Déconan le Barbaresque

Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)

Déconan un genre de Conan se retrouve à notre époque.


Conan le Barbare Pilote

Déconan un genre de Conan se retrouve à notre époque, pour quelques aventures étonnantes.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1979
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Déconan le Barbaresque © Dargaud 1979
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 3 avis)
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15/06/2009 | Miranda
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L'avatar du posteur Agecanonix

J'ai eu l'occasion de relire cet unique album que j'avais lu d'un oeil distrait dans les années 80, qui contient 7 récits courts. Il s'agit d'une parodie, comme son nom l'indique, très déconante de Conan le barbare, la série arrive dans les pages de Pilote en 1977, au moment où le journal change de formule et devient mensuel, c'est donc un humour adulte qui se présente comme une caricature totale de la société des années 70, à travers ce gros lourdaud intemporel de Déconan qui se balade à notre époque, avec sa hache ou son épée. D'aspect, le personnage peut faire penser à Krän de Herengel. Tout est tourné en dérision avec un humour parfois féroce, même si l'ensemble est inégal, avec des gags mal foutus ou qui font à peine sourire ; d'autres gags sont souvent grossiers, mais les auteurs évitent de justesse la vulgarité, l'ensemble reste truculent et quand même assez barré, c'est ce qui compte, c'est la carte de visite de Coucho qui se sert de ce personnage comme une sorte d'ébauche pour la série le Banni qu'il créera en 1982 dans Fluide glacial. Les situations drolatiques sont accentuées par le dessin de Jean Pailler dont le trait était déjà plein de verve, avec un noir & blanc très fouillé et des cases très remplies, avec plein de détails savoureux ; il quittera ensuite la BD traditionnelle en 1979 pour se tourner vers la BD érotique sous les pseudos de Alan Davis et Jo Cordès, on lui doit notamment la BD Iris (Cordès) dans SexBulles.

19/03/2020 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Le titre et la couverture résument assez bien l’esprit qui va présider à cet album, qui donne dans la totale déconne. Au passage, la couverture n’aurait-elle pas influencé Coyotte, pour le personnage du père de Litteul Kévin, avec sa Harley ? Les 7 histoires qui composent cet album sont toutes du même acabit. Coucho joue à fond le foutraque, l’humour con, très con, voire débile, Déconan lui-même incarnant cette bêtise crasse. A chaque fois, Déconan part à la recherche de son ennemi, Cruello, et ces aventures se finissent immanquablement par une baston géante, au milieu de personnages assez déjantés. Coucho joue les anachronismes : Déconan est une sorte de mâle préhistorique, mais ses aventures se déroulent à toutes les époques, passées, présentes et futures (surtout dans une sorte de présent parodié et caricaturé). Le dessin de Pailler est plutôt bon, en tout cas est efficace dans la caricature (des personnages et de leurs mouvements, tout est surjoué, grotesque). De plus, les dessins fourmillent souvent de détails, eux-aussi anachroniques, ou simples gags loufoques. Avec le dessin de Pailler, le n’importe quoi, la déconne déjantée jouant sur anachronismes et parodies de l'époque contemporaine (rapports patrons/syndicats par exemple ici), il y avait matière à faire quelque chose de bien. Le problème, c’est que l’humour de Coucho n’est pas assez efficace, n’est le plus souvent pas drôle. Bien sûr, certaines conneries m’ont fait sourire, et je serai clairement moins sévère que dans l’avis précédent, mais je ressors déçu de la lecture de cet album. Note réelle 2,5/5.

14/02/2018 (modifier)
Par Miranda
Note: 1/5
L'avatar du posteur Miranda

Déconan… sans déconner ! Rhâ là là, mais qu'est-ce que cette chose ? Imbuvable, illisible, fatiguant, vraiment pas drôle - pour une bd d'humour c'est un comble, - mais très beau, dans un noir et blanc ultra détaillé. Une espèce de Conan projeté dans le monde moderne, débile au possible et ne sachant même pas parler ! En face de lui un petit vieux super lettré, le contraste est tellement exagéré que j'ai eu un mal fou à passer d'une bulle à l'autre. J'ai arrêté à la moitié, je n'en pouvais plus ! Un vrai chemin de croix ! Le tout basé sur des aventures inintéressantes, plates au possible et sans saveur. Il n'y a rien à dire et tout à oublier, passons à autre chose.

15/06/2009 (modifier)