Data, IA et du contrôle qu'on les grosses boîtes d'informatique... c'est de la SF un peu parano, et très dérangeante... à regarder si le sujet vous intéresse. Je ne sais pas comment regarder ça en France par contre.
>>
>> La BA : https://www.youtube.com/watch?v=Fp9LMsI6uJ8
Suite à ton message, j'ai regardé Devs.
J'ai eu un peu de mal au départ à cause de la lenteur de la narration, et des assez nombreux effets de style artistique. Notamment, j'en suis venu à zapper systématiquement la minute d'introduction avant le titre en début d'épisode : elle m'a gonflé à chaque fois. Et de manière générale, les longs moments de silence et les personnages qui restent sans rien dire, avec des dialogues un peu poseurs, ça a continué à m'agacer un peu jusqu'à la fin de la série. De même que le concept du labo Devs lui-même avec ses lumières et tout : quel horrible environnement de travail !
Mais à côté de ça, je reconnais qu'il y a de l'idée et que c'est plutôt pas mal. La réalisation toute en lenteur est compensée par les quelques moments d'action qui sont amenés en contraste, avec souvent des musiques à contre-pied et des morts soudaines et réalistes.
Et visuellement les images sont très belles. D'ailleurs sur le plan artistique, j'aime beaucoup l'idée des halos de lumière autour des séquoias qui leur donne des airs de colonnes coupées quand la nuit tombe.
Et belle ambiance, à mi-chemin entre celle de Westworld et celle de Black Mirror.
Maintenant sur le plan de l'idée SF qui est à la base du récit, je suis un peu mitigé.
Ce n'est pas la première fois qu'on imagine un ordinateur capable de calculer et simuler Tout, au sens propre de Tout. Au niveau bouquins, "la Cité des permutants" a un concept similaire et date d'il y a bientôt 30 ans. Et je suis sûr qu'il y en a beaucoup d'autres, dont au moins une nouvelle d'Asimov.
De l'intégrer dans l'ambiance des société High Tech de la nouvelle Silicon Valley de nos jours et des GAFA, ça la remet cependant au goût du jour avec un petit air de "menace qui vous pend au nez" face à ces compagnies monstrueuses qui poussent la technologie et autres IA de plus en plus loin.
Mais deux choses me chagrinent.
D'abord que comme le dit Stewart dans l'un des premiers épisodes, on a beau rêver de prouesses technologiques de plus en plus incroyables, il a raison de dire que pour calculer l'univers entier, il faut un ordinateur, quantique ou non, de la taille de l'univers entier. Mais bon, admettons pour le bien de l'histoire, qu'on accepte le postulat que ce soit possible. La magie du quantique !
Alors ensuite je n'ai pas su accepter le concept de futur figé et d'impossibilité de faire un choix. Cela contrevient à la logique de conséquences et d'effets qui est à la base de la programmation de cet ordinateur quantique. Car si quelqu'un peut voir le futur, comment cela ne peut-il pas l'affecter lui et le futur en question ? C'est la base de la physique quantique que de convenir que l'observateur altère l'observation. Savoir le futur affecte le déterminisme qui est si cher aux protagonistes de cette série. Comment accepter que quelqu'un qui se voit 10 secondes dans le futur lever le bras droit ne puisse pas choisir, ayant vu ça, de ne pas lever le bras droit ?
Mais bon, là aussi, on va devoir admettre qu'effectivement ils n'ont pas le choix (jusqu'à ce que... évidemment.) pour se laisser porter par le récit.
Et ce récit est plutôt bien fait, avec des cliffhangers de fin d'épisode qui donnent vraiment envie de savoir la suite, et un méchant (je parle du gars qui est envoyé agir sur le terrain) qu'on en vient vite à détester et à vouloir voir comment l'héroïne va s'en sortir.
Pas mal, intelligent et beau sur le plan visuel et des ambiances malgré des lenteurs irritantes.
PS: Oh, et je viens de penser à l'instant à une autre incohérence dans les dernières minutes du dernier épisode, mais là ce serait dévoiler un gros spoiler. Je dirai juste que si le bâtiment n'existe pas, alors la simulation diffère trop de la réalité pour être un nouveau point de départ sensé être identique.
PPS : Ah, et je suis content, j'ai su reconnaître que Lyndon était joué par une actrice ! J'aime bien savoir que je peux assez souvent repérer qui est un homme et qui est une femme : je suis sûr que ça me servira un jour dans la vie ! 
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