Elinor Jones

Note: 3.2/5
(3.2/5 pour 5 avis)

La maison de couture Tiffany crée des robes pour les ladies les plus fortunées d’Angleterre. Elinor n’en revient pas d’avoir été embauchée : désormais, elle sera sous les ordres de Bianca, la célèbre adolescente surdouée ! Mais Elinor doit s’adapter rapidement. Ici, on fabrique du sur-mesure pour mesdames les baronnes et duchesses ! Et Mrs Tiffany mise toute sa réputation sur d’incroyables bals, pour lesquels les costumes des invités sont réalisés sur-mesure. Un huis-clos victorien, où les secrets de chacun se dissimulent parmi soies et taffetas...


École européenne supérieure de l'image Ere Victorienne La BD au féminin La Mode

La maison de couture Tiffany crée des robes pour les ladies les plus fortunées d’Angleterre. Elinor n’en revient pas d’avoir été embauchée : désormais, elle sera sous les ordres de Bianca, la célèbre adolescente surdouée ! Mais Elinor doit s’adapter rapidement. Ici, on fabrique du sur-mesure pour mesdames les baronnes et duchesses ! Et Mrs Tiffany mise toute sa réputation sur d’incroyables bals, pour lesquels les costumes des invités sont réalisés sur-mesure. Un huis-clos victorien, où les secrets de chacun se dissimulent parmi soies et taffetas...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 27 Janvier 2010
Statut histoire Série terminée 3 tomes parus

Couverture de la série Elinor Jones © Soleil 2010
Les notes
Note: 3.2/5
(3.2/5 pour 5 avis)
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13/01/2010 | Pasukare
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L'avatar du posteur Mac Arthur

Soyons franc : au début de ma lecture, je me suis demandé quand allait surgir une licorne rose portée par un arc-en-ciel sur fond de soleil couchant. Le fier destrier, d’ailleurs, à peine arrivé, se serait ébroué, secouant de ce gracieux geste la poussière opaline couvrant son doux pelage, poussière se transformant au travers d’un rayon de lune (car la nuit eut chu entretemps) en une myriade de papillons colorés s’étiolant dans un horizon constellé d’étoiles. Et puis… Et puis, non. Le scénario est certes baigné d’eau de rose et oppose une Cendrillon anorexique à Nelly Olsen (vous savez, la sale peste de la petite maison dans la prairie) MAIS ҪA MARCHE ! La narration est fluide, les nombreux personnages couvrent toute la gamme attendue (la garce, la gentille timide, la mamy protectrice, la mère aimante, le réservé prince charmant, le délicat mais imposant jardinier, la petite fille espiègle, le fourbe… étrangement, il n’y a pas de yorkshire, … soit) et le dessin est d’une indiscutable qualité dans un genre fortement influencé par les mangas mais très soigné dans ses décors (et principalement les robes de ces dames, atelier de couture oblige). Seuls les cœurs qui apparaissent fréquemment m’ont quelque peu perturbé, me trompant initialement quant à l’orientation sexuelle de l’héroïne (ben oui, dessiner plein de petits cœurs à côté d’un texte du type « comme elle est jolie » et mettre le tout dans la bouche (en cul de poule pour la circonstance) d’une tendre jeune fille me laissait penser que celle-ci préférait brouter le gazon). Mais, bon, il s’agit là d’un code que j’ai appris à maitriser depuis. D’ailleurs, n’espérez pas une quelconque scène torride, toute la série est d’une chasteté rigoureuse et un simple baiser y représente le geste le plus sensuel qu’il se puisse faire. MAIS ҪA MARCHE ! J’ai enchainé les tomes avec plaisir, suivant des aventures cousues de fil blanc (pas pu m’en empêcher, désolé) qui plairont à quasi-toutes les jeunes filles (évitez peut-être juste de les offrir à une punk névrosée). Ah oui ! Un détail quand même : lorsqu’on imagine une structure reposant sur les saisons (Bal d’Hiver, Bal de Printemps, Bal d’Eté), c’est un peu con de ne prévoir que trois tomes… Hein, il est où, le Bal d’Automne ? Girly à s’empiffrer de cupcakes mais d’une redoutable et mielleuse efficacité.

14/11/2012 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
L'avatar du posteur Ro

