Le Fou du Roy

Note: 2.6/5
(2.6/5 pour 5 avis)

Dans le sillage de la série les sept vies de l'épervier, le destin de Jean Baptiste Poquelin dit Molière est mis en image de façon trés personnelle.


1454 - 1643 : Du début de la Renaissance à Louis XIII Les 7 vies de l'épervier Molière Théâtre Vécu

Le fameux Masquerouge qui n'est autre que la baronne Ariane de troïl (du moins aprés qu'elle eut prit la suite de son père naturel), a enfanté un enfant dont le père n'est autre que le roi Louis XIII. Cet enfant dont l'identité est connu de personnages haut placé va focaliser les pires attentions. Paralèllement aux enjeux dont il est l'inconsciente victime, la vocation du jeune Poquelin va prendre naissance telle que l'a décrite la grande histoire. Poquelin finira heureusement pour nous, par devenir Molière.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 1995
Statut histoire Série terminée 9 tomes parus

Couverture de la série Le Fou du Roy © Glénat 1995
Les notes
Note: 2.6/5
(2.6/5 pour 5 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

21/05/2002 | Sagera
Modifier


L'avatar du posteur Agecanonix

C'est à un tour de passe-passe que s'est livré Cothias qui une fois de plus jongle avec l'Histoire dans cette séquelle de Les 7 vies de l'épervier ; comme pour Ninon, le futur Molière, fils secret de Louis XIII, est un enfant de celle qui endossa la défroque de l'Epervier, Ariane de Troïl. On retrouve Léonard Langue-Agile qui dès le tome 1 se prétend "l'inventeur des 7 vies de l'Epervier et autres fariboles". Certes, Cothias va très loin ici dans son postulat, parce qu'il y a quand même une place d'héritier du trône à la clé, on pourrait croire qu'il se moque un peu du lecteur...mais l'Histoire et la petite histoire sont si capricieuses et contiennent tellement de faits extraordinaires qui pourraient en étonner plus d'un, alors après tout pourquoi pas ? De toutes le séries dérivées de Les 7 vies de l'épervier, celle-ci est avec Coeur brûlé celle qui s'en rapproche le plus par le ton et qui y fait le plus référence ; le récit est plus romanesque que Ninon secrète, et surtout bien mieux dessiné, le trait de Goepfert étant assez proche de Juillard, avec seulement un peu moins de velouté. Ses décors sont précis et jolis à détailler, le costume d'époque bien respecté. A travers ce récit, Cothias dresse aussi en parallèle un tableau de la France des années 1620-1630, ponctué par quelques événements historiques auxquels il fait de nombreuses allusions, ainsi qu'à des personnages ou des faits qui témoignent d'une solide documentation. Parfois, il a tendance à faire traîner un récit qui aurait pu se conclure en 4 ou 5 albums, mais la série reste passionnante alors que je croyais ce sujet vidé et trop rebattu.

27/12/2013 (modifier)