J'ai été un peu surpris par la qualité de cette BD. Ma fille l'a empruntée à la bibliothèque et me disait avoir adoré, mais je n'étais guère pressé de la lire tant je m'attendais à du rose-bonbon girly pseudo-romantique et d'inspiration shojo. Certes nous sommes dans un cadre très proche de ces histoires pour jeunes adolescentes un peu cucul-la-praline. Un beau manoir anglais de l'époque victorienne, de jolies jeunes filles en robe, des couturières dont la passion est de créer les plus somptueuses robes de bal, une touche d'exotisme, de romance secrète, de la jalousie et de petits complots... Mais pour commencer j'ai trouvé ça très bien foutu, tant graphiquement qu'au niveau de la narration. Les dessins sont certes dans un style manga qui me rebute souvent d'ordinaire mais ils sont bons, bien soignés et joliment colorisés. La lecture est fluide et sans aucun effet de manche. Elle évite les stéréotypes agaçants du genre. En outre, ne sachant pas trop quel type d'histoire j'allais lire, je m'attendais à voir débouler du fantastique, des facilités et des passages très convenus. Mais en fait, l'intrigue est réaliste et elle tient bien la route, tout en restant sur un ton suffisamment léger et plein d'espoir pour plaire aux jeunes lectrices. Ce fut une bonne lecture, pas spécialement mon genre certes mais comme je vois à quel point elle a plu à ma fille (elle a 10 ans), je me dis que c'est un bel ouvrage à même de séduire le public qu'il cible.

13/09/2012 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

J'ai été un peu fâché avec Algérisas sur le fait qu'elle ne termine pas son excellente série Candélabres malgré le fait qu'elle clame depuis deux ans sur son blog que c'est pratiquement prêt. On se demande même si elle n'aurait pas des démêlés avec Delcourt son éditeur qui empêcheront la parution de ce dernier opus. Du coup, je voulais savoir si c'était cette nouvelle série qui lui prenait également toute son énergie. Est-ce que cela valait le coup ? La réponse à cette question existentielle sera positive. J'ai bien aimé Elinor Jones qui nous fait entrer de plein pied dans une famille prestigieuse de grands couturiers à savoir les Tiffany à l'époque de l'Angleterre de la Reine Victoria. Pour autant, je sais que cette série s'adresse en particulier aux filles qui rêvent de robes et qui ont vu déjà la trilogie des Sissi une centaine de fois. C'est le monde des grands bals avec des vêtements de rêve. Je ne suis pas un lecteur catégoriel. Je ne me dis pas "ouais, c'est une bd de gonzesse ou de mec". Je crois qu'il faut aller au-delà de ces a priori pour apprécier véritablement l'essence et l'âme de cette série. Les dessins de type manga m'ont fait penser à la toute première série de mon enfance à savoir Candy. C'est clair qu'il y a de la nostalgie par rapport à cela. Je n'y peux rien mais cela me plaît. J'ai véritablement envie de connaître la suite de cette saga au rythme des bals des 4 saisons. Le premier tome ne se termine pas vraiment en apothéose mais il répond clairement à certaines questions. Le second se poursuit mais n'arrive pas à monter en intensité malgré un drame légèrement bâclé. On sait que cela sera une trilogie mais il manquera toujours une saison pour terminer le bal... Au final, on ne peut que succomber par autant de grâce et de charme ! C'est certes typiquement féminin mais heureusement d'ailleurs !

08/05/2010 (MAJ le 11/09/2011) (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
L'avatar du posteur Spooky

Cette nouvelle série est la combinaison de deux auteures de talent. d'une part Algésiras, dont le Candélabres a été assez apprécié en son temps, et Aurore, pour laquelle l'influence du manga n'est plus à prouver. Dans une collection "typiquement" pour filles, elles nous content les "aventures" d'une maison de grands créateurs de mode dans l'Angleterre victorienne. Tout y est, les personnages, les décors pompeux, les convenances parfois lourdes... Mais hélas, je n'ai pas réussi à accrocher à cette intrigue. Il ne se passe rien, c'est très bavard et le "coup de théâtre" de la fin du premier tome ne m'a pas vraiment intéressé. Aurore a du talent à revendre, mais cette histoire est un peu trop "girly" pour moi.

20/01/2010 (modifier)
Par Pasukare
Note: 3/5
L'avatar du posteur Pasukare

Dès les premières pages, on ne peut s'empêcher de penser à Candy et Nelly Olson (de 'La petite maison dans la praire' ) en voyant la bouille de Bianca Tiffany, la co-héroïne de cette histoire. Les auteurs nous plongent dans une ambiance à mi chemin entre Les Malheurs de Sophie et de Cendrillon. Elinor Jones est une jeune couturière de talent qui, au début de ce premier tome, entre au service de la maison Tiffany, renommée dans toute l'Angleterre pour ses robes et ses bals fréquentés par la haute société. Son talent aiguisera la jalousie de Bianca (jeune prodige du dessin de mode apparemment, et fille de la maîtresse de maison), l'admiration des autres employées de l'atelier et l'intérêt des clientes de la maison. Le premier tome lève le voile sur ce qui semble être l'intrigue générale de la série : qui de la capricieuse Bianca ou de son frère Abel est réellement le génie de la famille ? Le dessinateur a dû s'éclater à dessiner tous ces modèles de robes, les couleurs très douces et acidulées donnent une ambiance "boîte à bonbon" à l'histoire, ce qui n'est pas si désagréable. Plusieurs personnages ont la vedette et joueront, je pense, un rôle important à un moment ou à un autre. A suivre.

13/01/2010 (modifier)